Plus connu sous le nom de Batman et la conspiration des hiboux, Batman vs Robin est le 23ième film d’animation réalisé par DC. Basé sur le comic « la cour des hiboux » de Scott Snyder et Greg Capullo, ce film raconte la relation entre Damian Wayne et son père Batman. L’adaptation du comics est scénarisée par J. M. DeMatteis, et réalisé par Jay Oliva.

Informations techniques

La jaquette du film

La jaquette du film

  • Titre français : Batman et la conspiration des hiboux
  • Date de sortie : 2015
  • Réalisateur : Jay Olivia
  • Scénario : JM DeMatteis
  • Musiques : Frederik Wiedmann
  • Producteurs : DC Entertainment, Warner Bros.
  • Licence : DC
  • Genre : super-héros
  • Origine : Etats-Unis
  • Durée : 76 minutes
  • Langue : français

L’histoire en quelques mots

Toujours à la recherche de ses véritables origines, Damian Wayne est hébergé chez son père Bruce Wayne et mène avec lui une lutte contre le mal sous l’identité secrète de Robin. Alors que les doutes l’assaillent quant à ses relations avec son père, le jeune homme fera la rencontre de Talon, un homme étrange affublé d’un costume évoquant un hibou. A sa suite, il pénètre dans les mystères de Gotham City et entrevoit les secrets d’une mystérieuse organisation nommée la Cour des hiboux. Désirant régner sur Gotham, cette société emploie des tueurs professionnels dont Talon est le champion : l’Ergot. Alors que ses doutes s’affirment et qu’un choix s’offre à lui – rejoindre Talon ou combattre au côté de son père – Damian va devoir affronter son pire adversaire : son propre père, Batman…

Une animation qui tient la route même si elle souffre de quelques passage assez rigides

Une animation qui tient la route même si elle souffre de quelques passage assez rigides

Quelques mots sur les New 52

Les New 52, également appelés « nu52 » ou « renaissance » en français, correspondent à un reboot de diverses séries opéré par DC comics dès fin août 2011. Débuté par Justice League #1 de Geoff Johns et Jim Lee, ce reboot commença officiellement en septembre 2011. Les New 52 marquent également la création d’un nouvel univers qui englobe ceux de Vertigo, Wildstorm et DC, et marquent également l’apparition et la disparition de séries et une renumérotation de celles-ci – même si les séries n’avaient jamais été interrompues depuis leur création. Le nom New 52 leur vient également du fait que ce ne sont pas moins de 52 séries qui sont développées en même temps.

Chronologie des reboots DC

Chronologie des reboots DC

Avis de la Rédac’

Keul : Dire que l’univers de DC est complexe est un euphémisme (tout comme celui de Marvel d’ailleurs), aussi l’idée de lancer un reboot des diverses séries en repartant de zéro représentait une bonne chose – du moins sur le papier. Car, comme toujours, ce reboot n’a pas fait l’unanimité chez les fans. Mais outre ce reboot, que valent donc ces films d’animation issus de ces nouveaux comics. Suite directe du « Fils de Batman », « Batman vs. Robin » n’est au final pas si mal que ça. L’animation est bien maîtrisée, même si certaines parties des combats sont un peu rigides à mon goût. L’ambiance générale est très sombre et la violence très peu dissimulée. L’histoire est assez bien respectée, même si certaines libertés d’adaptation ont été prises, ce qui diminue considérablement l’influence et le prestige de la Cour des Hiboux. Dans les comics, celle-ci est de loin l’une des organisations les plus intéressantes de Batman. Les voix et les musiques fonctionnent bien et leur qualité – même si elle est un peu en deçà de ce qui a été produit jusque-là – jouent leur rôle et sont placées de manière adéquate dans le film. Au final, Batman vs Robin est un film qui passe le temps faute de proposer quelque chose de transcendant.

Xefed : Bien que n’étant pas spécialement fan de l’univers de DC, j’ai décidé de faire une petite exception pour ce film histoire de me rendre compte de ce fameux reboot lancé par DC. Et je dois dire que je n’ai pas été spécialement transcendée par le résultat final. Non seulement l’animation est rigide par moment (je ne parlerai même pas du visage de Bruce), mais il y a pas mal de soucis de cohérence au sein même de l’histoire. Un exemple parmi tant d’autres est celui de l’Ergot qui tue toute personne qui se dresse entre sa mission et lui. Le combat contre Nightwing – si on oublie les dizaines de blessures mortelles/handicapantes qu’il reçoit – se termine par l’épinglage du héros contre un mur. Et là, adieu la logique du personnage, l’Ergot ne le tue pas et le laisser planté là (au sens propre comme au sens figuré d’ailleurs). Mentionnons au passage que le héros doit encore y être à l’heure actuelle car personne ne semble réellement s’intéresser à lui à la fin du film. Bref, un film intéressant pour les fans du genre mais dispensable pour les autres.