Battlestar Galactica est une série de science-fiction post-apocalyptique dans laquelle les hommes luttent pour leur survie alors qu’ils sont pourchassés dans l’espace par les Cylons, des humanoïdes robotiques qu’ils ont créé et qui se sont rebellés.
Cette série reprend et modernise la série originelle Galactica de 1978 (souvent trouvé sous l’appellation Battlestar Galactica 1978 ou BSG 1978 depuis la réédition de cette nouvelle série).
Informations techniques
- Titre : Battlestar Galactica
- Date de sortie : 18 octobre 2018
- Création : Ronald D. Moore
- Production : Ronald D. Moore, Glen A. Larson, David Eick, Michael Rymer
- Musiques : Bear McCreary
- Genre : Aventure, Drame, Science-Fiction Post-apocalyptique, thriller psychologique
- Origine : Canada, Royaume-Uni, U.S.A
- Saison(s) : 4
- Épisodes : 73
- Durée moyenne par épisode : 45 minutes
- Statut : terminée
- Âge : 16+
L’histoire en quelques mots
A l’apogée de l’humanité, les Hommes ont créé les Cylons, des robots humanoïdes perfectionnés et capables de prouesses qui dépassent les simples capacités humaines. Mais ceux-ci se sont rebellés et sont devenus les ennemis de leurs créateurs. Alors qu’une trêve a été signées depuis quarante ans, les Cylons reviennent et détruisent les Douze Colonies bâties par les humais, obligeant ces derniers à fuir dans l’espace pour sauver leur race.
Ravagées par un virus Cylon, toutes les défenses militaires sont détruites et seul un vaisseau de guerre, le Battlestar Galactica, parvient à fuir avec les survivants, à cause de l’obsolescence de ses installations qui l’a protégé du virus.
Débute alors un long exode en quête d’une planète mythique nommée la Terre et qui serait la Treizième Colonie. Mais les Cylons sont bien décidés à éradiquer complètement la race humaine et ceux-ci se mettent immédiatement à leur poursuite, obligeant la flotte à fuir toujours plus loin pour leur échapper.
Un thriller psychologique
Si les premiers épisodes de Battlestar Galactica nous placent directement dans l’action, les Cylons parvenant à rejoindre la flotte toutes les 33 minutes, les obligeant à fuir sans cesse en sachant pertinemment qu’à peine une demi-heure plus tard, ceux-ci seront de retour. La pression qui s’installe, les escarmouches rapides pour protéger la flotte et permettre à celle-ci de fuir, permettent d’installer avec brio une ambiance oppressante dès les premières minutes. Puis les Cylons décident d’arrêter de les suivre, sans aucune raison, instillant l’anxiété au sein de la flotte. On passe donc de l’oppression à l’anxiété sans que la pressions ne diminue chez les malheureux survivants.
Il s’agit ici de l’un des points centraux de cette série, qui repose sur la pression physique et psychologique et sur le stress que vont subir les personnages. Ceux-ci sont soumis en permanence à la menace des Cylon tout en ayant subi la perte de leurs proches.
Par la suite et quand ceux-ci apprennent que les Cylons peuvent prendre forme humaine et donc potentiellement être n’importe quel membre de la flotte, cette pression évolue petit à petit en paranoïa, voir en psychose pour nombre des survivants.
Religion et divinité
La religion joue un rôle central dans Battlestar Galactica. Les humains vénèrent les douze Dieux qui ont donnés naissances au Douze Colonies. On y retrouve Zeus, Athéna, Aphrodite, etc. alors que les Cyclons apportent la croyance d’un Dieu unique. Ces deux croyances vont s’opposer de la même manière que les humains et les Cylons vont s’opposer, jusqu’à ce que la croyance en un Dieu unique vienne à prendre racine chez certains humains. Cette acceptation arrive en même temps que certains Cylons sont acceptés par les humains et fait écho à la trêve fragile qui s’installera entre eux.
Avis de la rédac’
Keul : J’étais assez septique en débutant cette série. Des thriller psychologiques post-apocalyptiques ayant pour base des survivants en errance dans l’espace ? Il y avait trop de points communs avec Stargate Universe pour ne pas s’inquiéter. Au final, la série a su aller plus loin que ce simple thème en se diversifiant et en proposant une vision intéressante du conflit machine-homme qui est au centre de nombre d’œuvres futuristes. Il faut cependant avouer que la série est assez oppressante tout au long des quatre saisons qui la composent. Trahisons, meurtres, manipulations viendront mettre à rude épreuve les malheureux survivants des colonies. Même si ce point est traité avec brio, ce n’est pas une série à regarder si vous avez des tendances à la déprime car cela ne risque pas d’améliorer votre situation. Finalement, toute l’intrigue autour des dieux et de la religion est assez lourde et quelque peu moralisatrice. La série a cependant le mérite de proposer une fin qui ne laisse pas place à la spéculation et qui clos les intrigues principales, pas comme d’autres séries du genre. La conclusion est aussi bien trouvée, même si assez ironique au final. A voir si vous êtes fan du genre et si vous n’avez pas des tendances à la paranoïa ou à la déprime.
Bande annonce
Sources des images
- Logo : Wikipédia
- Autres : https://www.allocine.fr
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