Bofuri ou de son titre complet « Bofuri : Je suis pas venue ici pour souffrir alors j’ai tout mis en défense » est une série animée japonaise tirée du light novel de Yuumikan et illustré par Koin. On y suit les aventures de Kaede Honjō, une jeune étudiante qui découvre les jeux-vidéo et la  réalité virtuelle en incarnant Maple, une porteuse de bouclier à la défense impénétrable.

Informations techniques

L’affiche de la saison 2

  • Titre original : 痛いのは嫌なので防御力に極振りしたいと思いま – Itai no wa iyananode bōgyoryoku ni kyokufuri shitai to omoimasu.
  • Titre français : Bofuri : Je suis pas venue ici pour souffrir alors j’ai tout mis en défense
  • Date de sortie : 2020
  • Réalisateurs : Shin Ōnuma, Mirai Minato
  • Scénariste : Fumihiko Shimo
  • Studio d’animation : Silver Link
  • Musique : Taro Masuda
  • Genre : Action, animation, Fantastique
  • Origine : Japon
  • Licence : Crunchyroll
  • Saisons : 1
  • Épisodes : 12
  • Durée moyenne par épisode : 24 minutes
  • Statut : en cours
  • Age : 16+

L’histoire en quelques mots

Un univers haut en couleur

Kaede Honjō est une jeune étudiante pour qui les jeux-vidéo n’ont que peu d’intérêt. Mais poussée par son amie Risa Shiramine, elle va se lancer dans le VRMMORPG NewWorld afin de passer du temps avec elle. Petit problème, son amie ne peut l’aider à débuter car occupée par un examen important. C’est donc seule que Kaede va créer son personnage nommé Maple, dans cet univers qui lui est totalement étranger. Ne voulant pas souffrir, elle place alors tous ses points de caractéristiques dans la défense de son personnage et choisit la classe de porteuse de bouclier afin de pouvoir encore mieux se défendre. Mais ces choix font de Maple un personnage très lent et presque incapable de causer des dégâts aux monstres tout en la rendant presque invincible car ne subissant aucun dégât de ces derniers. Avec le temps, Kaede apprendra à apprécier le monde de NewWorld et son personnage, et commencera à débloquer des compétences inédites qui feront d’elle l’un des personnages les plus puissants de ce monde virtuel.

Du Sword Art Online mais sans les conséquences

Des costumes très axés sur le fan service

Bofuri surf sur la vague des séries traitant de VRMMORPG – ces jeux de rôle massivement multi joueurs en réalité virtuelle du genre Sword Art Online – mais avec une grande différence cependant. Car dans Bofuri, on reste dans un jeu-vidéo tout au long de la série et les conséquences de la mort d’un personnage sont nulles, si ce n’est d’être exclu momentanément d’un évent ou de retourner au début d’une quête. Alors que d’autres séries du genre liaient la mort du personnage avec la mort du joueur dans le monde réel, Bofuri fait le choix de ne pas lier les deux. Si ce n’est pas en problème en soi, cela désamorce cependant toute la tension qui essaie tant bien que mal de se mettre en place car les protagonistes, même s’ils sont en danger lors d’affrontements, restent des personnages de jeu-vidéo et leur mort n’a rien de problématique. La série essaie cependant de monter la tension lors des combats contre de puissants adversaires, appuyée par des musiques épiques et une mise en scène de qualité. Mais au final, on en revient toujours au même point : c’est un jeu-vidéo et peu importe s’ils gagnent ou perdent le combat, il n’y aura aucune conséquence pour les héros.

Avis de la Rédac’

Keul : Cette série m’avait été chaudement recommandée par l’un de nos lecteurs, mais avec la mise en garde : « Attention, c’est du Sword Art Online mais sans la mort. » Autant dire que c’est avec une certaine méfiance que j’ai commencé cette dernière. Dès le début, le concept de Bofuri m’a paru sympathique, même si je me doutais qu’il ne mènerait pas bien loin au final. L’humour est bien présent et Maple à ses débuts est agréable à suivre. Sa découverte du monde virtuel, sa manière de réfléchir aux problèmes posés par le jeu qui est systématiquement à l’inverse des joueurs professionnels sont très bien amenées et traitées de manière intelligente.

Des transformations qui font de la surenchère de puissance comme ici avec le dieu mécanique

A mesure que la série avance cependant, Bofuri a tendance à amonceler les clichés du genre avec une surenchère de puissance qui casse un peu les débuts prometteurs de la série. Les nouvelles formes récupérées par Maple (Demon, Ange, Dieu-mécanique…) rendent le personnage tellement cheaté que le suspens des combats – déjà peu présent – devient totalement absent. Ajoutez à cela que la mort n’a – comme nous l’avons déjà dit – aucune incidence dans ce monde et sur les personnages, et il devient difficile de voir où la série veut en venir. Bien dommage car les graphismes et les musiques sont dans la moyenne haute du genre, avec certaines mises en scènes magnifiques qui sortent clairement du lot. Au final, Bofuri n’est pas une mauvaise série et est même agréable à regarder. Mais ne vous attendez pas à du suspens ou des enjeux conséquents car vous serez déçus.

Bande annonce

Sources