Cagaster of an Insect Cage nous plonge dans un monde post-apocalyptique où l’humanité survit face à un fléau changeant les êtres humains en insectes anthropophages.
Informations techniques
- Titre original : Mushikago no Kagasuteru, 虫籠のカガステル
- Titre français : Cagaster of an Insect Cage
- Date de sortie : 6 février 2020
- Réalisateurs : Koichi Chigira
- Scénariste : Tiré du manga de Kachō Hashimoto
- Musiques : Hitomi Kuroishi
- Studio d’animation : Gonzo
- Genre : Action, Aventure, Post-apocalyptique, Science-fiction
- Origine : Japon
- Saison(s) : 1
- Épisodes : 12
- Durée moyenne par épisode : 23 minutes
- Statut : en cours
- Âge : 16+
L’histoire en quelques mots
A la fin du XXIe siècle, une étrange maladie fait son apparition sur Terre. Nommée le « Cagaster », elle transforme les Hommes en monstrueux insectes tueurs qui s’attaquent ensuite aux humains pour s’en nourrir. Touchant une personne sur mille, cette maladie provoque la mort de près des deux tiers de la population mondiale et instaure un climat de crainte et de suspicion chez les survivants. La raison ? Il est impossible de savoir qui porte celle-ci en lui avant qu’il ne se transforme.
C’est dans ce monde dangereux que vit le jeune Kidow, un spécialiste dans l’extermination de ces créatures. Un jour, il sauve une jeune fille du nom d’Ilie, miraculeusement vivante après l’attaque d’un essaim d’insectes. Cet acte de bonté va changer sa vie à tout jamais alors que la jeune fille semble étrangement liée aux insectes.
Une ambiance sombre et oppressante
Cagaster of an Insect Cage pose rapidement le décor de son univers post-apocalyptique. Le monde est en ruine, cloîtré dans des cités aux hautes murailles, et combat pour survivre aux attaques d’insectes. Des pilleurs sillonnent les routes pour récupérer les possessions des malheureux tués lors de leurs déplacements. Les attaques sont nombreuses, violentes, et les survivants très rares.
Mais plus encore que cette menace venue de l’extérieur, c’est celle venue de l’intérieur qui oppresse le plus le spectateur. Personne ne sait quand un humain se changera en Cagaster. Les hommes se soupçonnent et se trahissent, finissent par perdre la raison et s’attaquer les uns et les autres.
Le pire restant encore la limite de temps qui fut décidée par les gouvernements concernant le fait de rester humain lors de la transformation. Une fois celle-ci débutée, le Cagaster doit être éliminé dans les vingt minutes, temps pendant lequel l’insecte est encore vulnérable aux lames, avant que sa carapace ne se développe. C’est lors de l’apparition des ailes qu’il perd son statut d’humain. Le tuer n’est alors plus considéré comme un meurtre, mais comme une extermination. C’est rude, mais terriblement efficace.
Avis de la rédac’
Keul : Quand on voit une série japonaise avec des insectes comme créatures principales, on peut s’inquiéter. Connaissant les bizarreries que ceux-ci peuvent produire, un tel choix est la porte ouverte à toutes les dérives. Heureusement, Cagaster of an Insect Cage évite celles-ci pour se cantonner les insectes à des monstres anthropophages sans réelle volonté propre. C’est un soulagement !
L’histoire reste assez banale cependant. On a un énième jeune héros qui sauve une jeune demoiselle qui se trouve être la clé qui va sauver le monde. Ne vous attendez pas à du grandiose de ce côté. Cela reste cependant efficace et la série a le mérite de placer les éléments scénaristiques de manière intelligente et échelonnée. Le début est assez posé. On prend le temps de développer l’univers, de découvrir le quotidien des survivants et les cassures de la société. Puis, au fur et à mesure des révélations, l’action prend le pas sur le récit jusqu’au point d’orgue final.
J’avoue avoir un peu de mal avec l’animation qui me semble hachée et mécanique pour les personnages qui sont entièrement en 3D. Ceux-ci dénotent d’ailleurs dans les décors car leur style d’animation entre les deux est très différent. Ceci se confirme d’ailleurs lors des scènes importantes qui passent toutes en 2D et qui claquent bien plus que le reste.
Le rendu final est positif, même si la série ne se démarque pas des autres du genre. Ce petit manque de signature propre au studio d’animation est bien dommage mais la série reste agréable à regarder.
Mikaua : J’ai connu Cagaster lors de sa sortie en manga en 2014. Cette série courte de 6 tomes est sortie en indépendant, hors des grandes maisons d’édition japonaises, ce qui n’est pas une mince prise de risque. Et cette série est arrivée jusque chez nous ! Alors quand j’ai vu apparaître la série animée, j’ai été agréablement surprise, et j’ai été très contente pour l’auteur.
Au niveau du scénario, Cagaster ne révolutionne pas le genre, avec notamment son héros bourru, mais, ainsi que le dit mon collègue Keul, c’est plutôt bien amené. On s’attache aux personnages malgré, ou peut-être même à cause de la possibilité dérangeante de les voir se changer en insectes à n’importe quel moment. Arriver à montrer leur humanité malgré les évènements est la partie la plus intéressante de l’univers.
Si le graphisme rappelle assez bien celui du manga, j’ai eu le même problème que Keul avec l’animation et le fait d’avoir mis les personnages en 3D. Si c’est bien adapté pour les insectes, qui semblent plus vrais que nature, sur les humains, ça leur donne une raideur très désagréable au visionnage, on croirait voir des marionnettes par moments.
Une série plutôt agréable au final, qui offre une bonne adaptation d’un manga indépendant fort sympathique.
Bande annonce
Sources des images
- A la une : https://www.netflix.com
- Autres : https://www.imdb.com
1 commentaire
Lisa · 17 juillet 2023 à 18 h 23 min
On pourrait avoir une seson 2 cette série est juste incroyable ! Vraiment je recommande à 100 %