Arashiyama (qui pourrait être traduite littéralement par Montagne de la Tempête) était jadis employée par les empereurs comme lieu de calme et de quiétude. Aujourd’hui lieu de promenade favori des japonais et touristes en tout genre, la ville est également devenue le lieu d’implantation de nombreuses maisons suburbaines. En réalité, Arashiyama n’est pas réellement une ville, mais plus un lieu-dit du nord de l’arrondissement Nishikyō, qui se trouve à l’ouest de Kyoto, au pied du mont Arashi dont il porte le nom. Depuis la ville de Kyoto, il ne vous faudra qu’une grosse demi-heure pour y arriver et bénéficier d’un lieu de promenade hors du commun et une atmosphère assez éloignée des quartiers plus touristiques de Kyoto.
Notes de voyage : En réalité, il est tellement simple d’arriver à Arashiyama que nous y sommes arrivés en nous perdant lors de l’un de nos voyages en bus depuis Kyoto. Recherchant le studio de la Toei, nous avons dépassé notre arrêt pour arriver en vue du Pont du Togetsukyo et du marché d’Arashiyama. Au final, ce fut une belle trouvaille qui nous a grandement facilité la visite à la bambouseraie le lendemain.
Pour vous aider : Une petite map en anglais pour vous orienter sur place
La forêt de bambous de Sagano
Le Pont de Sagano sert de ligne de démarcation pour la région. Au nord de ce pont se trouve la région de Sagano alors que le Sud est composé d’Arashiyama et des montagnes d’Arashi à proprement parler. Avant d’accéder à la forêt de bambou, on passe par une petite ville dont les trottoirs sont en grande partie occupés par des cerisiers. Depuis la gare, quelques minutes à pied suffisent pour rejoindre la rue principale qui permet d’accéder à la bambouseraie ou au pont Togetukyo.
Notes de voyage : Les amateurs de fingerfood pourront également s’en donner à cœur joie au niveau de la gare de Sagano, qui propose divers mets à l’emporter. Vous pourrez vous procurer des glaces artisanales, des raviolis de porc et autres brochettes de poissons sur piques et des mochi traditionnels à un nombre incalculable de parfums.
La rue principale comprend de nombreux magasins et restaurants typiques de la région, mais bien souvent bondés de touristes japonais et étrangers.
Ces magasins ont encore gardé – du moins pour la plupart – leur aspect traditionnel. S’il a de la chance, le visiteur pourra même prendre le temps d’admirer les artisans en plein travail. On y trouvera de la porcelaine fine, des kimonos traditionnels ainsi que de nombreux éventails et ombrelles en tout genre.
Notes de voyage : Comme c’est le cas dans de nombreuses villes touristiques, des magasins proposent des kimonos en location afin tous puissent se balader en costume traditionnel. Ces magasins vendent également des accessoires comme des Geta (chausses en bois ou en paille tressée), des Zori (sandales en tissu), des Tabis (chaussettes ayant le gros orteil séparé des autres) ou encore des Obi (ceinture large et longue faite en tissu). Certains de ces magasins proposent également des Yukata (sorte de kimono d’été léger) ainsi que des kimono à la vente.
Au nord de la ville, on accède à la bambouseraie de Sagano par une petite ruelle. Traverser la forêt permet d’accéder à la villa Okoshi Sanso, villa d’une ancienne célébrité qui peut être visitée.
Notes de voyage : L’entrée de la forêt de bambou n’est pas spécialement simple à trouver, même si de nombreux panneaux indiquent la direction à suivre. Heureusement, il suffit généralement de suivre les visiteurs japonais habillés en kimono, car presque tous s’y rendent pour s’y balader. Si vous avez de la chance, vous pourrez également assister à des photographies de mariage en tenues traditionnelles, le lieu étant particulièrement prisé des japonais pour ce genre de cérémonies.
Notes de voyage : Une fois à l’intérieur de la forêt, on est frappé par le calme qui y règne et par la beauté du lieu. On avance sur un chemin sinueux et on perd la notion du temps jusqu’à la sortie du temple, qui mène directement à d’autres lieux de promenade comme le Kameyama Koen. Au milieu de la forêt, au détour d’une courbe, on peut également tomber sur ces cimetières si particuliers, faits de pierres dressés avec les bâtons de prières.
Kameyama Koen
La sortie de la bambouseraie est l’occasion de découvrir le parc de Kameyama et ses sentiers pittoresques qui descendent jusqu’à la rivière Oi Gawa. Particulièrement apprécié au printemps pour ses cerisiers en fleur et en automne pour ses érables aux couleurs chatoyantes, Kameyama Koen est également un parc où l’on peut observer des singes en liberté. En descendant ce chemin fait d’anciens escaliers et de sentiers de pierre, on débouche sur le Pont Togosukyo et sur le Nakanoshima Koen. Petite particularité de l’Oi Gawa, celle-ci est réputée pour ses pêcheurs, qui emploient des cormorans dressés pour attraper leurs poissons. Il ne sera donc pas rare de découvrir certains de ces oiseaux en liberté le long des rives de cette rivière.
Notes de voyage : La météo n’ayant malheureusement pas été notre alliée le jour de notre visite dans le parc, nous n’avons pas vu l’ombre d’un singe sur place. Quelques cris au loin témoignaient de leur présence, mais rien de plus. Par contre, pour ce qui est des sentiers de balades et des escaliers anciens usés par le temps et les intempéries, nous étions servis. Tout est calme, la nature nous entoure et on découvre de petites perles de places pour nous reposer. Certaines maisons d’habitants proposent même des dégustations de thé. L’arrivée au sommet (qui ne se fait pas sans mal non plus si vous n’êtes pas un tant soit peu sportif), vous donne une vue imprenable sur le Pont Togosukyo et les petits bateaux qui pratiquent la pêche à l’aide des cormorans.
Le Pont Togetsukyo
Le Togetukyo ou « pont qui traverse la lune » reste l’un des endroits remarquables de Sagano. Ce pont de bois possède la particularité de couper la rivière là où celle-ci change de nom, passant de Hozu-gawa pour devenir la Katsura-gawa. La rivière Hozu peut d’ailleurs être descendue en petit bateau de bois sur un trajet de plus de 15 kilomètres pour une durée de deux heures environ. On peut également découvrir la rivière et ses alentours dans un ancien train trolley nommé le Torokko (« Romantic train » en anglais)

Le Pont Togetsukyo
Sources : http://japanphototrip.com/togetsukyo_bridge/
Notes de voyage : Lors de notre visite, nous avons pu constater que le pont était presque noir de monde et que la majeure partie des visiteurs étaient de jeunes filles en kimono traditionnel. Nous n’avons appris que plus tard qu’il existait une tradition particulière qui se déroule chaque mois de mars et qui consiste, pour les jeunes filles de 13 ans, à traverser le pont en kimono à longues manche pour aller prier au temple.
8 commentaires
Daraven · 6 avril 2017 à 18 h 06 min
Eh bien voici la suite ! Je dois dire que vous avez sélectionné vos lieux de visite avec soin pour le moment car Sagano est effectivement l’une des visites incontournables quand on voyage dans le Kanto. Vous n’avez pas eu la chance d’apercevoir les singes ? C’est peut être mieux ainsi car ils peuvent se sentir agressés par la présence des touristes et devenir un peu agressifs. Si en plus de ça vous avez le malheur de transporter de la nourriture alors il vous faut être deux fois plus vigilants. Bref que de souvenirs, merci de me les rappeler par vos articles.
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