Dans Code Quantum, le docteur Samuel Beckett se promène à travers le temps, passant de la peau d’un personnage à un autre en espérant réparer les erreurs du passé. Et il espère chaque fois que son prochain saut dans le temps le ramènera chez lui et lui rendra enfin son vrai visage.
Fiche technique
- Titre original : Quantum Leap
- Pays d’origine : USA
- Première diffusion : 1989
- Genre : Science fiction, Action, Comédie, Drame
- Nombre de saisons : 5
- Nombre d’épisodes : 97
- Âge recommandé : Tous publics
- Etat : Série terminée
A quoi s’attendre
Le docteur Samuel Beckett travaille sur les voyages dans le temps, et crée pour cela un accélérateur temporel au sein du projet Code Quantum. Voulant prouver ses théories, il utilise lui-même l’accélérateur – alors qu’il n’a pas encore été testé – et tente une transmutation.
Suite à son expérience, Sam se retrouve projeté dans le passé, sa conscience venant prendre place dans le corps d’un pilote d’essai tandis que la conscience de ce dernier se retrouve dans le corps du docteur Beckett. L’expérience est donc un succès… excepté sur un point d’importance : impossible de rapatrier Sam, qui se retrouve coincé dans le passé. Ziggy, le super-ordinateur du projet Code Quantum, émet alors une hypothèse : le processus de retour serait bloqué par une erreur ou injustice concernant la personne dans laquelle s’est transmuté Sam, et la réparer permettrait alors de lancer une nouvelle transmutation.

Parfois en homme, parfois en femme, Sam fera toujours son maximum pour aider ceux qu’il remplace, jusqu’à monter sur scène !
C’est ainsi que commence le voyage de Sam : à chaque nouveau saut dans le temps, il tâchera de réparer les erreurs du passé, permettant ainsi de lancer la nouvelle transmutation et espérant à chaque fois que le saut suivant sera celui qui le ramènera chez lui, dans son propre corps.
Le meilleur ami du docteur Backett, l’amiral Albert Calavicci – dit Al – se servira, lui, de la chambre d’induction du projet Code Quantum pour projeter une image de lui-même après de Sam sous la forme d’un hologramme. Il ne peut interagir avec rien, et n’est visible et audible que de son ami, mais il peut lui apporter de précieux renseignements en puisant dans la gigantesque base de données de Ziggy, ainsi que dans son expérience personnelle – qui est aussi diverse et haute en couleur qu’Al lui-même. Mais surtout, il sera le soutien moral indéfectible de son ami, le soutenant à travers toutes ses épreuves, et se démènera de son côté pour éviter à tout prix que le projet Code Quantum se voit couper les vivres avant que son ami ne revienne.

Comme personne ne l’entend ni le voit, Al ne se gêne jamais pour exprimer ce qu’il pense sur les gens que croise Sam.
Petits plus
– Nominé pour 43 récompenses, Code Quantum a été lauréat de 17 récompenses, dont 6 Emmy Awards et 2 Golden Globes (Meilleur premier rôle – Scott Bakula, Meilleur second rôle – Dean Stockwell)
– Plusieurs séries ayant Scott Bakula comme acteur principal ont invité Dean Stockwell dans un épisode pour pouvoir réunir le duo d’acteurs.

Al – en grand uniforme – et Sam, un duo qui fonctionne à la fois malgré et grâce à leurs différences
– On retrouve un clin d’oeil à la série dans le jeu T.I.M.E Stories : l’officier instructeur s’appelle Robert Calavicci, et l’un des robots a pour nom Sam.
Avis de la Rédac’
Mikaua – Code Quantum est l’une des deux séries de mon enfance – avec MacGyver – qui passait avant toutes les autres, et que je n’ai jamais cessé d’apprécier. Code Quantum a permis, au travers des diverses époques et des diverses transmutations de Sam, d’aborder les sujets les plus divers, allant du racisme au harcèlement sexuel, le tout avec beaucoup de tact et de respect. Côté protagonistes, le duo Sam et Al fonctionne extrêmement bien, entre d’un côté le scientifique prodige souvent qualifié par son ami de « boy-scout » – forcément, quand on intègre l’université avec plusieurs années d’avance, on a moins l’occasion de faire des frasques – et de l’autre l’amiral grand amateur de femmes au parcours chaotique. Tous les deux sont très sympathiques, et leurs histoires respectives vont se dévoiler de plus en plus au fil des épisodes, leur donnant une profondeur qui manque cruellement dans de nombreuses séries modernes. Parce qu’on les connaissait si bien, on se retrouvait d’autant plus attaché à ces deux personnages et le plaisir de les retrouver à chaque nouvel épisode n’en était que plus grand. Je me souviens avoir moins aimé l’introduction des antagonistes récurrents provenant d’un projet concurrent lors de la cinquième saison : Alia (qui effectue les sauts, mais apparemment pas de son plein gré) et son hologramme Zoey. On y avait perdu un peu ce côté très humain de la série, ces dizaines d’histoires personnelles que le duo avait pu mettre sur les rails d’un meilleur futur. Mais la série avait pu finir sans être gâchée par cet ajout. Au final, Code Quantum est une excellente série qui a plutôt bien vieilli dans son scénario et son concept, et que je recommande à tous !
Keul : Code Quantum est l’une des séries avec lesquelles j’ai grandi et que j’ai bien dû voir deux ou trois fois dans le désordre (la faute aux chaînes de télévision qui prenaient un malin plaisir à arrêter une saison au milieu pour recommencer au premier épisode). J’en garde cependant un très bon souvenir et je trouve, encore aujourd’hui, l’idée générale de la série très bien pensée. La mise en scène, la recherche d’information par Sam qui devait tant bien que mal aider de pauvres gens qu’il rencontrait sans griller sa couverture, et surtout les sujets abordés, avaient quelque chose d’avant-gardiste pour l’époque. D’autres séries devraient s’en inspirer pour donner un peu de profondeur à leur scénario.
Générique
Sources
– La page Wikipédia de la série
– La série
Source des photographies :
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