« Cœur de dragon », ou « Draco : La Légende du dernier dragon » au Québec (Dragonheart dans sa version originale), est un film américain réalisé par Rob Cohen. Film de fantasy qui retrace les aventures d’un chevalier qui deviendra ami et partenaire avec le dernier des dragons encore en vie, celui-ci est traité avec un mélange de sérieux et d’humour très plaisant.
Ce film est souvent considéré comme un grand classique du film fantasy par la communauté geek, bien qu’on lui reproche certaines petites incohérences. Il a reçu deux distinctions, bien que son accueil lors de sa sortie ait été mitigé auprès du grand public.
Informations techniques
Date de sortie : 30 octobre 1996, (1h 43min)
Réalisateur : Rob Cohen
Scénario : Charles Edward Pogue
Avec : Dennis Quaid, Sean Connery (Draco), Dina Meyer
Bande originale : Randy Edelman
Genre : Fantastique (fantasy), Comédie
Nationalité : Américain
Récompenses : Saturn Award du meilleur film fantastique ; Satellite Award des meilleurs effets visuels
Résumé de l’histoire
En l’an 984, alors qu’une révolte paysanne vient d’éclater en Angleterre, le roi tyrannique est tué et son fils Einon, gravement blessé par une paysanne. Alors que tous les espoirs de voir ce dernier survivre semblent perdus, la mère du jeune homme fait conduire son fils auprès d’un dragon, qu’elle implore de sauver son enfant. La majestueuse créature décide alors d’accéder à sa requête et, pour sauver Einon, lui offre la moitié de son cœur.
Quelques années plus tard, Einon a grandi, et a pris la place de son père. Malheureusement pour son peuple, Einon se révèle encore plus cruel que lui, et ses sujets vivent des heures noires sous son joug. Bowen, ancien tuteur d’Einon et chevalier de l’ancien code, est devenu un chevalier renégat et aigri, qui a juré d’exterminer tous les dragons de la terre. En effet, il pense que le cœur du dragon a corrompu son jeune disciple, et il est bien décidé à faire payer le dragon responsable. Durant sa quête de vengeance, Bowen rencontre un moine poète appelé Gilbert de Glockenspur qui décide de s’attacher à ses pas, bien décidé à relater l’aventure de ce chevalier pas comme les autres – et cela au grand dam de Bowen, qui ne veut pas s’encombrer de cet érudit maladroit.
Bowen continuera son œuvre destructrice jusqu’à ce qu’il tombe face au dernier survivant de la race draconique. Celui-ci n’est autre que Draco, le dragon qui a partagé son cœur avec le Roi Einon. S’ensuit un combat terrible, au cours duquel Bowen doit s’avouer vaincu.
Heureusement pour notre chevalier, Draco n’a rien d’une brute sanguinaire. En fait, bien qu’il n’en dise tout d’abord rien à Bowen, le dragon craint la mort plus que tout : il avait espéré rapprocher les dragons et les humains par son geste, mais il a au contraire provoqué la fin de sa race. A sa mort, il risque donc de se voir refuser l’accès au paradis des dragons, et ainsi de disparaître, comme s’il n’avait jamais existé. Afin d’éviter cela, Draco propose donc à Bowen de s’associer : le dragon fait mine de s’attaquer à un village, l’ancien chevalier arrive pour débarrasser les villageois de la « terrible bête », et fait ensuite semblant de tuer Draco. Il empoche alors la récompense et les deux complices se rejoignent un peu plus loin, hors de vue, avant d’aller recommencer leur manège ailleurs.
Cette curieuse association fera naître entre le chevalier et le dragon une amitié qui, toute impossible qu’elle pouvait paraître, n’en sera que plus solide.
Au cours d’une de leurs « tournées », Draco et Bowen rencontrent Kara, une jeune paysane dont le père a été tué par Einon. Elle essaie de monter une révolte contre le tyran, mais avec, hélas, peu de succès. Elle demande à Bowen de l’aider, mais le chevalier n’a aucune intention de se battre pour une « cause perdue » et laisse la jeune femme, s’attirant quelques commentaires bien senti de Draco sur les devoirs d’un vrai chevalier.
Peu après cette rencontre, Bowen croise le chemin d’Einon. Le jeune homme, imbu de lui-même, ne résiste pas à la tentation de provoquer son ancien maître et tous les deux se battent alors. Lors de ce duel, Bowen découvre à quel point il se trompait : lui qui croyait qu’Einon adhérait aux mêmes principes de chevalerie que lui, à l’origine, il apprend de la bouche même d’Einon que ce dernier lui avait menti tout du long, dans le seul but d’apprendre auprès de lui le maniement des armes. Abasourdi, le chevalier comprend enfin que sa cruauté n’a rien à voir avec le cœur qu’il avait reçu du dragon.
Suite à cet affrontement, et grâce au dragon, qui ravive dans le cœur du chevalier les valeurs d l’Ancien code qu’il chérissait tant, Bowen et Draco se joignent à la révolte de Kara. Ensemble, ils lèvent une armée pour mettre fin à la tyrannie d’Einon.
Malheureusement, Einon et Draco partagent le même cœur, et ce qui blesse l’un blesse également l’autre. Bowen se rend compte que Draco doit mourir pour que Einon meure lui aussi.
[spoiler=fin du film]Le film se conclut avec le sacrifice de Draco et, avec lui, la fin de l’ère des dragons, ainsi que de la tyrannie d’Einon.[/spoiler]
Le saviez-vous ?
Afin de rendre Draco plus sympathique et lui donner des expressions plus humaines (et ainsi lui permettre plus facilement d’exprimer des émotions), le « visage » du dragon fut modelé à partir de l’homme qui lui prête sa voix dans la version originale : Sir Sean Connery, en personne.
Avis de la Rédac’
Cœur de Dragon nous propose une relation d’amitié extraordinaire entre deux représentants de races que tout oppose. Débutant par une haine farouche, cette relation se construira petit à petit au fur et à mesure que les deux héros se découvriront des points communs. L’histoire se déroule sous un fond d’humour et les effets spéciaux utilisés sont de bonne qualité pour l’époque. La physionomie et les mouvements du dragon sont proches de ce que l’on trouve dans les descriptions fantastiques et traitées avec brio. Le scénario, bien que classique, fonctionne toujours aussi bien et le film reste prenant dans l’ensemble.
Un classique à ne pas manquer pour augmenter votre culture générale du monde des geeks.
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