Envie d’un petit jeu sympa à faire à l’heure du café, en famille ou entre amis ? Sortez « Comment j’ai adopté un gnou » et c’est parti pour de franches rigolades autour d’histoires inventées sur le vif, grâce à des cartes thématiques et à des dés-connecteurs.
Informations techniques
- Titre : Comment j’ai adopté un gnou
- Type : Improvisation
- Créateur : Yves Hirschfeld et Fabien Bleuze
- Édition : Le droit de perdre
- Année : 2017
- Jeu lié : Comment j’ai adopté un dragon
- Nombre de joueurs : 3 à 8
- Durée d’une partie : 15 à 30 minutes
- Label : 8 à 88 ans
- État actuel : Disponible
Comment ça se joue ?
Le premier joueur choisit au hasard l’une des quatre cartes thèmes (de A à D) et lance ensuite les deux dés numérotés. Ces deux chiffres vont indiquer aux joueurs les deux thèmes entre lesquels il pourra choisir : par exemple, en tirant un 1 et un 2, il pourra choisir entre les thèmes 12 et 21 de la carte. Sur la carte D, cela équivaut à choisir entre « La fin du monde, c’est mardi » et « Je connais personnellement la princesse des neiges ». Il y a deux cas spéciaux qui peuvent changer l’attribution du thème : si le joueur fait un double 6, il doit obligatoirement raconter « Comment j’ai adopté un gnou » ; s’il fait n’importe quel autre double, ce sont les autres joueurs qui vont lui proposer des thèmes, et il pourra choisir celui qui l’inspire le plus.
Celui qui raconte lance ensuite le dé-connecteur jaune, qui lui donnera le début de son histoire – par exemple « tu vas pas me croire ». A lui ensuite d’inventer son histoire, en se servant si besoin des autres dés-connecteur (dans l’ordre du plus clair au plus foncé).
Le dé noir permet une variante dans la manière de jouer : les autres joueurs peuvent l’utiliser à tout moment pendant l’histoire racontée pour prendre la parole et compliquer la tâche du conteur. Ce dernier devra adapter son histoire et poursuivre ensuite sur sa lancée. Le dé noir peut être lancé maximum trois fois par histoire, par le même joueur ou par plusieurs.
Une fois l’histoire terminée, le joueur-conteur va lancer un des dés numérotés pour savoir combien de points il gagne pour son histoire – oui, ce système peut se révéler injuste, mais le métier de conteur est ingrat ! Si les autres joueurs estiment que l’histoire valait plus que cela, ils peuvent permettre au conteur de lancer le second dé numéroté, et les deux résultats s’additionnent alors pour donner le score final.
Ensuite, c’est au joueur suivant de lancer les dés numérotés, choisit son thème et raconte son histoire. Une fois que le tour de table est bouclé, la partie est terminée et le joueur ayant le plus haut score est considéré comme ayant (peut-être) raconté la meilleure histoire. La partie suivante peut commencer !
Et pour ceux qui en veulent plus, le jumeau de ce jeu, « Comment j’ai adopté un dragon », qui fonctionne sur le même principe, permettra d’explorer de nouveaux thèmes avec des dés différents, pour prolonger le plaisir !
Avis de la Rédac’
Mikaua : « Comment j’ai adopté un gnou », ou juste « jeu du gnou » comme en est venue à l’appeler la rédaction de Geek-It, est un excellent jeu pour développer l’imagination et l’improvisation : bref, pour s’entraîner au roleplay. Certains thèmes sont plus sages que d’autres, ce qui peut aider ceux qui ont moins d’assurance dans l’art de conter, mais la plupart du temps il suffit de se lancer et l’histoire se mettra à couler d’elle-même. Pas besoin de se prendre au sérieux, les histoires les plus loufoques sont souvent celles qui marchent le mieux car le but est surtout de rire ensemble ! Je me souviendrai longtemps de mon premier thème tiré : la guerre des grands-mères. J’ai tourné ça en une histoire de nonna italiennes qui s’affrontaient pour savoir qui avait la meilleure recette de sauce bolognaise. Ça vous donne une idée du genre d’improvisation que peut offrir ce jeu !
Xefed : Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre, aussi je me suis lancée dans la partie sans a priori. Dans le genre, cela m’a un peu rappelé « Oui Seigneur des Ténèbres » dans le sens où il faut pas mal baratiner et improviser au fur et à mesure. Il n’est donc pas nécessaire de trop se concentrer et il suffit de se lancer pour passer un bon moment. Au final, le résultat de l’histoire importe peu tant qu’on s’amuse. Un jeu très intéressant, encore plus pour les plus jeunes pour leur permettre de s’initier à l’art de raconter des histoires en s’amusant.
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