Dark Grimoire nous fait suivre les aventures d’Alti Gold, un jeune étudiant en magie qui se retrouve – bien malgré lui – en possession d’un grimoire de magie interdite qui lui causera bien des ennuis.

Informations techniques

Dark-Grimoire tome 1

Le tome 1 de la série

  • Titre original : Grimoire no Niwa -グリモワールの庭
  • Titre traduit : Dark Grimoire
  • Auteur: Haru Sakurana
  • Type: Shōnen
  • Sous-catégorie : Mangas
  • Origine : Japon
  • Genre: Aventure, Fantastique
  • Editeur VF: Kana
  • Sens de lecture : Japonais
  • Année (VF): 2018
  • Nombre de volumes parus: 4
  • Statut: Terminée
  • Âge conseillé : 14 ans et +

Pour vous mettre en appétit

Atli Gold est un jeune étudiant dans une école qui enseigne l’ingénierie magique, très régulée par un groupe de magiciens puissants qui tentent d’éviter les drames survenus quelques années plutôt alors que la magie était libre d’accès. Aujourd’hui, cette dernière n’est utilisable que par quelques élus qui ont suivi un cursus scolaire très strict et qui ont obtenu leur permis de pratiquer. Certaines branches, grimoires ou sorts sont considérés comme interdits.

Un soir, alors qu’il rentre dans sa chambre, Atli constate que l’un de ces grimoires interdits a été mystérieusement abandonné au milieu de ses affaires. Sachant que le seul fait de posséder l’un de ces grimoire est passible de la prison à perpétuité, voire même de la peine de mort, Atli va chercher par tous les moyens à se débarrasser de cet encombrant ouvrage. Mais pas facile de faire disparaître un objet aussi gênant sans attirer les soupçons des autres élèves et des professeurs, plus encore quand les examen pratiques sur le terrain sont prévu pour le lendemain…

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Un petit exemple de planche proposée dans le tome 1.

Avis de la Rédac’

Keul : Avec Xefed, nous avions découvert ce manga à l’occasion du Salon du Livre et de la Presse l’année dernière, et la couverture nous avait attiré l’œil immédiatement. La lecture du petit résumé avait achevé de nous convaincre et nous nous étions lancés dans sa lecture avec plaisir. Dans l’ensemble, la série m’a bien plu, même si l’histoire m’a fait craindre à un moment donné de partir dans les clichés les plus convenus du genre. Le dessin, de découpage et les transitions sont bien faites et propres. Les planches s’enchaînent de manière fluide et agréable, même si on reste dans un classique du genre.

On reste tout de même sur une histoire assez simple : un étudiant en magie tombe sur un grimoire de magie interdite et va devoir s’en servir pour sauver un ami quand celui-ci est mortellement blessé, alors qu’à la base il ne désirait qu’une chose, s’en débarrasser. Petit effet supplémentaire, la magie interdite employée rend son ami immortel. Impossible donc de se débarrasser du livre avant d’avoir régler ce problème. Puis la reliure du livre se déchire et ses pages se dispersent dans le collège. Là, j’avoue m’être dit : eh bien voilà, l’auteur n’a plus d’idée sur la suite du scénario et décide de remplir les pages avec du surfait, dommage. Au final, ça passe, même si le troisième tome, qui exploite cette partie de l’histoire, n’est pas le plus intéressant. Le dernier tome, en revanche, est simplement magnifique, avec des idées vraiment bien amenées, un final grandiose et plein de bonnes petites idées qui permettent de conclure la série de manière propre et efficace. Au final, Dark Grimoire est une bonne série qui mérite qu’on s’y attarde.

Xefed : Comme Keul, j’ai découvert cette série quelques temps après sa sortie mais je m’était arrêtée au tome 1 durant un bon moment. Même si l’histoire m’a bien intéressée, j’ai un peu bloqué sur les deux personnages, qui ont des caractères un peu cliché sur les bords. Leur relation, qui tend parfois sur un yaoï ,est assez soûlante même si on pouvait s’attendre à ce genre de chose dans un manga qui place l’intrigue dans un pensionnat pour garçons. J’ai finalement décidé de terminer cette série pour ne pas finir sur une mauvaise impression.

Au final, j’ai été assez impressionnée par rapport à l’univers que l’auteur à développer, même si celui-ci reste en sous-texte par rapport à l’histoire des protagonistes. J’ai particulièrement apprécié le groupuscule « terroriste » qui veut que la magie soit utilisable par tous. Ça permet de se poser pas mal de questions par rapport au gouvernement en place. On en vient même à ne plus vraiment savoir qui sont les « méchants » de l’histoire. Le développement des personnages s’éloigne quelque peu des clichés du départ et l’histoire est finalement bien plus complexe que ce que le premier tome nous propose. Pour conclure, je dirais que j’ai bien fait de terminer cette série, car même si elle n’est pas la meilleure série sortie cette année-là, elle propose quelque chose de vraiment intéressant.

Mikaua : A voir Keul et Xef tellement intéressés par cette série, j’ai fini par jeter un œil à Dark Grimoire moi-aussi. Certains dessins typiques de scènes de yaoï m’ont fait craindre dès le premier tome que la série n’y bascule complètement et que le grimoire ne soit qu’un prétexte à amener l’histoire sur ce terrain-là. Heureusement, il n’en est rien, on dirait même que l’auteur s’amuse comme un petit fou à frôler le yaoï dans deux-trois cases juste pour faire bisquer son lectorat. Donc, niveau scénario, on a une trame plutôt classique mais qui tient bien la route, et un dessin très clair et propre. Une série courte plutôt agréable, avec un univers, comme l’a souligné Xef, vraiment intéressant.

Sources des images

  • Scans
  • Nipponzilla

1 commentaire

Genres et classification du manga - Geek-It · 22 mai 2019 à 16 h 41 min

[…] quelques exemples de mangas appartenant à cette catégorie : Barakamon, Dragon Ball, Dark Grimoire, Dragon Hunter, Dreamland, Dukalyon, Element Line, Final-Fantasy – Lost Stranger, Final […]

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