Avec Dracula de Bram Stoker, j’ai choisi de vous présenter aujourd’hui un livre dont le sujet est à la mode – histoire de ne pas donner une raison aux lecteurs de croire que, dans les bibliothèques, les livres ont forcément 2 cm de poussière accumulée dessus…
De nos jours, en passant au rayon des nouveautés à la librairie, on ne peut que « les » voir : ils sont partout, accommodés à toutes les sauces et pour tous les goûts – même si on vise clairement un public plutôt féminin…
Oui, je parle des Vampires !
Mais rassurez-vous : ce n’est ni de Twilight, ni de True Blood ou d’un de leurs affiliés qu’il sera question. Non, celui dont je vais parler ici est le maître du genre, le vampire originel, dont la célébrité n’est plus à prouver :
DRACULA
de Bram Stoker
Ce grand classique de la littérature d’épouvante paraît pour la première fois en 1897. Eh oui, cela fait donc plus d’un siècle que le comte Dracula hante nos bibliothèques et enflamme l’imaginaire des lecteurs. Et son succès ne semble pas près de s’arrêter !
Dracula est LE vampire par excellence, pour ne pas dire le premier vampire. Si la littérature anglaise a commencé a exploiter le vampire depuis environ 1810, c’est le personnage de Bram Stoker qui, basé sur les anciennes traditions et les légendes, va mettre en place le mythe du vampire tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Mais assez de mise en scène, passons au livre à proprement parler !
Fiche technique
Titre original : Dracula
Genre : Fantastique
Niveau : Bon lecteur
Bibliochimie
Si un alchimiste voulait recréer ce livre dans son alambic, quelles oeuvres proches pourrait-il utiliser comme ingrédient ?
– Une pincée d’histoire, car le personnage de Dracula s’inspire d’un personnage historique réel, Vlad III Basarab, dit l’Empaleur, prince de Valachie
– Les romans gothiques de l’époque (Carmilla, le Château des Carpathes)
– Des mythes roumains
Non, en effet, ce ne sont pas vraiment des oeuvres proches, mais Dracula étant LE vampire classique, de nos jours, j’ai préféré donner les sources d’inspirations de l’auteur.
Scénario
Cette histoire se passe à la fin du 19ème siècle. L’intrigue démarre d’abord au milieu des monts des Carpathes, en Transylvanie, où l’anglais Jonathan Harker vient rendre visite au comte Dracula. Il se trouve que le comte vient d’acheter une villa au coeur même de Londres, et c’est Jonathan qui s’est occupé de la transaction. Au cours de son voyage vers le château, Jonathan sera intrigué de voir les habitants de la région s’acharner à essayer de lui faire faire demi-tour et multiplier les signes contre le mauvais oeil. Au fil de son séjour chez le comte, son inquiétude ira grandissante, jusqu’à ce que, au cours d’une de ses explorations du château, il découvre le comte Dracula gisant dans une caisse…
L’histoire se déplacera ensuite en Angleterre, où la meilleure amie de Mina, la fiancée de Jonathan, sera la première victime du vampire.
Une intrigue qui aujourd’hui semble classique, mais rappelons-nous que l’histoire nous vient de 1897, et qu’elle a donc servi de modèle à toutes les histoires de vampires que nous connaissons aujourd’hui !
Style
Dans ce roman, ce sont les personnages les narrateurs : en effet, le récit est construit comme un assemblage des journaux intimes des différents personnages, avec des ajouts de coupures de quotidiens et quelques lettres. Une construction originale, qui permet au lecteur de vraiment s’immerger dans l’intrigue : on se sent très vite proche des personnages.
Le style d’écriture est un peu difficile pour le lecteur des années 2000, il faut se faire aux tournures anciennes et au vocabulaire de cette époque, mais une fois qu’on s’y est habitué, loin d’être un obstacle il devient un des éléments qui permettent à l’atmosphère de ce roman de pleinement se développer.
Avis de la rédac’
Mikaua – Vous l’aurez deviné, DRACULA est un livre que je recommande à tous les amateurs de littérature d’horreur et plus largement à tous ceux qui aiment lire. C’est un classique incontournable qu’on a vraiment un grand plaisir à découvrir.
Et je me permets un commentaire personnel hautement subjectif : rendez-vous dans 100 ans. Le comte Dracula a de bonnes chances d’être toujours la figure emblématique du vampire, mais je doute fortement qu’on pourra y trouver mention d’un Edward Cullen…
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