Dreamland est un manga, ou plus exactement une bande dessinée française qui s’inspire des codes et du format des mangas japonais et créé par Reno Lemaire, un auteur Montpelliérain. Dans cette œuvre, nous suivons Terrence, un jeune étudiant qui verra sa vie bouleversée quand il parviendra à vaincre sa phobie lors d’un rêve pas comme les autres. Devenant un voyageur du monde onirique de Dreamland, il découvrira alors que ses rêves sont bien plus que ce qu’ils paraissent.
Informations techniques
- Titre : Dreamland
- Auteur : Reno Lemaire
- Origine: France
- Genre: Rêves, exploration
- Type : Shōnen
- Éditeur VF : Pika
- Année: 2006
- Nombre de volumes parus: 17
- Âge conseillé: 12 ans
Pour vous mettre en appétit
Terrence Meyer est un adolescent de 18 ans qui étudie au Lycée Jules Guesde. Adolescent banal, Terrence cache cependant un lourd secret, car sa mère est morte dans un incendie alors qu’il n’était âgé que de 7 ans. Depuis cet événement traumatisant, Terrence est pyrophobe et ne peut donc supporter la vue du feu. Empli de cauchemars dans lesquels il revoit la mort de sa mère et où il meurt brûlé, le sommeil du jeune homme sera un jour perturbé lorsque celui-ci parviendra à surmonter sa phobie. Il deviendra alors ce que les habitants du monde des rêves nomment un voyageur. Les voyageurs sont les humains qui ont réussi à se débarrasser de leur phobie et qui deviennent conscients d’évoluer dans leurs rêves, dans cette seconde réalité nommée Dreamland. Terrence découvrira rapidement qu’il n’est pas le seul voyageur de ce monde et que ce qu’il nomme le monde réel n’est pas aussi éloigné de Dreamland qu’il n’y paraît. De plus, le fait d’avoir vaincu sa phobie semble également l’avoir doté de la capacité à contrôler le feu. Mais quel secrets cache Dreamland et qu’est ce qui attend Terrence au bout de ce voyage onirique ?
Avis de la rédaction
Keul : Avant de commencer ma lecture, j’avoue avoir eu quelques craintes quand à l’univers qui serait développé au fil des tomes. En choisissant le monde des rêves, j’avais peur que l’auteur ait choisit la facilité et qu’il se contente de nous resservir les clichés habituels du genre sans tenter de se démarquer. De plus, le fait de faire n’importe quoi aurait alors pu se justifier par « mais c’est un rêve, donc en s’en moque » et ça, ça n’aurait pas passé. Alors que dire du résultat final ? Eh bien c’est un excellent manga, ou une excellente BD, à vous de choisir. L’auteur a su éviter les pièges de départ et a réussi à poser un univers cohérent dès les premières pages, chose pas si simple quand on évolue dans un univers onirique. Alors non, on n’échappe malheureusement pas à certains clichés, comme des royaumes oniriques qui se basent sur les éléments, mais force est de constater que certains des royaumes visités par nos héros sont totalement inédits – comme, par exemple, les royaumes basés sur les sentiments et les péchés. L’imbrication des deux mondes (celui des rêves et le monde réel) est parfaitement bien maîtrisé. Les personnages réalisent que débloquer certaines situations à Dreamland leur permet d’avancer dans la vie réelle, et vice versa. Cependant, un point m’a pas mal fait tiquer dans ce manga. Pourquoi est-ce que les habitants de Dreamland appellent notre monde le monde réel ? Alors qu’il n’ont jamais quitté le monde onirique, ce point à de quoi étonner, même si ce n’est qu’un détail au final.
Pour ce qui est du dessin, le moins que l’on puisse dire c’est que les deux premiers volumes n’étaient pas spécialement maîtrisés. Le trait était hésitant, et les décors pratiquement absents. Cependant, le dessin s’est très vite développé avec un style aujourd’hui reconnaissable. Les deux premiers tomes ont aujourd’hui été remasterisés et entièrement revus par l’auteur, qui nous offre une œuvre assez proche de séries comme Dragon Ball et One Piece, tout en développant ses propres codes (européens pour une fois) et en apposant sa touche personnelle. Au final, l’auteur nous offre un univers riche, des personnages parfaitement bien développés, un scénario qui tient la route, avec ses propres codes et sa cosmologie, tout en agrémentant son univers de nos codes européens. Un incontournable du genre pour quiconque désire découvrir un Shônen bien de chez nous.
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Genres et classification du manga - Geek-It · 14 juin 2017 à 10 h 31 min
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