Erika et les princes en détresse est une bande-dessinée humoristique d’heroic fantasy bouleversant les stéréotypes de genre en plaçant les femmes au centre du pouvoir !

Informations techniques

Les deux premiers tomes de la séries Erika et les princes en détresse

  • Titre : Erika et les princes en détresse
  • Auteur : Yatuu
  • Origine : France
  • Sous-catégorie : Bande-dessinée
  • Genre : Héroic-Fantasy, Webcomic
  • Éditeur : Autoédition
  • Année: Octobre 2018
  • Nombre de volumes parus: 2
  • Statut: En cours
  • Âge conseillé : Tout âge
  • Langue : Français
  • Site : https://erika-princes-en-detresse.com/

L’histoire en quelques mots

Dans un monde où les femmes détiennent tous les pouvoirs, Erika est la princesse du royaume de Brute, royaume dans lequel la force physique et les compétences au combat vous permettent d’accéder aux plus hautes sphères du pouvoir. Bien décidée à succéder à sa mère, Erika se heurte cependant à un obstacle de taille que ni ses muscles, ni son épée ne sont capables de terrasser. Car pour devenir reine du royaume de Brute, il faut qu’Erika épouse un prince !

Totalement réfractaire au mariage, Erika n’a d’autre choix pour y échapper que de se lancer dans une quête périlleuse donnée par sa mère. Afin de devenir reine, la jeune princesse guerrière devra sauver des princes d’autres royaumes en détresse.

Erika, princesse du royaume de Brute

Mais même si cette quête est une chance pour Erika de faire ses preuves, elle n’en est pas moins une opportunité pour sa mère, qui espère bien que l’un desdits princes finisse par faire changer d’avis à sa fille.

Statut social, liberté et revisite des contes au programme

Comme vous pouvez vous en douter, le fil rouge principal de la série tournera autour du statut social des habitants du monde dans lequel évoluent Erika et ses compagnons. Dans cette société où les femmes sont au pouvoir, il est intéressant de voir de quelle manière les stéréotypes de notre société ont été réadaptés à ce monde imaginaire, une manière simple et efficace de critiquer les inégalités flagrantes de notre société mais en gardant un ton résolument humoristique.

Une inversion des relations de force entre hommes et femmes comme fil rouge

Le second fil rouge, lié étroitement au premier, est la liberté de choix des habitants de ce monde. Qu’il s’agisse de choix de vie ou de métier, ce dernier occupe une place importante dans le récit et est traité de manière très adroite, surtout quand on sait que la plupart des réflexions proviennent d’Erika, pour qui la subtilité consiste à fracasser tout ce qui s’oppose à elle. Cette notion de liberté reviendra également avec d’autres personnages, principalement via le second prince, rencontré dans le second tome de la série, et reste traité de main de maître, tant par les réflexions des personnages que par les dialogues entre les protagonistes.

Des choix de vie restreints pour les hommes, même quand ils sont princes

Finalement, et même si toute la série tourne autour de l’inversion des statuts et relations entre les hommes et les femmes, la série n’en est pas moins axée sur les contes et légendes qui ont bercé notre enfance. Ceux-ci sont cependant revisités de manière intelligente et loufoque pour coller à une nouvelle thématique. On appréciera tout particulièrement les jeux de mots et le souci du détail apporté aux différents royaumes visité par Erika.

Une grande place est tout de même laissée aux combats… normal connaissant notre héroïne

La naissance du projet

La bande dessinée « Erika et les princes en détresse » a tout d’abord été présentée en ligne aux internautes grâce aux pages postées par l’auteure sur son blog et les réseaux sociaux. Par la suite, deux campagnes Ulule ont été organisées afin d’éditer la série sous forme d’ouvrages reliés en autoédition.

Une campagne Ulule pour le tome 2 qui fut haute en couleur

Si la série vous intéresse, mais que vous hésitez encore à vous lancer dans l’aventure, sachez que vous pouvez lire quelques-unes des planches des deux volumes actuellement parus en vous rendant sur le site. Un bon moyen de vous faire une petite idée de la qualité de cette série et de plonger dans l’univers d’Erika et de ses princes pas comme les autres.

Comme toujours, si vous souhaitez aider soutenir l’auteur dans son travail, vous pouvez vous rendre sur son site ou directement sur son tipeee : https://fr.tipeee.com/yatuu

Yatuu, l’auteur d’Erika et les princes en détresse… mais pas seulement… Découvrez-en plus en vous rendant sur son site

Avis de la Rédac’

Keul : Vous l’aurez certainement compris en lisant cette présentation, mais il n’est pas inutile de le répéter : cette série est simplement excellente. Tant par les propos tenus que par la manière dont ils sont traités. On apprécie la richesse de l’univers, le choix des contes et les revisites de ces derniers, en particulier le soin des détails et les jeux de mots pour les noms, lieux et monstres rencontrés. Ajoutez à cela des personnages attachants et qui évoluent au fil de leurs aventures, l’humour omniprésent et les situations rocambolesques des protagonistes, et vous obtenez un rendu lisse et soigné. J’apprécie tout particulièrement les alternances de dessins entre les phases sérieuses avec des dessins très travaillés, qui rendent parfaitement l’atmosphère de ces situations pour la plupart épiques, et les dessins plus fantaisistes des situations humoristiques. En conclusion, une bande-dessinée qu’il vous faut lire à tout prix si vous en avez l’occasion.

Bucephale, le « fidèle » destrier d’Erika

Flammax : J’avais déjà vu quelques dessins de Yatuu lorsque je lisais les BD de Maliki et j’aimais bien le style. Je trouve l’histoire très intéressante et Erika est vraiment cool comme personnage, même si j’ai un faible pour Pita son écuyère. C’est vraiment super de voir une héroïne bourrine comme personnage principal, et même le reste de l’univers est super. Les deux royaumes découverts dans ces premiers tomes sont vraiment bien faits. On retrouve des éléments de contes connus mais pas de la manière dont on s’y attend, et ça c’est toujours intéressant. Et j’adore l’humour de cette série et le style de dessin.

Pita, l’écuyère d’Erika et sa cuisinière auto-attirée

Mikaua : J’ai découvert Erika et les Princes en détresse sur le site de Yatuu – non, je n’ai jamais assez de webcomics et de blogs/sites d’auteurs BD à me mettre sous les yeux. Et j’ai accroché aussitôt ! Cet univers qui inverse les stéréotypes de genre pour mieux les critiquer est tout simplement génial, et les personnages qui y évoluent sont bien développés, autant dans leur caractère que leurs motivations. On enchaîne les pages sans même s’en rendre compte tant l’histoire d’Erika et de ses « damoiseaux » en détresse est un plaisir à découvrir. Les contes ayant servi de base sont reconnaissables, mais revisités de manière intéressante et très bien vue. Enfin, l’univers est d’autant plus riche que l’auteure y a glissé quantité de petits clins d’oeil humoristique, ajoutant encore au plaisir de la découverte. Quant au style de dessin de Yatuu, très expressif et convenant autant aux scènes graves qu’aux moments comiques, il est aussi accrocheur que le le récit ! Vraiment, Erika et les Princes en détresse est une perle, à lire absolument à la première occasion !

Source des images

Toutes les images utilisées dans cet article le sont avec la généreuse autorisation de l’auteure. Un grand merci à Yatuu et à son équipe.