Dans les Errants d’Ukiyo, vous incarnez des vagabonds, errant dans un Japon en proie à la guerre civile, qui se sont fait la promesse d’amener un peu de lumière dans les ténèbres qui le recouvrent.
Informations techniques
- Titre : Les Errants d’Ukiyo
- Type : Médiéval fantastique, Historique
- Édition : Icare
- Créateur : Vivien Féasson
- Année : 2012
- Système de Jeu : –
- Nombre d’édition(s) : 1
- État actuel : Paru
Histoire et concept de base
Le jeu de rôle « Les Errants d’Ukiyo » vous propose d’incarner des errants, vagabonds crasseux et derniers semblant de guerriers dans un Japon pseudo-historique de la deuxième moitié du 19ième siècle. Alors que le pays connaissait une paix relative depuis quelques années, l’ingérence occidentale s’est fait de plus en plus pressante et a fait voler en éclat les alliances et les traités de paix. La guerre civile a alors éclaté au sein des villes et villages délaissées par leur gouvernement. Mais ici, pas de batailles rangées, ni de samouraï tout d’armure vêtus. La paix a rendu tout cela inutile et seuls quelques guerriers, les errants, sont encore susceptibles d’arpenter les terres du Soleil Levant pour assurer la paix et sauver ceux qui ont besoin d’aide. Assassinats, agressions, flambées de haines et autres exécutions sommaires éclatent un peu partout dans le pays et, si l’honneur est sur toutes les lèvres, il n’est plus respecté que par une poignée d’individus. A vous donc de sillonner les campagnes pour sauver la veuve et l’orphelin et tenter de sauver ce qui peut l’être dans un monde devenu l’enfer sur terre.
Système de jeu
Parler de système de jeu pour les Errants d’Ukiyo serait quelque peu disproportionné. Ici, pas de feuille de personnage interminable, de tableaux gigantesques et autres règles complexes. La majeure partie des actions se résout à la manière : une phrase, un jet de dé et fini. Tout le reste n’est que description. Le jeu laisse donc une part prédominante au Rôle Play, ce qui saura contenter les aficionados du genre.
La résolution des actions se fait en lançant 2d6. On additionnera ensuite le résultat des deux dés, puis le score de la technique employée. On comparera ce résultat au jet opposé. Simple de prime abord, on peut ajouter à cela un système de dépense de jet qui fonctionne un peu comme un système de pile ou face, et qui permet d’ajouter des effets spéciaux aux actions.
Pour ce qui est des conflits, qui se déroulent sur plusieurs manches avant de déterminer un vainqueur, plusieurs jets seront nécessaires et la victoire reviendra à celui qui gagne le plus de passes.
Les têtes d’affiche
Vos personnages sont considérés comme les têtes d’affiche des histoires dans lesquelles ils évolueront. Le premier point de la création de ceux-ci sera de déterminer un concept général (assassin, artiste, voleur, seigneur déchu, etc.).
Tous les personnages, du simple artiste au mercenaire, sont dotés de capacités de survie hors du commun, car il s’agit de survivants de ce monde de guerre.
On définit ensuite l’arme et les techniques du personnage parmi plusieurs propositions, ou en développant sa propre arme et son propre style. Les techniques sont définies par un score allant de 3 à 15. Lors de sa création, le personnage dispose de deux techniques avec une valeur de 12, quatre avec un score de 9, et six avec un score de 6.
Finalement, le joueur définira le code de l’honneur de son personnage, qui le suivra durant toutes ses aventures et qui le différenciera des autres vagabonds qui traînent sur les chemins des campagnes.
Du cinéma au jeu de rôle
La grande particularité des Errants d’Ukiyo est que ce jeu de rôle est une adaptation des films de samouraï des années 70. Tout, dans sa conception, rappelle donc ceux-ci. Le meneur de jeu (ou maître du jeu) est associé aux métiers de scénariste, metteur en scène et autres, le joueur tenant le rôle d’acteurs. Les illustrations sont calquée sur de vieux films, ce qui renforce encore ce sentiment. En feuilletant les pages du manuel, vous ne pourrez que retrouver l’ambiance particulière de ces films, faite de violence, d’érotisme et de batailles sanglantes. La trahison et la mort guettent les héros à chaque coin de rue, et même les actions les plus héroïques aboutissent bien souvent à des drames que tous s’empresseront d’oublier.
Avis de la Rédac’
Keul : En tenant l’ouvrage dans les mains, le premier constat est sa faible épaisseur et son petit format, A5. Point de description d’un univers à rallonge donc, mais bien un jeu de rôle axé sur l’action telle que celle dépeinte dans les meilleurs (mais aussi dans les pires) films de samouraï. L’ouvrage s’axe principalement sur la description de la création de personnage et sur les adversaires de ceux-ci, laissant une moindre place à l’univers dans lequel ils évolueront. Les illustrations type film de samouraï des années 70 mettent particulièrement dans l’ambiance. Quelques termes proviennent du Japon de l’époque, mais pas d’inquiétude cependant, un petit lexique particulièrement bien vu vous aidera à vous familiariser avec ceux-ci. Le Japon qui est dépeint dans les Errants d’Ukiyo est fictif, bien que basé sur de nombreux faits historiques avérés. Les lieux décrits dans la base sont suffisamment génériques pour être employés dans des scénarios variés et des lieux spécifiques sont également présentés afin de renforcer l’immersion des joueurs. Au niveau du système de jeu, celui-ci est assez simple, même si l’idée de permettre de créer des techniques inédites (eh oui, il n’y a pas de liste prédéfinie pour une fois) permettra d’avoir des personnages personnalisés. Chose étonnante, les objets et obstacles peuvent également posséder des compétences. Puisque les jets se font en opposé, ceux-ci pourront véritablement « combattre » les joueurs. Au final, les Errants d’Ukiyo promet des parties très animées, dans un univers certes très sombre mais qui permettra d’autant plus de briller pour vos joueurs.
Source des images
- Base du jeu
- Site vivienfeasson
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