Qu’est-ce donc ?

Le principe est des plus simples : vous avez été fait prisonnier et vous avez un temps donné pour vous échapper, faute de quoi vous serez tué/gazé/irradié/ « insérez votre manière de mourir préférée». Le lieu d’emprisonnement et le geôlier varient en fonction du type et du scénario de l’escape room. Pour vous sortir de la pièce (ou série de pièces) dans laquelle (ou lesquelles) vous êtes enfermé, il vous faudra faire appel à votre matière grise ainsi qu’à votre capacité à travailler en équipe. Car oui les escape room ne se pratiquent pas en solo. Généralement, une escape room est prévue pour un nombre de joueurs compris entre 2 et 10, en fonction de la taille de ladite « room ».

Ràussirez-vous à sortir ? (tiré de la page facebook du site Fargo Escape Room)

Réussirez-vous à sortir ? – tiré de la page facebook du site Fargo Escape Room

Une fois à l’intérieur, la porte de sortie est verrouillée et il vous faudra résoudre un certain nombre d’énigmes pour déverrouiller celle-ci et ainsi pouvoir vous échapper. Ces énigmes ne nécessitent pas de connaissances préalables, ni de capacités physiques (dextérité/force/…) particulières. Autrement dit, tout le monde peut y participer. Les énigmes se présentent sous forme de rébus, de codes à déchiffrer, de mécanismes à monter, compléter ou simplement activer ainsi que de clés pour lesquelles il vous faudra trouver la bonne serrure. La variété des énigmes dépend également de la nature de l’escape room. Chaque énigme résolue permet d’accéder à une (ou plusieurs) autre(s) énigme(s) jusqu’à l’ouverture de la porte.

D’où ça vient ?

Comme son nom l’indique, l’escape room nous vient… du Japon ! Plaisanterie mise à part, ce jeu grandeur nature s’inspire des jeux-vidéos du type « escape the room », comme par exemple la série des Zero escape. Tout d’abord cantonnées à des fêtes, les escape room se sont ensuite étendues et sont sorties du contexte des fêtes pour devenir indépendantes et exister en tant que telles. Cette émancipation est assez récente puisqu’elle n’eut lieu qu’en 2008 au Japon, pour être exportée entre autres en Suisse en 2013, puis en France en 2015. A noter que si les escape room ont commencé en étant proposées par des particuliers, elles sont aujourd’hui également gérées par des entreprises professionnelles régionales ou internationales. De nos jours, l’engouement pour les escape room est tel que leur nombre va grandissant chaque année.

Expériences personnelles

Trois membres de la team Geek-It sont allés se frotter, chacun de son côté, à ce concept. Mikaua s’est plongée dans l’époque victorienne, avec le scénario « Save Mr. Holmes » proposé par l’entreprise « The Door », pendant que Keul et Schux se laissaient enfermer dans le bunker « Area 652 » – on voit tout de suite les affinités de chacun. La roublarde, elle, affûte ses compétences en crochetage pour une prochaine expérience. Inutile de mentionner qu’il est difficile de donner un avis concret sur son expérience sans spoiler des énigmes et ainsi vous gâcher votre expérience de jeu future mais nous allons tout de même tenter de vous faire partager nos découvertes :

Le bunker d'Area 652, tiré du site World of Escape

Le bunker d’Area 652 – tiré du site World of Escape

Area 652, une pièce austère dans laquelle se trouve du mobilier usé, des partitions de musique encadrées sur tous les murs sauf un qui était peint de chiffres. Ça et là des armoires et autres livres qui trainent et des symboles «  attention radioactivité » qui ne dénoteraient pas dans un véritable bunker. Mais cela, bien entendu, vous ne le verrez que si vous parvenez à allumer la lumière, car la pièce est entièrement plongée dans le noir. Voilà le décor est posé. Les directives sont simples : tous les élément possédant un symbole rouge ne doivent pas être déplacés mais pour le reste, nous sommes libres de faire comme bon nous semble. Toutes les énigmes qui sont proposées peuvent être prises dans l’ordre qu’on veut mais, bien entendu, il est nécessaire de résoudre certaines d’entre elles avant d’arriver à terminer les autres. Area 652 est fortement basée sur l’entraide et avoir une équipe de plusieurs joueurs est fortement recommandée pour parvenir à ses fins. Finalement, un écran d’aide sur lequel l’organisateur/animateur peut donner des conseils est disponible en cas de piétinage sur une énigme. Au final, l’heure à disposition n’est pas de trop pour parvenir à sortir de la pièce « vivant ».

Ambiance garantie par Moriarty ! - tiré du site de The Door

Ambiance garantie par Moriarty ! – tiré du site de The Door

Du côté de la Londres victorienne, Sherlock Holmes a été enlevé par Moriarty. Lestrade et le Dr. Watson étant pris par une affaire, ce sont quelques agents de Scotland Yard qui se rendent à l’adresse indiquée… pour se faire piéger à leur tour. Une seule pièce à fouiller, meublée et décorée d’époque, mais quantité de coins et recoins à fouiller pour triompher des pièges du diabolique professeur. Niveau directives, c’étaient les objets accrochés aux murs qui ne devaient pas bouger, et un coffre à digicode était assorti de l’avertissement « celui-là, au bout de trois faux essais, il se bloque définitivement et ce sera Game Over », autant dire qu’il ne fut approché qu’avec prudence. Mention spéciale au Maître du jeu, qui sait mettre ses joueurs à l’aise : son petit discours sur les règles, donné avec un sérieux impeccable, était parsemé de blagues et de suggestions sur la meilleure manière d’appeler à l’aide en cas de problème ou de demande d’indices (« mettez-vous en boule dans un coin de la pièce en pleurant » étant l’une de ces savoureuses possibilités). Les énigmes faisaient de sympathiques clins d’œil à l’œuvre de Conan Doyle et restaient autant que possible dans l’époque choisie, y compris dans le matériel. Le maître mot fut effectivement « travail d’équipe », car si la salle est plus efficacement fouillé chacun de son côté, c’est en mettant en commun les différents indices éparpillés ou grâce au point de vue différent d’un camarade qu’on peut, au final, sortir vivant de ce traquenard. Grâce à son écran, Moriarty, alias le Maître de jeu, n’est au pire pas avare d’indices lorsqu’il voit les joueurs bloquer misérablement.

Avis de la rédac’

Keul et Mikaua : Les Escape Room n’ont de limite que l’imagination de leur créateur, autant dire qu’il ne peut qu’en exister une qui vous plaira. Alors allez-y et amusez-vous, vous ne regretterez pas l’expérience !

Schux : C’est une expérience intéressante si on est en bonne compagnie. Cependant, je ne pense pas que je le referais. Il me semble que le jeu est vite limité en rebondissements.

Quelques liens utiles

Liste en anglais  des escapes room: http://escaperoomdirectory.com/

Liste d’escape room en France : https://www.escapegamefrance.fr/escape-game-france/

Liste d’escape room en Suisse romande : http://enigm.ch/index.php/fr/carte-escape

Liste d’escape room en Suisse :

http://worldofescapes.ch/

https://www.escapegamefrance.fr/live-escape-game-suisse/

Liste d’escape room en Belgique : https://www.wescape.fr/escape-game-belgique/

Liste d’escape room au Québec : https://fr.tripadvisor.ch/Attractions-g155025-Activities-c56-t208-Quebec.html


3 commentaires

T.I.M.E Stories - Geek-It · 1 mars 2022 à 7 h 00 min

[…] mais si on compare les coûts, ça n’est pas plus cher qu’une séance d’Escape Game, et on s’y amuse tout autant. T.I.M.E Stories est une excellente découverte qui permet des […]

Soirée Escape Game – Lapins Crétins, Retour vers le présent - Geek-It · 19 mai 2019 à 11 h 22 min

[…] Type : Escape Game […]

Paris Ludique - Geek-It · 16 mai 2019 à 8 h 40 min

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