Un étranger en Olondre vous mettra dans les pas de Jevick, fils d’un riche marchand de poivre visitant la ville d’Olondre, grande cité dont il a entendu parler toute son enfance et qui possède selon lui la plus grande richesse au monde : des livres.

Couverture de un étranger en olondre

Fiche technique

  • Auteur : Sofia Samatar
  • Titre original : A stranger in Olondria
  • Genre : Fantastique
  • Année de sortie : 2022
  • Nombre de pages : 378
  • Niveau : Bon lecteur

Bibliochimie

Si un alchimiste voulait recréer ce livre dans son alambic, quelles choses pourrait-il utiliser comme ingrédient ?

– Un style d’écriture romantique bien maîtrisé

– Les livres et leur pouvoir tel un fil rouge

– Un esprit qui rappelle irrésistiblement un certain Horla…

A quoi s’attendre ?

Jervick est le fils d’un riche marchand de poivre et grandit dans un petit village appelé Tyom. Son père, un homme sévère et strict, a fait venir à grands frais un précepteur de Bain pour l’éduquer, un étranger au teint jaune et aux manières calmes et douces. En plus des matières demandées par son père, Jervick va apprendre une chose très importante auprès de son précepteur : l’amour des livres. Il va ainsi développer une passion pour la lointaine ville d’Olondre, où le livres, contrairement à Tyom, ils sont chose commune.

Lorsque, devenu jeune homme, Jervick se rend à Olondre pour perpétuer le commerce familial, il croit vivre un rêve. Mais au lendemain du festival des Oiseaux, tout va tourner au cauchemar : Jervick est à présent hanté par un fantôme, ce qui est un crime religieux. Le jeune homme va alors devenir un pion dans la lutte entre les deux principales religions d’Olondre…

Avis de la Rédac’

Mikaua : Un étranger en Olondre est le premier roman de son autrice Sofia Samatar. Le style est très bien maîtrisé et rappelle les romans de l’époque romantique, pleins de mystère, d’évasion et de mélancolie. L’intrigue du roman est également en plein dans le genre, bien tournée, et les personnages rencontrés sont intéressants même si on sent une certaine distance entre eux et le lecteur ; et quand apparaît le fantôme, ceux qui ont lu le Horla de Maupassant vont sentir une certaine ressemblance entre les deux oeuvres, bien que le fantôme de Jervick soit bien plus fouillé. Personnellement, si j’ai apprécié la maîtrise de l’écriture et du scénario de l’autrice, je n’ai pas aimé ce roman pour les mêmes raisons que j’ai détesté le Horla en cours de littérature : suivre pendant un roman entier un protagoniste qui s’enfonce dans la folie fait peser un lourd malaise sur l’ambiance entière du roman et me gâche le plaisir de la lecture. Par contre, si vous aimez ce genre de récits, vous serez conquis ! Un étranger en Olondre est à recommander aux amateurs de fantastique romantique teinté de folie, et à déconseiller aux autres.

Source des images

Le site de l’éditeur


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