Quand le passé de Shirou refait surface et que les tragédies qu’il a vécues sont sur le point de se répéter, il est loin de se douter que, cette fois-ci, il participera activement à ce qui s’annonce comme une guerre pouvant mener le monde à sa perte. Accompagné de Saber, la Servante qu’il a invoquée bien malgré lui, Shirou est bien décidé à tout faire pour empêcher son monde de sombrer dans le chaos et la destruction.
Informations techniques
- Titre original : フェイト/ステイナイト
- Titre : Fate / Stay Night
- Date de sortie : 2006
- Réalisateurs : Nasu Kinoko, Takeuchi Takashi, Type-Moon
- Compositeur : Kenji Kawai
- Studio d’animation : Studio DEEN
- Licence : Fate Project
- Genre : Aventure, drame, fantastique, harem, mythologie
- Origine : Japon
- Saisons : 1
- Épisodes : 24
- Durée moyenne par épisode : 25 minutes
- Statut : terminée
L’histoire en quelques mots
Shirou Emiya est un jeune lycéen sans problèmes, comme beau nombre de jeunes hommes de son âge, si ce n’est qu’il possède la capacité magique de déterminer la structure des objets quand il le désire. Utilisant cette capacité pour aider les autres en réparant les objets cassés qu’ils lui apportent, Shirou est loin de se douter que son terrible passé est sur le point de le rattraper. Enfant, Shirou a assisté au combat contre deux guerriers dotés de pouvoirs magiques terrifiants. Détruisant tout sur leur passage, les deux guerriers ne laissèrent derrière eux – avant de disparaître – qu’un champ de ruines et de flammes dont il fut le seul survivant. Au cours d’une nuit tragique, alors qu’il est à nouveau confronté à l’un de ces terribles guerriers qui se font appeler les Servants, Shirou invoque également l’un d’entre eux : Saber, l’ultime serviteur. Dès lors considéré comme un Maître, il devra affronter les six autres magiciens et leurs Servants, afin de remporter la Guerre du Saint Graal et se voir exaucé son vœu le plus cher.
Avis de la rédac’
Keul : A la base, Fate Stay Night est tiré d’un Visual Novel de type « eroge », ce qui signifie que l’œuvre originale contient du contenu érotique. La série s’est cependant départie de cet aspect pour se centrer sur l’histoire en elle-même et sur la gigantesque battle royale que mènent les divers Maîtres et Servants. Le gros point fort de cette série est son côté dark fantasy, presque totalement dépourvu du manichéisme qui caractérise malheureusement beau nombre d’œuvres sorties ces dernières années. Qu’il s’agisse des Maîtres ou de leurs Servants, tous ici sont en proie à leurs codes moraux, qui vacillent sous le poids de ce qu’ils doivent accomplir pour mettre la main sur le fameux Graal. Car même si certains ne désirent pas le vœu que celui-ci peut offrir, ils ne peuvent laisser un maître malveillant se l’approprier. Obligés de combattre malgré eux, la majeure partie des personnages se voient poussés à évoluer, même s’ils ne le désirent pas, et c’est là le second point clé de la série. L’évolution des personnages est parfaitement maîtrisée et sur une logique dépendant également des vies passées pour les Servants, tout en intégrant les divers éléments du présent et du passé des Maîtres.
Les graphismes, même s’ils ont un peu vieilli, restent suffisants (même si on pouvait s’attendre à mieux vu la date de sortie de la série). Les scènes d’action et de combat souffrent également d’un manque de soin, même si elles restent très intenses. La musique est néanmoins magnifique et colle à merveille à l’univers dépeint. Mais ça n’a rien d’étonnant quand on sait qu’il s’agit de Kenji Kawai, le compositeur de Ghost in the Shell, qui s’est occupé de la composition de cette série. Le rythme en général alterne des phases calmes de développement social entre les différents personnages et des combats d’une grande intensité qui ne laissent pas au spectateur le temps de s’ennuyer. Les phases plus calmes sont cependant quelque peu gâchées par l’orientation « harem » de la série. A la base, Fate Stay Night est supposé raconter l’histoire d’amour impossible entre un Master et son Servant, soit entre Shirou et Saber. Or la série place quatre autre jeunes femmes (toutes plus ravissantes les unes que les autres bien entendu) autour du héros, qui sera tiraillé en tous sens. Comme dans toutes les séries de ce type, le héros restera naïf et aura toujours besoin d’être aidé, ce qui justifiera la présence de son entourage (trop) proche. Au final, le héros se voit étouffé par toute cette attention, ce qui l’empêchera totalement de s’émanciper. En résumé, la série est loin d’être mauvaise, même si elle prend un peu le contre-pied de l’héroïsme fantastique habituel en laissant le héros principal assez faible pour s’axer sur les relations entre Shirou et son entourage. La série est cependant un bon point de départ pour apprécier comme il se doit les autres volets de la licence, à savoir « Unlimited Blades Works » et « Fate/Zero », qui valent réellement le détour.
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Genres et classification du manga - Geek-It · 24 janvier 2018 à 9 h 23 min
[…] quelques exemples de mangas appartenant à ce genre : Fate / Stay night, Love Hina, Ichigo 100%, Mahou sensei Negima, Amaenaide […]