Version remasterisée du jeu éponyme de 2006 (Japon) resp. 2007 (Europe) Final Fantasy XII : the zodiac age nous fait suivre les aventures de Vaan, Bash, Ash et leurs autres camarades ; aventures d’une reconquête d’un royaume vaincu par sa princesse cherchant à retrouver sa place et sauver son royaume face à un adversaire fourbe, puissant et avide de pouvoir.
Informations techniques
- Titre original : Final Fantasy XII – The Zodiac Age
- Série : Final Fantasy
- Éditeur : Square Enix
- Réalisateur : Hiroyuki Itō, Hiroshi Minagawa
- Scénaristes : Daisuke Watanabe, Miwa Shoda, Yasumi Matsuno
- Musiques : Hayato Matsuo, Hitoshi Sakimoto, Masaharu Iwata
- Console : Nintendo Switch, PlayStation 2, PlayStation 4, Xbox One, Microsoft Windows
- Date de sortie : 30 avril 2019
- Genre : RPG
- Mode de jeu : Joueur unique
- Âge : PEGI16
Histoire
Le jeu débute sur une phase tuto pour le moins inédite où nous faisons connaissance avec Bash – un chevalier de l’armée de Rabanastre – que nous apprendrons à mieux connaître par la suite. S’en suivent des cinématiques d’introduction qui nous permettent de comprendre le contexte dans lequel le jeu prend place. Suite à quoi, nous découvrons Vaan, un jeune rabanastrien avide d’aventures et rempli de rancœur envers l’envahisseur arcadien.
Pour fêter l’arrivée au pouvoir du consul à Rabanastre, une fête est organisée. Vaan profite de cette fête pour dérober le Magilithe de la Déesse – ou l’éclat du crépuscule – et rencontrer Balthier et Fran qui venaient au palais avec les mêmes intentions. La fête est interrompue par une attaque de la résistance et, suite au chaos créé, Vaan, Balthier et Fran sont emprisonnés et Penelo, l’amie d’enfance de Vaan est enlevée. En s’échappant de prison, le groupe retrouve Bash mal en point, lequel se joint rapidement à l’équipe. Il est alors décidé d’aller sauver Penelo. Lorsqu’enfin Penelo rejoint définitivement l’équipe, Ash la princesse du royaume vaincu, se joint à l’aventure pour retrouver ses droits et libérer son peuple de l’oppression tyrannique archadienne.
Gameplay
Le gameplay reprend les grandes lignes de l’opus original en modifiant certains éléments problématiques de ce dernier et en ajoutant certaines nouveautés bienvenues.
Combats en live, une petite révolution pour l’époque
Cet opus, lors de sa sortie originale, proposait de toutes nouvelles innovations telles que : les combats dans « l’écran de déplacement », et donc offrir la possibilité au joueur de voir les adversaires de loin et d’éventuellement les éviter.
Gambits – Une mécanique de combat par macros
Les gambits sont une forme de macro. Ils permettent au joueur d’établir les actions des personnages lors de l’une ou l’autre situation. Chaque personnage peut avoir jusqu’à 12 gambits. Ces gambits étaient une véritable nouveauté à l’époque, nouveauté qui a relativement bien vieilli avec les années. Ces gambits, donc, permettent au joueur de superviser ses combattants, allant jusqu’à offrir la possibilité au joueur de poser la manette dans les combats les plus simples si ces fameux gambits sont bien réglés.
Les combats de boss, quant à eux, deviennent gérables grâce à ces gambits, car gérer en temps réel 3 personnages et leurs actions pendant un combat tendu tient du défi. Les gambits peuvent être désactivés d’un bloc dans le menu d’action pour chaque personnage, ou être désactivé gambit par gambit via le menu dédié. Une amélioration concernant les gambit a été implémentée pour cette version remasterisée. Amélioration subtile qui permet d’avoir 3 profils de gambits par personnage. En d’autres termes, plutôt que de devoir adapter pour chaque phase de jeu les gambits (exploration de zone, boss, économie de MP, boss sans magie, zone feu, zone glace, etc.) de tous les personnages, il est désormais possible d’arranger 3 modes de gambits par personnage, par exemple un mode pour une phase d’économie de MP, un mode combat de boss, etc.
L’expérience de jeu vis-à-vis de ces derniers reste donc peu voire pas changée par rapport au jeu de 2007.
Grille des permis, points de permis et argent
Un point qui par contre a changé, et pas qu’un peu avec cette nouvelle version, c’est la grille de permis. Alors qu’avant une immense grille se proposait au joueur, avec un point de départ sur cette grille spécifique à chaque personnage, dans cette nouvelle version une notion de jobs fait son apparition.
Chaque job, possède sa grille spécifique et un job ne possède qu’une partie de la grille précédente (entre 1/12 et 1/10 de la grille originale). Nouveauté qui peut s’avérer frustrante pour un ancien joueur qui appréciait la liberté de choix. 12 jobs sont à disposition, avec la possibilité d’avoir 2 jobs par personnage. Avec 6 personnages, le calcul est vite fait. Il est tout à fait possible d’attribuer un job à deux personnages, mais ce choix se fera au détriment d’un autre job qu’il faudra abandonner. Frustrant donc. Il est néanmoins possible de réinitialiser les jobs et grilles d’un personnage grâce à Montblanc dans le club de chasse.
Les points de permis obtenus sont rendus au joueur et tout est à rebâtir de zéro pour le personnage dont les jobs ont été réinitialisés (lors d’une réinitialisation d’un personnage, les deux jobs lui sont retirés). La version PC (disponible sur steam) possède un mod avec l’ancienne grille de permis. Comme quoi, votre humble rédacteur n’est pas le seul que cette nouveauté a frustré. Une conséquence majeur de ce changement : l’argent.
Après avoir effectué quelques chasses, le vendeur du clan au marché à Rabanastre vend des capuchons de chat. Le capuchon de chat transforme les points de permis obtenus en gils. Ayant une grille plus petite, cet équipement est très vite porté et, pour ma part, en effectuant des épreuves notamment (point repris plus bas), je suis rapidement devenu millionnaire. Autant dire que dès lors, la limitation des potions, remède, Ether, etc. n’est plus un problème.
Affichage de la carte
Toujours dans les nouveautés, une nouvelle option d’affichage de la carte est disponible. Il est désormais possible d’afficher la carte de la zone en overlay sur l’écran de jeu. Une option agréable et bienvenue. Il est néanmoins important de relever que cet affichage est possible même quand la carte de la zone est masquée ou indisponible (phare de Ridorana, bois de charmes, grottes de Zertina, etc.). Chose qui dans le fond fait perdre un peu du charme au jeu original, puisque l’intérêt d’avancer à « l’aveugle » dans certaines zones était voulu du jeu, mais qui désormais n’est plus le cas. Changement ergonomique agréable, mais pas complètement abouti dans le fond.
Des impulsions revisitées
La mécanique des impulsons, ces puissantes attaques qui pouvaient inverser le cours d’une bataille, a aussi fait un lifting. Cette fois-ci, plutôt que de consommer la barre de MP des personnages, les impulsons ont une mécanique plus obscure. Elles dépendent aussi de la barre de MP, mais n’en consomment pas. Dans cette version, vous pouvez donc attaquer avec vos impulsions sans vous mettre dans l’embarras de perdre l’entier de vos MP lors d’un combat.
Eons
Les Eons sont toujours aussi inutiles qu’avant (je crois d’ailleurs même, lors de la sortie du jeu original, n’avoir lancé qu’une invocation pour essayer et d’avoir très vite fait une croix sur cette dynamique de jeu). L’intérêt, le seul, c’est que selon la grille de job à qui est attribué l’invocation, de nouvelles cases sur la grille de permis deviennent accessibles.
Contrats de chasse
Les contrats de chasse sont toujours les mêmes. Ils poussent le joueur à explorer les moindres recoins du monde pour trouver les monstres à tuer avec, comme point d’orgue, Yiazmat, le dragon aux plus de 50Mio de PV.
Autres monstres à trouver : les monstres rares et les monstres trophée, ces derniers permettant de débloquer des contenus bonus et autres réussites de jeux.
Épreuves
Les épreuves sont une nouveauté pour nous autres européens. Il s’agit d’une suite de boss rencontrés dans le jeu qui permet de récupérer différents objets utiles. Un vrai challenge de réussir à venir à bout de toutes cette suite de combats.
Avis de la rédaction
Astate : Pour ma part, je pense que le jeu a su faire peau neuve en gardant son charme des premiers jours. Certains choix, frustrants pour ceux qui ont connu la première version, se justifient assez facilement pour le bien de l’équilibre de l’équipe, pour donner une utilité à chaque personnage. Sinon sur les autres aspects, le jeu reste plutôt fidèle à lui-même. A l’image des gambits. Quelques améliorations bienvenues renforçant l’expérience du joueur. Pour utiliser une compétence, une magie ou encore pour équiper une arme ou une protection, il faut déverrouiller le permis correspondant dans la grille des permis afin d’accéder à l’objet dans le menu « équipement ». Dynamique présente à l’identique dans sa version originale. En relançant le jeu sur ma vieille PS2, je me suis effectivement rendu compte du contraste et des améliorations proposées par ce remaster.
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