Quand son royaume tombe aux mains de l’Empire de Niflheim, le seul espoir du Prince Noctis réside dans le pouvoir de sa famille, qui lui permet d’invoquer les armes de ses ancêtres. Mais pour ce faire, encore faut-il réussir à mettre la main sur celles-ci, ce qui n’a rien de simple. Final Fantasy XV vous propose d’incarner le prince Noctis lors de son périple pour sauver son royaume et son peuple, dans un univers vaste et riche en dangers.
Informations techniques
Comme toujours, voici quelques petites informations techniques sur le jeu :
- Titre original : ファイナルファンタジーXV, Fainaru Fantajī Fifutīn
- Titre : Final Fantasy XV
- Série : Final Fantasy – Fabula Nova Cristralis
- Éditeur : Square Enix
- Développeur : Square Enix
- Concepteur : Tetsuya Nomura (2006-2010), Hajime Tabata (2013-2016)
- Musiques : Yoko Shimomura, Florence and the Machine
- Consoles : PlayStation 4, Xbox One, Windows
- Date de sortie : Novembre 2016
- Genre : Action, RPG
- Mode de jeu : solo
- Âge : 16+
Histoire
Alors qu’il se rend à Insomnia pour célébrer son mariage avec la princesse Lunafreya, le prince Noctis Lucis Caelum, et ses camarades apprennent que leur royaume est tombé aux mains de l’armée de Niflheim. Contraint de fuir et de se faire passer pour mort, le jeune Prince n’a désormais plus qu’une idée en tête : sauver sa patrie et son peuple des mains de l’Empire. Mais que faire quand un royaume tout entier s’oppose à vous et que vous n’avez que vos amis pour vous prêter main-forte ?
La réponse se trouve dans le mystérieux pouvoir des Lucis possédé par Noctis, et qui lui permet d’invoquer les armes spectrales de ses ancêtres disparus. S’engage alors un voyage durant lequel Noctis et ses amis partiront à la recherche des tombeaux perdus des Lucis, recherche qui leur fera découvrir les plus sombres secrets de l’histoire de leurs nations et s’avèrera bien plus complexe et dangereux que ce à quoi ils pouvaient s’attendre.
Système de jeu
Final Fantasy XV vous propose d’incarner Noctis. Bien que d’autres membres viennent rejoindre votre équipe, vous ne pourrez jouer que le prince, à moins de débloquer des compétences spécifiques vous permettant de contrôler ses compagnons (certains DLC vous proposent toutefois d’incarner d’autres personnages durant des chapitres annexes). Vous pourrez cependant équiper vos coéquipiers d’armes, de magies et configurer leurs compétences et comportements. Néanmoins, ceux-ci agiront seuls lors des combats.
Déplacements et découpage de l’univers
Final Fantasy XV propose un univers ouvert dans lequel vous êtes libre de vous déplacer au gré de vos envies, du moins est-ce la première impression que vous aurez en débutant le jeu. Vous remarquerez cependant rapidement que vos déplacements sont quelque peu limités par des obstacles naturels, des barrages militaires ou autres ponts et routes bloqués. Vos déplacements seront donc cantonnés – du moins dans les premières heures de jeu – à la première zone. D’autres zones se débloqueront ensuite.
Contrairement à d’autres Final Fantasy, ce quinzième opus ne propose aucun temps de chargement entre les phases de déplacement et les combats. Vos ennemis apparaissent sur la carte et vous êtes libres de les combattre ou de les éviter. De même, les changements de zone se font sans chargement, ce qui augmente considérablement l’immersion dans le jeu. A ce niveau, ce quinzième opus est très proche de Final Fantasy XII.
Quand le jeu fut confié à Tabata, ce dernier choisit de modifier l’histoire pour que celle-ci se déroule en deux phases. La première partie se déroule donc dans un monde ouvert, où le joueur est libre de se déplacer comme bon lui semble pour résoudre des quêtes annexes et découvrir l’univers, et une seconde partie, plus linéaire, qui se concentre sur l’histoire.
Combats
Les combats représentent le gros de l’aventure. Entre les nombreux monstres que vous affronterez, les hordes de l’Empire qui vous attaqueront et les Deamons qui apparaîtront la nuit, vous allez passez un temps certain à combattre.
Parlons tout d’abord des contrôles. Ceux-ci sont simples (simplistes même, diront certains). Un bouton pour attaquer l’ennemi (la croix), un bouton pour effectuer une frappe éclipse (le triangle), un pour esquiver (le rond) et un pour le contre (le carré).
L’attaque se fait en continu si on maintient la touche croix enfoncée, tout comme l’esquive – même si cette dernière consomme des points de magie. Notons qu’on peut varier les attaques à l’aide des flèches directionnelles pour faire une attaque vers l’avant (charge) ou vers l’arrière (en reculant) et que chaque type d’arme possède son panel d’attaques.
Bien que variées, ces techniques ne sont néanmoins que peu employées pour les monstres de base, qui sont facilement éliminables par les méthodes classiques.
Le petit souci des combats réside dans sa caméra, qui a passablement de mal à suivre lors des combats aux ennemis nombreux et dans les zones avec beaucoup de textures. Ajoutez à cela des ennemis très mobiles et vous obtiendrez le cocktail idéal pour un mal de mer carabiné.
Grille d’évolution et magie
La grille d’évolution des compétences et capacités n’est pas sans rappeler un mix entre le système de sphérier des Final Fantasy X et le système de crystalium de Final Fantasy XIII. Durant vos combats (et quêtes), vous récupérerez des points de compétence que vous pourrez dépenser sur les différentes grilles, qui débloqueront compétences et améliorations diverses. Ces grilles permettront également de débloquer les nouvelles compétences spéciales de votre équipe.
La magie fonctionne de manière indépendante. Vous récolterez, au fil de vos aventures des énergies feu, glace et foudre, qui vous pourrez combiner via un menu spécifique afin d’obtenir de puissantes magies. Celles-ci sont alors stockées dans des sphères et seront utilisables en combat. Les diverses combinaisons possibles feront varier les types de magies. Aux trois éléments de base peuvent encore s’ajouter des objets qui viendront créer des magies à effet (feu empoisonné) ou créeront de nouvelles magies inédites.
Expérience et passage de niveau
Final Fantasy XV vous propose un système de gestion de l’expérience quelque peu différent des autres FF, puisque vous ne montez pas automatiquement de niveau. Certes vous engrangez de l’expérience au fil des combats et des quêtes menées à bien, mais celle-ci ne fait que s’accumuler. Il vous faudra alors dormir pour acquérir définitivement cette expérience.
Là, deux choix s’offrent à vous : le premier étant de dormir à la belle étoile dans l’un des nombreux campements que vous découvrirez au fil de vos aventures, l’autre d’utiliser une caravane ou un hôtel. Si la première solution vous permet de préparer des plats qui vous octroieront des bonus divers et variés, la seconde fonctionne comme un multiplicateur d’expérience. Plus le lieu où vous dormez est cher et plus l’expérience engrangée sera multipliée par un facteur élevé. A vous de jouer sur les lieux pour bénéficier des effets les plus appropriés à vos quêtes.
Musiques et graphismes
Dès les premières minutes d’évolution dans le monde ouvert que vous propose de visiter le jeu, nous ne pouvons que rester admiratifs sur les décors qui s’offrent à nous. C’est beau, magnifique et parfois même grandiose. Pour faire simple, si l’on s’en tient à un point de vue purement artistique, Final Fantasy est certainement l’un des jeux qui offre l’univers le plus développé et soigné de la saga, où le souci du détail à été poussé à bout par les designers. Les lieux à visiter sont variés : du désert en passant par la montagnes, des plaines dans fin, des zones vallonnées, des forêts, des marais et même des plages.
L’affichage de l’horizon atteint une distance exceptionnelle tout en restant parfaitement net. Paradoxalement, seuls les cheveux des héros montre de l’aliasing (sorte d’effet escalier sur le contour des textures) et les plus pointilleux noteront parfois un peu de clipping (disparition d’objets à distance) sur certains décors très lointains. Avec un système de gestion de la météo dynamique, l’apparition des Daemon durant la nuit, vous aurez de quoi vous émerveiller.
Concernant les musiques du jeu, Square nous propose une grande variété de titres dont certains resteront mémorables. Certaines musiques de combat, de boss, voire de cinématiques sont tout simplement magnifiques, employant un orchestre impressionnant pour rendre tout l’épique des situations.
Côté doublage en français, celui-ci est également très bon, avec un rendu des émotion très rarement rencontré dans un jeu vidéo. Ce cas étant assez rare pour le mentionner, on ne pourra donc qu’apprécier l’effort fourni lors des doublages.
Système de quêtes
Outre la quête principale qui vous fait avancer dans l’histoire chapitre après chapitre, le jeu vous offre plusieurs dizaines de quêtes annexes. Celles-ci se découpent principalement en deux catégories : les quêtes de chasse, qui vous demandent de vous rendre en un lieu de la carte et de tuer un ou plusieurs monstres d’une catégorie, et les quêtes de récolte, qui vous demandent de récupérer un certains nombre d’objets pour les ramener à votre commanditaire. Bien que parfois un peu redondantes, ces quêtes ont le mérite de vous rapporter de l’argent, des objets et de l’expérience tout en vous permettant d’explorer des lieux dans lesquels vous ne vous seriez certainement pas déplacés.
D’autres quêtes encore vous demanderont d’aller photographier des lieux, sauver des personnes en danger, etc. Certaines quêtes également – comme celle du Béhémoth – sont quelque peu particulières et vous demanderont un peu d’infiltration et de repérage de terrain avant d’affronter la créature que vous convoitez. Au total, il existe plus de 200 quêtes de NPC, auxquelles on peut encore ajouter les dizaines de quêtes de chasse. De quoi bien vous occuper en dehors de la quête principale. Attention toutefois, ces quêtes ne sont disponibles que dans la partie ouverte du jeu et ne seront plus accessibles (du moins pas directement) une fois passé à la partie linéaire du jeu.
Un jeu rattaché à Fabula Nova Cristalis sans entrer dans la continuité
Comme ce fut le cas des jeux Final Fantasy XIII, Final Fantasy XIII-2, Lightning Returns: Final Fantasy XIII, Final Fantasy Type-0 et de Final Fantasy Agito, Final Fantasy XV est rattaché à Fabula Nova Cristalis de par son univers, mais n’entretient aucun lien avec les autres jeux de cette compilation. Tout d’abord annoncé comme Final Fantasy Versus XIII, le jeu fut réalisé par les créateurs de Kingdom Hearts I & II, menés par le réalisateur Tetsuya Nomura. Suite à plusieurs frictions avec les autres développeurs, qui désiraient changer le jeu pour en faire un open world, Tetsuya Nomura abandonnera le projet qui donnera finalement naissance à Final Fantasy XV. De son côté Final Fantasy Versus XIII semble être passé à la trappe.
Petites remarques sur la version PC
Si les versions console peuvent laisser à désirer niveau contenu (nombreux DLC à acheter, chapitres pas toujours au top et quelques bugs enquiquinants au cours de l’aventure), la version PC vous propose automatiquement l’intégralité des mises à jour et DLC parus depuis le lancement du jeu. En plus de cela, cette version vous propose une option permettant d’incarner Noctis à la vue à la 1ère personne, la possibilité d’utiliser le bateau, plusieurs nouveaux succès et quelques quêtes annexes inédites ainsi que – et c’est de loin le point le plus important – une version remaniée et corrigée du chapitre 13, de quoi faire rager les joueurs des consoles de salon qui n’auront malheureusement pas accès à cette version ultime du jeu, même en dépensant une somme d’argent considérable.
Trailer
Avis de la rédaction
Keul : Vous n’allez certainement pas souvent m’entendre dire ça, alors profitez de l’occasion car (je l’espère), cela ne se reproduira pas. J’ai moyennement apprécié ce Final Fantasy. Je dois même dire que, par bien des aspects, ce quinzième opus m’a déçu. J’avais énormément d’attente envers Versus XIII qui devait, selon moi, rattraper le fiasco du XIII. La décision ultérieure d’en faire un jeu à part entière, se déroulant dans le même univers que le XIII mais non rattaché à celui-ci avait de quoi surprendre mais passons, au moins si on a un bon jeu, on ne va pas se plaindre. Dès le début le jeu annonce la couleur : les graphismes et musiques sont magnifiques, mais réellement magnifiques, mais question histoire, on est complètement largué. On comprend un peu les enjeux mais presque rien. C’est un peu comme si le jeu vous disait : « tu as vu comme c’est triste ? Des gens meurent ! Alors pourquoi t’es pas triste ? ». Eh bien parce qu’on ne sait fichtrement pas qui sont ces gens, à par qu’ils occupent une situation importante dans votre pays. On se dit alors que ça doit être expliqué plus loin mais en fait non ! Pour connaître l’histoire de Final Fantasy XV, vous devez avoir vu le film « Kingsglaive », sinon débrouillez-vous ! Les premières heures de jeu permettent ensuite de découvrir l’univers ouvert qui est – je dois bien l’avouer – assez sympathique. Bon, reste que chaque élément du décor vous bloque, comme les rocher, les forêts, les montagnes, les lacs et j’en passe. Il serait alors plus juste de parler de monde semi-ouvert. Les quêtes sont nombreuses, amusantes pour certaines, anecdotiques pour d’autres voir carrément lourdes pour les dernières (celles des grenouilles par exemple sont pénibles). Au final, on se retrouve à vagabonder d’un point à l’autre de la map en enchaînant les combats qui ne sont pas spécialement intéressants pour la plupart. On maintient la croix enfoncée jusqu’à ce qu’on soit en danger niveau points de vie, on esquive ensuite le temps de trouver une poutre où s’accrocher le temps que ça remonte. On lance les attaques spéciales des personnages quand elles sont disponibles, et voilà pour 80% des combats. Les techniques ne sont réellement utiles que contre les monstres spéciaux puissants. Finalement on avance dans le scénario jusqu’à ce qu’on passe à la partie linéaire de l’histoire. Puis on enchaîne les chapitres vitesse grand V pour finir le jeu (sur une fin très décevante d’ailleurs). Même si la possibilité de revenir en arrière dans le monde ouvert existe, c’est bien dommage. Au final, ce jeu m’a énormément fait penser à Final Fantasy XIII, avec sa coupure monde Linéaire – Ouvert (mais inversé dans sa succession ici). Et rien que cette dernière comparaison illustre à merveille la déception que ce jeu m’a fait ressentir. Alors même si ce quinzième opus aura proposé plein de nouvelles choses, des bonnes comme des mauvaises et nous donne de l’espoir pour la suite, il est loin de marqué le renouveau de la licence.
Mikaua – J’ai pour ma part été affreusement déçue par Final Fantasy XV. Oui, on a des graphismes de toute beauté. Oui, la musique est vraiment magnifique. Mais au-delà de ça, ce jeu me laisse surtout une immense impression de vide. Vide dans le scénario d’abord, car j’ai fait partie de ceux qui n’ont pas vu Kingsglaive avant de jouer, et du coup on se retrouve sans contexte, sans attachement aux personnages secondaires : bref, sans rien. Et là-dessus le jeu te demande pourquoi tu ne verses pas ta petite larme devant le drame… Vide également au niveau du monde ouvert. C’est bien beau de faire un monde ouvert pour faire comme les concurrents, mais encore faudrait-il le remplir un minimum. Là, dès qu’on s’aventure à pied hors des routes – pour autant qu’on arrive à la quitter, cette fichue route, parce que souvent on ne peut même pas ! – on se retrouve de longues minutes à traverser un paysage désert, avec juste le bruit de vos pas, en butant sur le moindre caillou et sans même une musique pour vous accompagner – car la musique de certaines zones ne se lance qu’après un temps d’attente, et ce temps est remis à zéro à chaque foi qu’on ouvre la carte pour s’orienter. J’en venais à apprécier les zones où des monstres me sautaient sur le poil tous les trois pas, c’est dire ! Mais la goutte d’eau a tout de même été quand Reven m’a expliqué que, pour avoir l’histoire des trois compagnons de Noctis, il fallait les acheter séparément en DLC. Square est en train de torpiller une de ses meilleures licences en la vidant comme un poisson de tout ce qui peut être intéressant au niveau scénario pour le vendre à part en petits paquets. Quand on sait le prix des jeux de nos jours y’a de quoi se dire qu’on nous prend vraiment pour des pigeons. Donc outre quelques quêtes secondaires vraiment intéressantes (hélas noyées sous la quantité d’autres insipides), et un franc éclat de rire quand j’ai découvert que les Chocobos de cet opus avaient un petit côté canard et savaient nager, Final Fantasy XV me laisse un goût très amer dans la bouche et j’espère vraiment que le modèle qui semble se dessiner depuis FFXIII (une plantée magistrale, des suite mieux, et on recommence) ne nous montre pas le futur des Final Fantasy non-MMO…
Sources des images
- Logo : Wikipédia
- Autres : https://www.instant-gaming.com
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