Propulsé malgré lui à Ghostopolis – le monde des morts – le jeune Garth tente de trouver un moyen de rentrer parmi les vivants. Mais l’après-vie est un endroit dangereux pour les vivants et Garth risque bien plus que perdre sa vie s’il n’y prend pas garde. Heureusement pour lui, il peut compter sur le chasseur de fantômes Franck pour tenter de regagner son monde.
Informations techniques
- Titre : Ghostopolis
- Auteur: Douglas TenNapel
- Dessin et couleurs : Ethan Nicolle
- Origine : États-Unis
- Sous-catégorie : Comics
- Genre : Aventure, Fantastique, Mort-vivant
- Editeur VF: Milady
- Année: 2010
- Nombre de volumes parus: 1
- Statut: Terminée
- Âge conseillé : 12 ans et +
L’histoire en quelques mots
Le jeune Garth vit seul avec sa mère. Atteint d’une maladie incurable, il sait que sa vie est sur le point de se terminer mais vit tout de même sa vie comme chaque enfant de son âge. Celle-ci sera cependant bouleversée quand il fera la rencontre de Franck Gallows, un chasseur de fantômes au bout du rouleau d’avoir trop tiré sur la corde. Envoyé malgré lui à Ghostopolis – le monde de l’après-vie – suite à une erreur de Franck, Garth y découvrira de nouveaux pouvoirs et sera confronté à de puissants ennemis. Conscient de Garth court un grave danger, Franck tente de s’infiltrer à Ghostopolis pour le rapatrier dans le monde des vivants. Mais il leur faudra composer avec les plans de Vaugner, le dirigeant actuel de Ghostopolis, qui ne semble pas voir l’incursion de ces deux vivants d’un bon œil.

Une petite planche pour se faire une idée du style de l’auteur avec la découpe du monde de l’après-vie
Source : Tennapel © Milady 2012
Avis de la Rédac’
Keul : J’ai beaucoup apprécié l’univers dépeint dans ce comics. Les divers royaumes de l’après-vie qui se découpent en fonction de « races » de morts comme les momies, les squelettes, les spectres et autres gobelins est un système parlant et simple à comprendre pour le lectorat, même si celui-ci est très jeune. J’ai bien apprécié l’alternance entre les deux héros de l’histoire. Gareth a un point de vue très enfantin sur ce qui se passe tout en proposant une psychologie étonnement positive au vu de la maladie qui le condamne. Franck pose sur le mode qui l’entoure un regard blasé empreint de mélancolie typique des adultes qui ont vécu des épisodes traumatisants. On a donc un magnifique contraste entre ces deux protagonistes que tout semble opposer. Chose bien développée, le créateur de l’après-vie nommé Joe est un géant noir, ancien aviateur, qui semble avoir bâti ce monde en 6 jours, ce qui fait un petit clin d’œil à la Genèse de la bible au passage. C’est subtil, on ne s’attarde pas dessus, et ça s’intègre parfaitement dans le récit. Pour ce qui est des graphismes, ceux-ci sont beaux, colorés et rendent parfaitement bien l’histoire. Le tout est traité de manière dynamique avec des scènes dignes des combats en super-héros. Au final, un humour omniprésent – même un peu macabre de temps à autres – vient lier ce comic qui est pour moi un véritable petit coup de cœur.
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