Goblin Slayer nous fait suivre les aventures d’un aventurier en quête de vengeance après le massacre de son village par une tribu de gobelins.
Informations techniques
- Titre original : ゴブリンスレイヤー Goburin Sureiyā
- Titre français : Goblin Slayer
- Date de sortie : 2018
- Réalisateurs : Takaharu Ozaki
- Producteur : Goblin Slayer Project
- Scénariste : Hideyuki Kurata, Yōsuke Kuroda
- Studio d’animation : White Fox
- Musique : Kenichirō Suehiro
- Genre : Action, aventures, drame, darkfantasy
- Origine : Japon
- Saisons : 1
- Épisodes : 12
- Durée moyenne par épisode : 24 minutes
- Statut : en cours
- Age : 18+
L’histoire en quelques mots
Quand une jeune prêtresse inexpérimentée rejoint la Guilde des Aventuriers et part à l’aventure avec un groupe d’aventuriers débutants, elle est loin de se douter que sa première quête tournera au cauchemar. Alors que son équipe est massacrée par des Gobelins, elle ne doit son salut qu’à un mystérieux homme en armure, le Goblin Slayer, qui a voué sa vie d’aventurier à une seule et unique tâche : éradiquer les goblins qui peuplent le monde.
Un monde régi par les dieux à grand coup de jets de dés
Dans l’univers de Goblin Slayer, le destin du monde et de ses habitants n’est pas totalement le fruit du hasard. En effet, les destins et actions importantes des protagonistes sont régis par les dieux, qui résolvent les conflits par des jets de dés afin d’éviter les guerres qui mèneraient le monde à l’anéantissement. Cette manière de gérer le monde n’est pas sans rappeler la gestion de jeux de rôle – jeux qui ont donné ses lettres de noblesse au genre de la fantasy – où toutes les actions aléatoires et opposition entre deux personnes sont réglées par le jet de dés.
Des héros sans nom
Ce qui frappe dans cette série, c’est sans aucun doute l’absence de nom pour les protagonistes de l’histoire. Ceux-ci sont généralement nommés par leur classe comme le Goblin Slayer (ou crève-gobelins dans la version française), la prêtresse, ou par leur race comme le nain ou l’elfe par exemple. Cette volonté de ne pas donner de nom aux héros renvoie une nouvelle fois au jeu de rôle, dans lequel les personnage sont souvent nommés de la même manière dans un groupe, employant leur classe plutôt qu’un nom propre à chacun.
Pour le Goblin Slayer, l’absence de nom fait également référence à la perte d’humanité du héros, qui a renoncé petit à petit à celle-ci pour devenir une arme visant à éradiquer les gobelins et à venger son village.
Avis de la Rédac’
Keul : Goblin Slayer est une série un peu particulière, qui fait énormément de référence au jeu de rôle tout en tentant d’exposer un point de vue différent sur les gobelins. Généralement considérés comme des créatures faibles et tout juste bons à l’entraînement des nouveaux aventuriers, ils représentent une réelle menace dans cet univers car ils ne sont pas pris séparément mais en groupe organisés, gérés par de puissants chefs. Entre massacres, viols et autres ignominies, la série n’a pas volé son appartenance au genre de la Dark fantasy. L’univers est très sombre, du moins du point de vue du Goblin Slayer et de ses alliés, et on se rend compte que même les grandes figures de ce monde comme les héros qui ont vaincu le Roi Démon ont peur ou ont été traumatisés par les gobelins. L’animation est très belle et constante d’un bout à l’autre de la série, le tout porté par des musiques magnifiques oscillant entre du hard rock pour les scènes d’action épiques et de la musique religieuse dans les situations critiques ou désespérées, en passant par des musiques plus médiévales pour les entre-deux. Coup de cœur pour la musique du générique qui donne tout de suite l’ambiance de la série. Au final, la série propose une approche intéressante du genre, entre fatalisme et désillusion, mais tout en laissant une lueur d’espoir. Une belle découverte.
Bande annonce
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Genres et classification des mangas/manhwa/manhua/manfra et animes - Geek-It · 29 juillet 2023 à 17 h 12 min
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