Gurren Lagann est une série de Mecha mettant en scène les aventures de Simon et de Kamina, deux humains condamnés à vivre sous terre parmi leurs semblables. Quand ils se font attaquer par un monstre robotique de la surface, ils ne doivent alors leur salut qu’à la découverte de Simon : une sorte de petit robot capable de prouesses hors du commun et doté d’une force suffisante pour vaincre l’envahisseur.
La série connut un succès tel qu’elle fut adaptée en un manga d’une dizaine de volumes et dessiné par Kazuki Nakashima. Un jeu-vidéo sur Nintendo DS a également vu le jour en 2007, ainsi que deux films d’animation.
Informations techniques
- Titre original : Tengen Toppa Guren Ragan – 天元突破グレンラガン
- Titre français : Gurren Lagann
- Date de sortie : avril 2007
- Réalisateurs : Haruki Imaishi
- Scénariste : Kazuki Nakashima
- Studio d’animation : Gainax
- Genre : Aventure, Comédie dramatique, Mecha
- Licence : Aniplex, Beez Entertainment
- Origine : Japon
- Saison(s) : 1
- Épisodes : 27
- Durée moyenne par épisode : 23 minutes
- Statut : terminée
L’histoire en quelques mots
Dans le futur, l’humanité a été contrainte de vivre sous terre, dans des villes et villages creusés dans la roche. N’ayant plus de contact avec la surface, presque tous considèrent que celle-ci n’est qu’un mythe. Tous sauf Kamina, un jeune homme plein d’entrain et de convictions, et qui désire plus que tout rejoindre la surface pour l’explorer. Entraînant d’autres jeunes avec lui – dont Simon, un jeune foreur de 14 ans – il ne cesse de s’attirer des ennuis à lui et ses amis. Mais un jour, alors que Simon creuse une galerie pour étendre le village, il tombe sur une étrange spirale brillante ainsi qu’une sorte de gros visage métallique enfoui sous terre. Alors qu’il fait part de sa découverte à Kamina, le village se fait attaquer par un monstre mécanique géant en provenance de la surface. Confrontés à cette apparition, tous les villageois fuient, à l’exception de Kamina qui tentera d’arrêter la créature. Simon apprend alors que la spirale qu’il a découverte est en réalité une clé et que le visage métallique est une sorte de petit mecha. Grâce à lui et à l’aide de Yoko, une jeune femme de la surface, le petit groupe parviendra à vaincre la créature. Confronté à la réalité et aux dangers de la surface, le petit groupe s’élance alors à la découverte de celle-ci, pour le meilleur mais surtout pour le pire.
Une série en deux parties
Avant de commencer la lecture des prochains chapitres, notez que ceux-ci contiennent des spoils. Si vous n’avez pas encore visionné la série, nous vous conseillons de passer directement à l’avis de la rédac’.
Même si la série ne possède effectivement qu’une seule et unique saison, elle est découpée en deux parties bien distinctes. La première raconte le développement de l’amitié des trois protagonistes, leur sortie à la surface et leur confrontation contre les hommes-bêtes dans un espoir ténu de survie. Cette partie met également l’accent sur le personnage de Kamina, qui joue le rôle de leader charismatique et inspirateur pour tous les personnages rencontré au cours de leur aventure.
Bien que Simon possède les clés permettant de diriger Lagann, le Mecha principal capable de fusionner avec d’autres Ganmen (les Mecha des hommes-bêtes), il joue ici un rôle presque secondaire. Timide et peu enclin à prendre des initiatives, Simon va petit à petit évoluer jusqu’au moment où Kamina mourra. Cet épisode traumatisant marquera un tournant dans la série, notamment pour Simon, qui passe du rôle de personnage quasi-secondaire au rôle de personnage principal. Notons au passage le traitement intéressant du deuil de Simon, qui respecte les diverses étapes classiques d’un deuil dans le monde réel. Mais si ce passage ô combien traumatisant représente une étape cruciale dans la série, il ne marque pas la fin de la première partie, qui s’achève lorsque le Roi Génome – le Roi et créateur des hommes-bêtes – est vaincu, non sans laisser un dernier avertissement : quand la population humaine aura atteint 1 million d’individus, les anti-spirales viendront exterminer l’humanité.
La suite de la série se passe neuf ans après la bataille contre les hommes-bêtes. Les humains ont regagné – pour la plupart du moins – la surface et ont fait un bond technologique hallucinant. Propulsés dans une société régie par la technologie, ils tentent désormais d’atteindre la lune pour vérifier la prophétie du Roi Génome. Mais la population – qui a bien augmenté ces neuf dernières années – atteindra le seuil fatidique avant que l’humanité ne puisse atteindre son objectif et les anti-spirales passent à l’attaque. La suite et la fin de la série traitent du combat contre ce nouvel ennemi. Mentionnons au passage l’évolution de Simon, qui passe de héros mondialement reconnu à celui de responsable de l’arrivée des anti-spirales dans l’esprit du peuple, et qui se voit donc condamner par le gouvernement qui l’a lui-même mis en place. Ce revirement est très intéressant et amené de manière très intelligente, donnant ainsi une occasion à la série de traiter un nouveau pan de la personnalité de son héros.
Héros badass et surenchère de puissance
Si Gurren Lagann est une série qui traite de la psychologie de ses personnages et de l’évolution de celle-ci, elle n’en est pas moins une série de Mecha, portée par des héros charismatiques au phrasé héroïque et inspirant. Kamina – qui porte à lui seul un bon tiers de la série – est ce qu’on qualifie généralement de « héros badass », car il n’hésite pas à se mettre dans des situations problématiques en fonçant tête baissée dans les combats qui l’attendent tout en gardant une attitude explosive et fière, refusant de fuir ou de céder la victoire à ses ennemis. Parti de rien, il s’oppose au premier Ganmen qu’il croise muni uniquement d’un sabre. Quand de nouveaux ennemis s’attaquent à lui, il fonce au devant du combat et parvient à voler un Ganmen à un homme-bête. Puis il force Simon à aller de l’avant avec des phrases du genre « si tu ne crois pas en toi, alors, crois en moi! Crois en moi, car je crois en toi ! ». Même lorsqu’il meurt, Kamina reste une source d’inspiration pour le reste de l’équipe et un porteur d’espoir pour le genre humain.
D’un autre côté, la série est également une série d’action quasi ininterrompue. Chaque épisode – ou presque – voit son lot d’action. L’évolution du Gurren Lagann au fil des combats et des confrontations suit les classiques du genre avec une montée en puissance constante, des power up réguliers et des Macha toujours plus grands, plus impressionnants et plus puissants.
Avis de la rédac’
Keul : On m’avait vivement recommandé cette série depuis quelques temps déjà et j’avoue l’avoir laissée dans ma (looooongue) liste de séries à visionner durant plusieurs années. J’ai récemment décidé de remettre celle-ci à jour et me suis lancé dans Gurren Lagann. Première surprise, j’avais oublié qu’il s’agissait d’une série de Mecha. Si je ne suis pas un afficionado du genre, les graphismes avaient l’air suffisamment différents du genre pour que je continue celle-ci jusqu’au bout. Passé les trois-quatre premiers épisodes, je me suis dit : bon, une série classique, un héros badass, une héroïne peu vêtue et un petit animal mignon comme compagnon, je crois que le cahier des charges du genre est rempli. Puis la série tue son personnage principal. Là, j’avoue ne pas l’avoir vu venir, même si la suite montre à quel point ce choix était judicieux. L’histoire de Gurren Lagann est vraiment bien développée, avec une gestion des personnages et de leurs sentiments traitée avec soin tout en respectant le style Mecha fait de combats d’anthologie. Une très bonne découverte donc que cette série, dans laquelle vous pouvez vous plonger sans la moindre hésitation.
Opening
Et le petit opening pour se faire une idée de la série
Sources des images
- Logo : Wikipédia
- https://www.topsimages.com
2 commentaires
Japan Impact 2020 - Geek-It · 3 mars 2020 à 15 h 06 min
[…] – Sauf que là c’est différent : regarde ce deck, c’est du Gurren Lagan et là c’est Hatsune Miku, et tout à l’air de provenir du même […]
Batman Ninja - Geek-It · 27 août 2019 à 13 h 15 min
[…] ou de Stardust Crusaders, et à Kazuki Nakashima, connu pour des séries comme Re : Cutie Honey ou Gurren Lagann, qu’à donc incombé la mise en œuvre de ce projet pour le moins […]