How NOT to Summon a Demon Lord est une série animée adaptée du manga éponyme de Naoto Fukuda. On y suit les aventures de Takuma Sakamoto, un jeune homme solitaire souffrant d’anxiété sociale, qui se retrouve malgré lui incarné dans le corps de son personnage de MMORPG favori.
Informations techniques
- Titre original : 異世界魔王と召喚少女の奴隷魔術 – Isekai maō to shōkan shōjo no dorei majutsu
- Titre français : How NOT to Summon a Demon Lord
- Date de sortie : juillet 2018
- Réalisateurs : Yūta Murano
- Scénariste : Kazuyuki Fudeyasu
- Musiques : Yūsuke Katō
- Studio d’animation : Ajia-dō Animation Works
- Genre : Action, aventure, comédie, fantasy, romance
- Thème : Ecchi, Harem, isekai, magie
- Licence : Crunchyroll
- Origine : Japon
- Saisons : 2
- Épisodes : 22
- Durée moyenne par épisode : 23 minutes
- Statut : en cours
- Âge: +16 ans
L’histoire en quelques mots
Takuma Sakamoto est un jeune homme solitaire souffrant d’anxiété sociale. Vivant reclus chez lui et jouant à des jeux en ligne pour échapper à son quotidien, il est devenu l’un des plus puissants joueurs d’un MMORPG nommé Cross Rêverie.
Alors qu’il joue son personnage de Diablo, le Roi Démon, il se fait mystérieusement convoquer dans un monde semblable à Cross Rêverie. Incarné dans le corps de son personnage, il se retrouve en face de Rem et Shera, deux jeunes filles responsables de son invocation. Celles-ci décident alors de pratiquer le rituel d’asservissement qui permet à un invocateur de devenir le maître de son invocation. Mais un anneau présent dans l’équipement de Diablo provoque alors la réflexion de la magie employée sur lui. Affublées de colliers d’esclaves, les deux jeunes filles vont devoir composer avec un Takuma bien décidé à endosser son rôle de Roi Démon, seul moyen pour lui de faire face à son anxiété.
Entre harem et ecchi
Que vous soyez prévenus dès le départ, féministes dans l’âme s’abstenir. Nous sommes ici dans une série de type « ecchi ». Pour ceux et celles qui ne connaissent pas cette catégorie d’œuvres, l’ecchi est employé au Japon pour signifier lubrique, indécent, voire même pervers. Le genre ecchi annonce donc que l’œuvre aura une forte connotation sexuelle, érotique, pouvant parfois tourner à la pornographie mais sans aller jusqu’à du hentaï. Attendez-vous donc à croiser des jeunes filles faiblement vêtues et possédant – pour la plupart – des poitrines suffisamment volumineuses pour provoquer des problèmes de dos avant d’atteindre 40 ans. A côté de cela, on se retrouve dans une série de type harem, c’est à dire une série où le protagoniste est entouré de jeunes femmes qui désirent lui plaire.
Avis de la rédac’
Keul : Et voilà un isekaï de plus. Pour surfer sur le succès de SAO ou Overlord, les licences sont nombreuses et pas toujours de qualité, alors qu’en est-il de cette série ? L’idée de base reste toujours identique. Un personnage asocial qui se retrouve transporté dans le monde de son jeu vidéo préféré. Avec les statistiques de son personnage, Takuma est l’un des personnages les plus puissants de Cross Rêverie et maîtrise sans peine les autres protagonistes. Reste que le comportement de Takuma quand il joue le rôle de son personnage Diablo est assez sympathique et bien vu. Entre les moments de comédie de Diablo et les phases d’anxiété extrême de Takuma, on a un comique de situation qui pourrait être vraiment sympathique s’il n’y avait LE problème de cette série : le fan service outrancier.
Alors que je vous l’annonce tout de go, How NOT to Summon a Demon Lord n’a pas volé sa catégorie ecchi. Certains des épisodes y font carrément plus des trois quart du temps référence, avec des scènes grotesques voir totalement déplacées. Ça colle au thème mais ça casse totalement l’intrigue déjà peu développée. La série essaie de jouer sur le « mais c’est un otaku qui a des problèmes d’anxiété sociale donc il ne sait pas où se mettre quand ça lui arrive… ». Certes, mais est-ce réellement obligatoire de faire tourner toute la série autour de ce thème ? On en vient même à oublier l’intrigue principale, qui est affreusement faible en plus. Le fait que Diablo soit overpuissant – plus que niveau 150 alors que la moyenne des autres joueurs est de 30-40 – casse complètement le suspens. Tout se résout ou presque avec un sortilège qui détruit la moitié de l’environnement. En un mot comme en cent, une série à éviter pour son scénario bancal et ses situations à la limites de l’amoral qui dépassent par moment le genre ecchi pourtant annoncé comme thème centrale de la série.
Xefed : Bien, j’avais déjà regardé quelques séries ecchi par le passé et je n’était pas spécialement fan du genre, même si certaines d’entre-elles avaient un scénario poussé derrière. Mais How NOT to Summon a Demon Lord n’est pas terrible, mais vraiment pas terrible. Niveau scénario on est sur un : le monde va disparaître quand le roi démon se réincarnera et seul l’otaku nouvellement arrivé dans ce monde pourra le sauver. Parlant de celui-ci, son personnage over-cheaté est abusément puissant, connaît tout de l’univers dans lequel il évolue et résout tous les combat en un ou deux sort. Même le combat final se résout en une seule attaque. Ajoutez à cela des scènes vraiment limites, comme celle de la réincarnation du Roi Démon, qui s’approchent plus du hentaï que du ecchi et vous obtiendrez une série tout au plus passable.
Bande annonce
Sources des images
https://www.pinterest.ch/KurumiNguyen/isekai-maou-to-shoukan-shoujo-no-dorei-majutsu/
2 commentaires
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Genres et classification des mangas et animes - Geek-It · 31 janvier 2022 à 10 h 54 min
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