Année très importante pour la convention, cette année correspondait avec les 10 ans du Japan Impact. Au programme, des conférences, des ateliers, des dédicaces et bien plus encore. Vous l’aurez sans doute compris, Geek-It n’a pas pu manquer l’évènement et était de visite sur place pour vous donner un compte-rendu aussi détaillé que possible sur cette convention. Alors en route pour les 10 ans du Japan Impact !
Vous avez dit Japan Impact ?
- Keul – Autant le dire tout de suite, peu de personnes ne connaissent pas le Japan Impact. J’irais même plus loin, même les personnes qui ne s’intéressent pas nécessairement à la culture japonaise connaissent cet évènement.
- Mikaua – C’est dire la notoriété accumulée au fil des années.
- Keul – Mais comme nous sommes consciencieux, autant faire une petite présentation pour ceux et celle qui découvriraient le Japan Impact par le biais de ce reportage.
- Mikaua – Et quoi de mieux que de laisser notre très cher Wile Cranky Coyote, nouvellement contributeur à notre site, nous expliquer en quelques mots en quoi consiste cette convention.
- Wile – En quelques mots ? Le Japan Impact est une convention organisée chaque année par une association d’étudiants du nom de PolyJapan. Il s’agit d’une convention à but non lucratif (c’est important de le mentionner), qui veut promouvoir la culture japonaise en proposant à des passionnés de se retrouver autour d’ateliers, de conférences et d’activités diverses.
- Mikaua – Alors la convention a-t-elle été au niveau de nos attentes ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans ce reportage !
J’adore qu’un plan se déroule sans accroc
Qu’il s’agisse du programme – qui fournit de précieuses informations sur les conférences, activités et intervenants – ou du plan proposé en format A4 imprimé recto-verso en couleurs, l’efficacité était au rendez-vous. Le plan se compose d’une représentation schématique des diverses salles regroupées par thème…
Keul – Chaque thème ayant sa propre couleur, couleur reprise sur place par les noms et décorations mises en place.
… et d’un planning complet de la journée avec les diverses activités proposées…
Mikaua – Planning repris partiellement devant chaque salle, avec les horaires des conférences et interventions des invités
Difficile donc de faire plus clair comme pour orienter les visiteurs.
Wile – Et la place entre les stands a de quoi laisser rêveur. On peut circuler sans mal, et dans les deux sens, si bien qu’on ne ressent pas cette impression d’oppression présente dans certaines autres conventions sur la culture japonaise dont on taira ici le nom.
Mentionnons au passage quelques petites différences entre le planning général et les horaires donnés devant les salles, qui provenaient de réarrangements de dernière minute de la part du staff. Réarrangements dus aux retards d’intervenants et autres imprévus de dernière minute. Au final, tout était donc fait pour que le visiteur soit informé en temps et en heure.
Gee – Y’avait même des annonces haut-parleur pour les conférences
Kit – Et on comprenait ce qu’ils disaient !
Gee – C’est pas toujours le cas ?
Kit – Oooh que non. Visiblement, ils avaient réussi à dompter la technique.
Shopping zone
S’il est bien une chose qu’il est important de relever pour cette convention, c’est bien le choix et la variété des produits proposés. Là où d’autres conventions se contentent de stands formatés qui proposent presque tous les mêmes produits, ici, chaque stand possède son thème propre, et propose des produits particuliers. Pour n’en citer que quelques-uns, on trouvait :
Mangas, DVD/Bluerays et figurines
Le Tanigami présentait divers mangas récents (ou moins récents) sur une immense table qui occupait un pan entier de l’un des murs du couloir. Passé l’angle, les dvds, bluerays et figurines prenaient le dessus, ainsi que quelques jeux de cartes et jeux de société sur le thème des animes et des jeux-vidéos.
Vêtements
Comme chaque année, World of Goodies, avec ses T-shirts, sacs et autres pulls faisait fureur et les vendeurs avaient fort à faire pour contenter tout le monde. Complété par diverses tables recouvertes de peluches pokémon, le stand était littéralement pris d’assaut durant les premières heures de la convention.
Wile – Je vous rassure, même le dimanche en fin de journée. Les pauvres n’ont pas chômé durant ce week-end.
Un autre stand proposait quelques habit japonais plus classiques comme des Geta (chaussures typiques du Japon) et des Tabi (chaussettes séparant le gros orteil du reste du pied).
Goodies
Les goodies restent le gros point fort de la Japan Impact. Mention spéciale de cette année : les figurines en tout genre.
Plantes
Mikaua – Ne me regardez pas comme ça, on n’invente rien : il y avait bel et bien un stand qui vendait des arrangements de plantes et de fleurs.
L’art des kokédama, apparu récemment aussi bien chez nous que côté Japon, tient à la fois d’une approche écologique, des arts traditionnels asiatiques, et de la culture kawaï. Elles consistent en une boule de terre entourée de mousse végétale sur laquelle poussent des plantes, et elles charment leur monde par leur esthétique particulière.
En plus de l’atelier de fabrication de kokédama proposé au planning, le stand Vercors Kokédama permettait d’acheter l’une ou l’autre de ces magnifiques compositions végétales.
Snacks en tous genres
Media-Zone TV offrait – une fois n’est pas coutume – un choix de snacks asiatiques absolument gargantuesque : bonbons, chewing-gums, mochis, petites pâtisseries, biscuits et bien d’autres encore. Ils avaient même réussi à dégoter de la pâtisserie asiatique fraîche !
Keul – Gros point fort, les « spots » de ventes tenus par le personnel du staff et dispersés un peu partout dans la convention. Ces spots proposent diverses boissons, dont le fameux thé vert Hoishi.
Mikaua – Ah, ce fameux thé qui nous aura accompagné durant nos sorties lors de notre voyage au Japon parce qu’on n’arrivait pas à trouver de l’eau dans ces maudits distributeurs…
Keul – C’est vrai qu’on a presque dû faire le tour des différentes boissons proposées pour enfin trouve de l’eau toute simple non-aromatisée.
Nourriture
Les stands
Kit – Ah tiens ! Y’a plus le vendeur de crêpes entre les deux bâtiments ?
Gee – Mais non, voyons. Cette année, ils ont tous déménagé à l’étage
Kit – Quand il est question de nourriture, c’est fou comme tu peux te rappeler les choses avec une aisance déconcertante.
Vous l’aurez noté, cette année les stands de nourriture avaient déménagé au deuxième étage. Toujours en extérieur, mais protégés par des bâches épaisses en plus d’être équipés de chauffages-parasols électrique, les divers stands et places de pique-nique arrivaient à lutter un peu contre le froid et l’humidité ambiante.
Keul – En plus, question variété, il y avait de quoi satisfaire tous les estomacs avec de la nourriture asiatique salée et sucrée.
Mikaua – Sans parler des autres classiques, comme les crêpes et hot-dogs, qui venaient compléter la carte.
Keul – Petite mention spéciale aux Taiyaki (sorte de petite gaufre en forme de poisson) qui a remporté un gros succès.
Mikaua – Enfin, je mettrais quand même un bémol à la mention, car ils ont hérité de la malédiction de la file d’attente.
Gee – Ca peut être maudit, une file d’attente ?
Kit – Laisse tomber. Ce qu’ils veulent dire par là, c’est que les vendeurs n’ont pas défini clairement de file d’attente, et donc…
Gee – … que tout le monde faisait comme il voulait ?
Kit – Exactement
Keul – C’est vrai qu’attendre 20 minutes pour s’entendre dire qu’il faut payer d’abord, alors que la caisse est exempte de file, c’est un peu ballot.
Mikaua – Et tout ça pour finir avec une gaufre à la vanille, alors que j’en voulais une aux haricots rouges…
Kit – Dur…
Gee – Triste…
Maid Café
Pour les amoureux et amoureuses du style « butler », il y avait toujours la possibilité de vous rendre au Maid Café. Comme toujours pris d’assaut, il fallait vous armer de patience pour déguster vos pâtisserie et vos boissons chaudes dans cette ambiance si particulière qui n’est pas sans rappeler certains restaurants japonais.
Cosplay
Cette année, le coup de cœur cosplay est attribué au Furry Link-Loup.
Mikaua – Lui, quand je l’ai repéré avec sa tunique verte, il m’a fait ma journée !
En plus des Furries, on croisait les désormais traditionnels « free hugs », un ou deux Assassins, quelques licornes, et toute une pléthore d’autres personnages tous plus réussis les uns que les autres.
Côté photos, la discipline était de mise : les photos ont dû se concentrer sur le défilé, car nous avons croisés très peu de groupes arrêtés au détour d’un couloir en train de prendre la pose, ce qui aidait à la fluidité de la « circulation » de cette édition.
Cette année encore, nos appareils personnels n’ayant pas une très bonne résolution, nous nous sommes permis le luxe de nous reposer sur les photographes officiels de la convention et de simplement profiter des costumes en tant que spectateurs.
Deux expositions étaient proposées cette années : une sur la mode lolita, très prisée au Japon, et une autre sur l’Iconographie populaire durant les époques Edo et Meiji.
Exposition Lolita
Difficile de parler de la mode Lolita sans entrer dans les détails, car celle-ci est bien plus complexe que ce que nous autres occidentaux l’imaginons. L’exposition présentée nous exposait les diverses variations de cette mode – tantôt classique, tantôt steampunk en passant par le champêtre et le gore – tout en expliquant les caractéristiques principales de chacune des tenues présentées.
Mikaua – Et il faut bien avouer que la responsable de l’exposition, une certaine Pyl si je ne me trompe, connaissait son sujet sur le bout des doigts.
Keul – De quoi faire un article sur le sujet pour notre rubrique « Culture Geek » sans le moindre mal et tordre le cou une bonne fois pour toute aux clichés véhiculés au sujet des Lolita.
Exposition d’estampes japonaises
Au Japon, la représentation graphique ne date pas d’hier et cette exposition permettait de se rendre compte que – durant l’Ere Edo déjà – nombre d’estampes représentaient les acteurs célèbres dans les pièces qu’ils jouaient. De quoi se faire une toute autre idée sur les origines du manga actuel, tout en en apprenant un petit peu plus sur les époques historiques Edo et Meiji, qui ont profondément modifié le Japon.
Conférences, invités et autres ateliers
Pour en finir une fois pour toutes avec la culture « Geek »
Mikaua – Avec un titre pareil, autant dire que monsieur Marc Atallah avait plus qu’attiré notre attention et s’était assuré de nous voir présents à sa conférence.
Aussi étrange que cela puisse paraître, la conférence débutait par une présentation d’œuvres de peintres célèbres – comme « la création d’Adam » de Michel-Ange par exemple – qui donnait à cette conférence un petit air de cours d’histoire de l’art. Bien qu’un peu perturbant de prime abord, on comprend très vite où Mr. Atallah veut en venir, à savoir que les représentations d’œuvres célèbres (la bible dans notre exemple) par des artistes ne date pas d’aujourd’hui. Ces interprétations – que le conférencier va jusqu’à qualifier d’illustrations – dépendent également des périodes historiques et des courants artistiques en vogues. Ainsi, les œuvres évoluent en même temps que les époques et les courants successifs, avec des oppositions fortes de l’une à l’autre – comme le courant réaliste qui s’oppose à tout ce qui ne l’est pas, à savoir, de manière plus générale, le fantastique.
La culture geek a donc débuté avec ces oppositions entre le réel et l’imaginaire, ce qui permettait de passer à la seconde partie de la conférence. Qu’est ce que le « réel » ? Si cette question à l’air anodine, elle ne l’est en réalité pas tant que ça. Non seulement il est assez difficile de poser une définition sur le réel, mais on remarque que cette définition variera en fonction des convictions et de l’éducation de chaque personne. Pour parler simplement, le réel existe, mais ne peut pas être perçu par l’être humain. Le réel que nous voyons passe par une série de filtres (paradigmes, épistémè et Mythes) dont nous ne sommes pas toujours conscients, qui nous viennent à la fois de notre éducation, de la culture dans laquelle nous avons grandi, des mythes (religieux ou plus traditionnels), de nos croyances, mais également de nos convictions personnelles (politiques, socio-culturelle, etc.). Ce qui aboutit au fait que le réel d’une personne n’est pas le même que celui d’une autre.
Maintenant que le réel – ou plutôt le « réel prime », comme l’appelait M. Atallah – est posé, on pouvait en venir au monde « Imaginaire ». C’est au début de la période dite post-moderne (période dans laquelle nous nous trouvons actuellement) que cet imaginaire a pris une importance toute particulière. Jusque là, dans la culture occidentale, les codes qui servaient de filtres à notre réel étaient plus ou moins semblables pour toutes les personnes. Comprenez par là que la société formatait plus ou moins la manière de penser pour que tous « pensent » de la même manière. Avec la postmodernité, chacun est libre de choisir les codes qu’il désire ce qui mit fin aux valeurs qui étaient également véhiculées par ces anciens codes. Chacun choisit les codes qui lui parlent (ce qui – en soi – n’est pas une mauvaise chose), afin de se forger son propre réel. Revers de la médaille, cette liberté de choix mène immanquablement à une forme d’individualisme, et ce même si ce n’est pas le but premier. Privés de ces valeurs communes, nous avons parfois l’impression que notre quotidien perd un peu de sa magie et il s’installe une sorte de lassitude.
C’est là, dans les années 80, qu’interviennent les cultures alternatives comme la culture geek et son imaginaire. La mondialisation de cette culture et le développement de franchises comme Starwars, le Seigneur des Anneaux, Nintendo, etc. a contribué à amener de nouvelles valeurs au grand public. Ces grandes licences véhiculaient à nouveaux des valeurs communes qui parlaient à la nouvelle génération, et qui permettaient de sortir de la morosité quotidienne. Cette période coïncide également avec le boom du cosplay.
Cela posé, on en venait à la conclusion qui justifiait le titre de la conférence, à savoir que, selon M. Atallah, que, la culture geek s’essoufflant – « maintenant tout le monde est un peu geek », il lui fallait muter et devenir plus active et impliquée dans notre société, afin d’utiliser les nouveaux mythes pour la ré-enchanter. Tels les héros qui la composent, cette nouvelle culture « ép-eek » se battrait jusqu’au bout pour ses valeurs, sans jamais abandonner, ce qui fait cruellement défaut de nos jours.
Keul – Ou comment retourner son auditoire. Nous qui étions arrivés là avec les torches…
Mikaua – Mouillées à cause de l’averse.
Keul – … et les fourches…
Mikaua – De GN, parce qu’on n’aurait pas passé la sécurité avec des vraies.
Keul – … nous sommes ressortis en débattant des pours et des contres de changer le nom de notre culture.
Mikaua – Et je maintiens que y’a pas besoin ! On ne va pas recommencer de zéro alors qu’on est si bien partis !
Keul – Exactement, c’est quoi cette mode de faire table rase ?
Mikaua – Et on a vu ce qui se passe quand on ne tient pas compte du passé !
Keul – Tiens, le retour de l’historienne ?
Mikaua – Archiviste, nuance !
Initiation au jeu de rôle
JDR-Poly initiait les novices et joueurs plus confirmés aux jeux de l’appel de Cthulhu, In Nomine Satanis, et bien d’autres encore. Comme chaque année, ils ont eu un franc succès.
Wile – Dès le dimanche, absolument toutes les séances étaient complètes. Le seul point noir est qu’ils auraient pu davantage aérer la salle.
Académie de Minuit
Les conteurs de l’Académie de Minuit se sont donnés pour tâche de redonner leurs lettres de noblesse aux contes oraux, comme ceux que l’on se racontait autrefois autour d’un feu de camp. Ils en proposent toute une série de leur propre composition sur leur site. Ces conteurs sont venus présenter divers contes « dont vous êtes le héros », c’est à dire qu’ils font intervenir le public à différents moments de l’histoire, et qu’il faut alors soit donner le bon élément d’histoire pour faire avancer l’intrigue, soit retrousser ses manches et mimer l’action nécessaire pour ajouter ses forces à celles du protagoniste. Un conte-quizz permettait à celui qui donnerait le plus longtemps des bonnes réponses – et donc ferait aller son protagoniste le plus loin – de gagner un prix.
Leur prestation était accompagnée de la projection d’un épisode exclusif de la web-série Kaliderson, tourné tout exprès pour le Japan Impact.
Keul – Ce qui a désigné la prochaine web-série que nous allons regarder et vous proposer dans un article. Vu le nombre d’épisodes et nos séries en cours, cela nous amènera à novembre 2018!
Concerts
De nombreux artistes étaient venus à la convention et nous n’avons pas pu assister à tout. Nous étions toutefois présents à la prestation du groupe amateur TwoBreaths, qui a donné une très belle prestation de chansons d’anime et de jeux-vidéos.
Mikaua – Leur interprétation à la grande harpe des « Ruines de Zanarkand (FFX) était notamment magnifique.
Nous avons aussi assisté au début de la prestation d’Oriyon, groupe d’idols rock. Malheureusement, faute à un volume sonore bien trop élevé, nous avons rapidement dû battre en retraite.
Keul – Si nous avions manqué le panneau indiquant que le volume sonore à l’intérieur dépassait 96 décibels, nous nous en sommes rapidement rendus compte et avons dû battre en retraite.
Mikaua – Je sais pas comment ils faisaient dedans ! A 96, on frôle le niveau dangereux. On a eu l’impression d’avoir du coton dans les oreilles de longues minutes après être partis.
Projections
En tout, douze séries et deux longs métrages étaient proposés en projection. En tête d’affiche, l’excellentissime « Kimi no Na wa (Your Name) ». Parmi les séries, on pouvait trouver les déjà bien connus, tels « the Ancient Magus’ Bride », « ReZero », « Flying Witch » et d’autres moins connus mais tout aussi sympathiques ! L’auditoire avait des airs de salle de cinéma qui rendaient le visionnage très agréable.
Mikaua – Et contre toute attente, j’ai réussi à embarquer le barbare à la projection de « Barakamon » !
Keul – Qu’est-ce que tu crois, je suis bon public ! Et puis il est plutôt marrant, ce pauvre maître Calligraphe.
Artistes
Que dire si ce n’est que tous les artistes présents sont plus talentueux les uns que les autres et qu’ils nous donnent furieusement envie d’ajouter des murs à nos habitations afin d’avoir la place d’afficher toutes leurs créations ! Bravo à tous pour votre talent et la passion que vous mettez à pratiquer votre art !
Bilan et conseils
Premier bilan : chers organisateurs, continuez comme ça ! C’est de mieux en mieux chaque année, il y a toujours de la nouveauté, et vous réussissez à garder cet esprit Japan Impact qui en fait tout le charme !
Niveau conseils, à part évidemment de bien vous amuser et d’emporter un sac suffisamment grand pour tout ce que vous allez acheter…
Gee – Je sais, je sais ! Il faut acheter son billet en prévente !
Mikaua – Euh, comment dire…
Keul – On va dire que si vous voulez vous assurer votre entrée, c’est effectivement la bonne chose à faire, mais si vous êtes pressés, vous pouvez tenter la chance et tabler sur la vente directe.
Mikaua – Petite idée amusante que je soumets aux futurs visiteurs et aux organisateurs qui nous lisent : vu qu’ils n’ont jamais de chance avec le temps, si on lançait une action de bricolage de Teru Teru Bozu ?
Keul – De quoi ?
Mikaua – Les Teru Teru Bozu sont de petites poupées en papier ou en tissu blanc, très simples à faire, que les Japonais fabriquent et accrochent à leur fenêtre en chantant une comptine, pour demander qu’il fasse beau le lendemain.
Keul – Tiens, c’est marrant comme idée. Ils pourraient même proposer de poster des photos sur les réseaux sociaux. T’as trouvé ça où, toi ?
Mikaua – Dans le manga Love so life que j’avais emprunté à Xef.
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