Suite de Jurassic World et cinquième film de la série Jurassic Park, adaptée des romans de Michael Crichton, Fallen Kingdom débute alors que l’île sur laquelle a été construit le parc de Jurassic World voit son volcan entrer en éruption, menaçant de tuer les derniers dinosaures encore en vie. Une question se pose alors, doit-on sauver ses créature ou laisser la nature corriger l’erreur commise par les hommes lors de leur création ?
Informations techniques
- Titre original : Jurassic World – Fallen Kingdom
- Titre québéquois : Monde jurassique : le royaume déchu
- Date de sortie : 2018
- Durée : 128 minutes
- Réalisateur : Juan Antonio Bayona
- Scénario : Colin Trevorrow, Derek Connoly
- Avec : Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Rafe Spall, Justice Smith, Saniella Pineda
- Production : Amblin Entertainment, Apaches Entertainment, Legendary Pictures, Universal Pictures
- Genre : Aventure ; Science-fiction
- Nationalité : Américain
Résumé de l’histoire
Isla Nublar, l’île qui a vu l’installation de Jurassic World il y a de cela trois ans, est sur le point d’être engloutie par son volcan qui est entré en activité. Laissée à l’abandon suite aux défaillances du parc, celle-ci est encore peuplée de dinosaures qui y vivent désormais en toute liberté. Se pose alors une question : les dinosaures doivent-ils être considérés comme des espèces en voie de disparition, et donc être sauvés comme les autres espèces vivant sur Terre, ou doit-on laisse la nature corriger l’erreur des scientifiques qui ont ramené ces créatures à la vie ? Pour Claire Dearing, l’ancienne dirigeante du parc, aujourd’hui présidente d’une association pour la protection des dinosaures, la question n’a pas lieu d’être et les dinosaures doivent impérativement être sauvés. Contactée par Benjamin Lockwood, vieil ami et ancien collègue fortuné de John Hammond, elle se verra offrir l’opportunité de sauver les espèces vivant encore sur l’île pour les amener dans un sanctuaire où ils pourront vivre sans l’intervention de l’homme. Mais Lockwood est vieux et sa fortune est gérée par le charismatique homme d’affaire Eli Mills, qui pourrait bien avoir d’autres plans pour les derniers représentants des dinosaures.
Avis personnel
Keul : Alors que le premier volet de cette « suite » à Jurassic Park jouait clairement sur la nostalgie, Jurassic World – Fallen Kingdom tente de se démarquer pour proposer quelque chose de nouveau. Tout d’abord – et c’est peut être bien là le point le plus intéressant – l’histoire du premier et du second volet est continue et liée, ce qui n’était pas nécessairement le cas pour Jurassic Park. Plusieurs éléments qui ne trouvaient pas de réponse dans le premier film se voient ici développés, mais bien d’autres points restent encore en suspens. Une suite est annoncée et plusieurs autres volets pourraient bien voir le jour en continuant à développer l’histoire tout en suivant le fil rouge de la création génétique de dinosaures nouveaux, combinant les caractéristiques de plusieurs espèces. Maintenant, il faut bien l’avouer, le scénario en lui-même n’est pas exceptionnel et souffre de très nombreuses incohérences. Posons-nous simplement cette question : est-ce que les dizaines d’investisseurs milliardaires qui ont construit le parc ont vraiment oublié de vérifier que le volcan de l’île sur laquelle le parc allait être construit ne présentaient pas des signes d’activité ? Trois ans, c’est court, et on aurait déjà dû avoir les premiers signes d’activités depuis ce temps. Mais passons sur ce point. Même si le visuel du film est quasi irréprochable, il est dommage que l’auteur ait choisi le manichéisme pour ses personnages. On est les gentils héros contre les méchants chasseurs et investisseurs qui veulent s’enrichir. Bref, de bonne idées, un peu bâclées scénaristiquement parlant, mais avec un visuel qui claque. C’est divertissant à défaut d’être transcendant.
Xefed : Je vais faire simple : j’ai bien ri et je m’attend à un « planète des signes like » pour la suite. Ils nous ont déjà fait le coup que nos fameux dinosaures sont capables d’autoféconder leurs œufs, alors pourquoi pas le remplacement des hommes par les dinosaures au final. Et cette fois-ci, pas de météorite pour corriger le tir ni même de volcan salvateur (même si, on l’a vu, la lave n’est pas si efficace contre nos dinosaures-chimères). Et je persiste à dire qu’avec l’argent qu’ils ont, ils auraient pu combiner un T-rex avec un Quetzalcoatlus pour nous faire un dragon. Mais c’est peut être un peu too-much.
Mikaua : Le dilemme “faut-il ou ne faut-il pas laisser mourir les dinosaures” donne l’impression pendant quelques minutes qu’on se retrouve face à une intrigue un peu plus fouillée et moins orientée action que dans les autres films. On est toutefois vite détrompés quand on se retrouve dans l’exact même schéma que dans le second film : le méchant chasseur blanc qui amène les dinosaures sur le continent pour servir les desseins de son commanditaire, ce dernier étant bien décidé à tirer le maximum d’argent desdits dinosaures. Quant à la lave censée mener les dinosaures à leur perte, elle mérite une mention spéciale : c’est un véritable exploit qu’elle reste fluide en étant pourtant à une température si basse qu’elle ne roussit même pas un humain à proximité et laisse à peine un bleu à un dinosaure l’ayant prise en pleine tête ! (Au moins, cela nous aura donné de quoi bien rigoler entre amis lors de l’entracte, à commenter toutes ces incohérences.) Outre cela, le film reste plaisant, on passe un bon moment à le regarder et à noter toutes les références aux anciens films de la série qu’ils ont réussi à mettre un peu partout. Ah, et je soutiens totalement l’hypothèse de Xefed : ça part gentiment vers un remake de la planète des singes tout ça !
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