Kin : Le Commencement nous faire suivre le jeune Eli, qui voit sa vie changer lorsqu’il met la main sur un fusil semblant provenir tout droit du futur et qu’il semble être le seul à pouvoir manier.
Kin : Le Commencement est une adaptation du court métrage, Bag Man, présenté au festival South by Southwest en 2015 par les deux réalisateurs de ce dernier.
Informations techniques
- Titre original : Kin
- Titre français/québécois : Kin : Le Commencement
- Date de sortie : 2018
- Durée : 104 minutes
- Réalisateur : Jonathan Baker, Josh Baker
- Scénario : Daniel Casey, Jonathan Baker, Josh Baker
- Avec : Myles Truitt, Jack Reynor, Zoë Kravitz, Dennis Quaid, James Franco
- Production : 21 Laps Entertainment, No Trace Camping
- Genre : Action, Science-fiction
- Nationalité : États-Unis
L’histoire en quelques mots
Elijah vit seul avec son père adoptif Hal depuis la mort de sa mère, enchaînant les problèmes à l’école et le vol de métaux pour tenter de gagner un peu d’argent de poche. Après six ans d’emprisonnement, son frère Jimmy est enfin de retour à la maison. Bien décidé à trouver un travail honnête, il est cependant rattrapé par son passé et l’argent qu’il doit à une organisation de gangsters.
Un jour, alors qu’Eli effectue l’une de ses sorties pour récupérer un peu de métal à revendre, il tombe sur une scène de guerre semblant provenir d’un autre monde. Au sol, des cadavres de militaires en combinaison futuriste jonchent le sol. Récupérant l’une des armes tombées après d’un cadavre, Eli est loin de se douter que sa vie est sur le point de changer du tout au tout.
Alors que Jimmy est rattrapé par des hommes de l’organisation à qui il doit de l’argent, il est contraint de fuir avec son frère pour échapper à ces derniers. Lui cachant la vérité, Jimmy fait passer cette fuite pour un simple road-trip sans se douter que les malfrats qui le poursuivent sont loin d’être les seuls à s’intéresser à lui et son frère. En effet, deux militaires dotés d’armes et similaires à celle trouvée par Eli les traquent afin de remettre la main sur cette dernière.
Un film qui prend le temps
Kin : le Commencement est assez paradoxal dans sa manière de présenter son intrigue, car il prend le temps de poser et de développer les éléments-clés de celle-ci, adoptant un rythme peu soutenu, renforçant tout d’abord la relation d’Eli avec son père adoptif, puis celle d’Eli avec son frère. C’est un point très positif qui permet au téléspectateur de bien comprendre tous les tenants et aboutissants de l’histoire mais qui, paradoxalement, peine à développer l’histoire.
Mais en ce sens, le film porte bien son nom car il s’agit véritablement d’un commencement, la fin de ce dernier, sans spoiler, n’étant qu’un gros Cliffanger de ce qui se passera dans la suite.
Mais c’est peut-être là le problème de ce film, car pour l’apprécier à sa juste valeur, il aurait fallu que suite il y ait. La mauvaise campagne de pub à la sortie du film, le rythme quelque peu apathique de l’histoire que peinent à relever les scènes d’action, font que la suite est loin d’être garantie.
Avis de la Rédac’
Keul : Je dois bien l’avouer, au moment où j’ai vu l’annonce de ce film, je n’en avais jamais entendu parler. L’histoire avait pourtant l’air intéressante et, pour une fois, il ne s’agit pas d’une adaptation de roman ou autres nouvelles mais de quelque chose de neuf. Je m’y suis donc lancé sans craindre une énième adaptation catastrophique auxquelles on nous a habitué ces dernières années. Force est de constater que Kin : le Commencement est intéressant. J’ai rarement vu un film prendre autant le temps de poser les choses et de développer les relations entre les personnages. C’est certainement le gros point fort de celui-ci. Mais paradoxalement, c’est aussi son gros point faible. Il ne se passe globalement pas grand-chose. Les protagonistes fuient les gangsters sans savoir que ce ne sont pas les seules personnes à leur recherche. Il se font attaquer, dézinguent tout à l’aide du fusil récupéré par Eli et continuent à fuir jusqu’à la prochaine altercation. Le tout se finit par une gigantesque bataille à grands coups de fusils futuristes, de figeage de temps et de révélation fracassante. On est prêt pour attaquer à la partie voyage dans d’autres mondes et guerre épique ; mais pas de chance, le film s’arrête là. C’est dommage, mais au moins le titre n’est pas mensonger. On reste quand même sur sa faim et le fait qu’aucune suite n’est prévue, faute au manque à gagner du premier volet, n’arrange rien. Reste que Kin : Le Commencement est assez sympathique à voir, n’en déplaise à la grande majorité des critiques qui le descendent en flèche sur le net.
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