La Cité de l’ombre, ou City of Ember, en anglais fut tout d’abord un roman fantastique publié en 2003 par Jeanne Duprau, et qui fut par la suite adapté en film en 2008 par le réalisateur Gil Kenan. Ce film raconte le destin de deux jeunes adolescents vivant dans la ville souterraine d’Ember et qui seront, bien malgré eux, entraînés dans une suite d’évènements qui changera à jamais leur vision du monde qui les entoure et qui pourrait également changer le destin de tous les habitants de leur ville.
Informations techniques
- Titre original : City of Ember
- Date de sortie : 2008
- Durée : 90 minutes
- Réalisateur : Gil Kenan
- Scénario : Caroline Thompson
- Avec : Bill Murray ; Tim Robbins ; Saoirse Ronan ; Martin Landau
- Bande originale : Andrew Lockington
- Genre : Fantastique
- Nationalité : Américain
Bande annonce
Résumé de l’histoire
L’humanité étant confrontée à la fin du monde, un groupe de scientifiques décide de tenter le tout pour le tout en enfermant une partie des survivants dans une cité souterraine du nom de Ember. Cet enfermement durera deux cents ans, le temps nécessaire pour que les radiations qui baignent la planète deviennent inoffensives. Les scientifiques désignent un maire et celui-ci se voit confier une boîte contenant les informations nécessaires pour revenir à la surface. Celle-ci est verrouillée de telle manière à ce qu’elle ne s’ouvre qu’une fois le délai de deux cent ans arrivé à son terme. Tout est donc en place pour permettre à l’humanité sur le déclin de survivre au cataclysme qui s’abat sur elle, mais c’est sans compter sur l’égarement de la boîte. Avec le temps et la succession des générations, les habitants oublient peu à peu leur passé à la surface et les frontières de leur monde se restreignent de plus en plus jusqu’à se limiter à la cité et ses alentours directs. La cité se détériore et nombre des installations se voient condamnées. Le générateur, qui fournit la lumière à la ville, se détériore également et commence à s’arrêter de plus en plus souvent, plongeant la cité dans l’obscurité la plus totale. Les vivres entassées dans les divers entrepôts se font également rares et les habitants commencent à s’inquiéter de leur avenir proche.
L’histoire se déroule alors que le compte à rebours des deux cent ans prévus initialement par les scientifiques qui bâtirent Ember arrive à son terme. Deux adolescents, Lina et Doon, vivent dans la cité qui tombe en ruine lentement mais surement. Les vivres se faisant de plus en plus rares, celles-ci sont rationnées et la vie n’est pas rose tous les jours. Alors que leur monde se limite à la cité, les deux adolescents commencent à découvrir les secrets cachés d’Ember, mais aussi les intrigues et les manigances des puissants pour garder la population sous contrôle.
La découverte de ces secrets les entraîneront, bien malgré eux, à retrouver les éléments laissés par les Bâtisseurs, les scientifiques qui construisirent la cité d’Ember. Quittant la ville pour explorer les zones interdites par la loi, ils prépareront le retour de l’humanité vers la surface. Mais la cité est-elle encore en assez bon état pour que ces installations soient encore fonctionnelles ou l’humanité est-elle condamnée à une vie dans l’obscurité la plus totale ?
Avis de la rédaction
Keul : La Cité de l’ombre dépeint ce qu’on nomme communément une dystopie, à savoir une société dans laquelle le bonheur de l’être humain est impossible. Cela se retrouve dans plusieurs éléments de l’histoire, comme par exemple dans les lois édictées par la ville qui empêchent les habitants de sortir de celle-ci. La majeure partie du temps, les habitants ne sont désignés que par leur fonction ; « maire, messager, … ». Le monopole et la tyrannie masquée des puissants y sont également omniprésents, tout comme la trahison et l’utilisation des plus faibles et des infirmes pour arriver à ses fins. Cependant, loin d’employer un ton dramatique et triste, la Cité de l’ombre joue sur un tout autre tableau en employant un ton plus comique, voir même cocasse dans certaines situations qui touchent à des sujets sérieux. Ce choix peut s’avérer curieux mais permettra d’introduire des thèmes actuels pour un public plus jeune. On regrettera néanmoins le temps que le film met à démarrer et certaines scènes un peu bâclées. Pour ce qui est de mon avis personnel, je vous conseille vivement la version originale avec sous-titre car, malheureusement, les doublages français sont assez mauvais au niveau de la coordination labiale. Mention spéciale pour la musique du film qui est absolument magnifique et qui mérite qu’on s’y attarde.
En résumé, la Cité de l’ombre est un bon film, certes pas le film de l’année mais il mérite tout de même qu’on s’y attarde. On regrettera quand même le peu de publicité dont il a jouit et du ciblage approximatif du public dont il fut l’objet. Dommage car le scénario possède un gros potentiel.
2 commentaires
Daraven · 3 juin 2015 à 14 h 14 min
Un bon film en effet même si, comme tu le dis, certains éléments passent un peu rapidement et sont traités à la légère. C’est fort dommage car l’histoire possède un vrai potentiel qui n’est pas forcément bien employé. Reste que regarder ce film permet de passer un bon moment donc je conseille aussi de le voir au moins une fois pour se faire une idée. Par contre, il faut le regarder en version originale! Ce n’est pas un conseil mais une obligation tant les doublages sont mauvais.
Keul · 3 juin 2015 à 19 h 07 min
Eh bien ravi que l’article de présentation de plaise. C’est vrai que c’est un bon film. Certes il souffre de quelques petites incohérences et raccourcis mais c’est un bon film, trop peu connu vraiment et c’est pour cette raison que j’ai pris la peine de le présenter. Ravi également de te retrouver sur notre nouveau site.