Le château des nuages, suite du très apprécié Château de Hurle, emmène le lecteur au sud de l’Ingarie, dans la ville de Zanzib, pour une nouvelle aventure cette fois digne d’un conte des Mille et une nuits.

Couverture moderne du Château des Nuages - Ynnis éditions

Fiche technique

  • Auteur : Diana Wynne Jones
  • Titre original : Castle in the air
  • Fait partie de la série : La Trilogie de Hurle
  • Autres titres de la série:
  • Genre : Fantasy
  • Année de sortie originale : 1990
  • Niveau : Lecteur moyen

Bibliochimie

Si un alchimiste voulait recréer ce livre dans son alambic, quelles choses pourrait-il utiliser comme ingrédient ?

– Les codes occidentaux des contes du genre Mille et une nuits.

– Un protagoniste maladroit mais qui sait flatter le chaland comme personne

– La patte de l’autrice du Château de Hurle

A quoi s’attendre ?

Loin du pays d’Ingarie, dans la ville de Zanzib, dans le sultanat de Rajpout, Abdallah, jeune marchand de tapis, est bien content d’avoir juste assez pour vivre sans soucis au lieu de courir après la réussite – au grand dam de sa famille. Son passe-temps préféré est de rêvasser, allongé sur ses meilleures marchandises, en s’imaginant fils de prince et promis depuis sa naissance à une princesse d’une grande beauté.

Un jour, un étranger se présente à la boutique d’Abdallah pour lui vendre un tapis pas comme les autres : un authentique tapis volant. Cet achat va mettre la vie du jeune marchand sans dessous, et lui permettre de rencontrer une princesse tout à fait semblable à celle de ses rêveries…

Avis de la Rédac’

Mikaua : Le château des nuages est une suite bien différente de son premier tome. En effet, si le château de Hurle et le royaume d’Ingarie était basé sur les codes de nos contes traditionnels occidentaux – comme, par exemple, le fait que l’aîné de trois enfants échouera forcément s’il s’en va chercher fortune – le sultanat de Rajpout du château des nuages est lui basé sur les codes des contes des Mille et une nuits tels qu’ils sont racontés sous nos latitudes. On y retrouvera donc avec plaisir le traditionnel bazar, les marchands au langage exagérément fleuri, et les génies plus ou moins bien intentionnés. Le style de l’autrice est cependant bien là, et c’est un plaisir de retrouver cette fraîcheur, cette manière de raconter une aventure comme un conte, en l’adaptant à un nouveau public comme les conteurs professionnels savent si bien le faire. Si les péripéties rocambolesques de Sophie et Hurle vous manquent, je ne peux que vous conseiller de plonger dans le château des nuages, Abdallah n’est pas davantage épargné qu’eux et ses aventures sont savoureuses.

Source des images

Le site de l’éditeur Ynnis