Madan no Ou to Vanadis ou Lord Marksman and Vanadis est une série animée de guerre tirée du Light Novel du même nom et sortie en octobre 2014. L’histoire nous fait suivre le périple d’Eleonora Viltaria, l’une des sept guerrières Vanadis, et de Tigre, un archer tentant de protéger son duché dans une Europe parallèle teintée de magie et de combats épiques.
Informations techniques
- Titre original : Madan no Ou to Vanadis
- Date de sortie : Octobre 2014
- Tiré de : light novel du même nom
- Scénariste : Tatsuo Satō
- Musique : Masaru Yokoyama, Nobuaki Nobusawa
- Studio d’animation : Satelight
- Genres : Aventure, Fantaisie, Guerre, Romance
- Nombre de saison(s) : 1
- Épisodes : 13
- Statut : terminée
L’histoire
Dans une version parallèle de l’Europe, les différents pays sont en guerre pour la domination de nouveaux territoires. Les deux principaux protagonistes de cet affrontement sont le Royaume de Brune et le Royaume Zhcted. Alors que la guerre bat son plein, Eleonora Viltaria, l’une des sept Vanadis – une guerrière choisie par les Dragons, dotée de pouvoirs magiques exceptionnels et chargée de défendre le Royaume de Zhcted – sera envoyée en première ligne. C’est là qu’elle fera la connaissance de Tigrevurmund Vorn, un archer qui tentera de l’assassiner pour protéger l’Alsace, la partie dont il est le duc. Échouant dans cet assassinat, il sera fait prisonnier et n’aura d’autre choix, pour protéger son peuple, que de s’allier à Eleonora. Catapulté dans cette guerre qui dépasse de loin les frontières de sa patrie, Tigre devra alors faire preuve de talents de général afin que l’Alsace et le Royaume de Zhcted ne soient pas rayés de la carte et annexés par le Royaume de Brune.
Avis de la rédac’
Keul : Que dire de cet animé si ce n’est qu’il tente de nous faire passer une histoire somme toute assez vide pour quelque chose d’épique. Quand on lance la série, l’opening est épique, à n’en point douter, mais c’est bien le seul moment où l’on ressent un petit frisson dans toute la série. L’histoire donc est assez simple, pour ne pas dire simpliste. Une guerre entre deux royaumes dont l’un – vénérant les dieux – tente d’étendre son territoire pour créer une nouvelle route commerciale afin de s’enrichir. Le Royaume de Zhcted (a-t-on jamais vu nom plus difficilement prononçable) – vénérant les dragons – devant se défendre et choisissant de faire confiance à un petit noble de province pour mener ses armées. Je passe volontairement sur les tentatives d’intrigues politiques qui se résolvent toutes ou presque par des « négociations diplomatiques » du genre « Le héros : je n’ai rien à t’offrir si tu nous rejoins ou si tu acceptes un traité de non-agression. LA générale : j’aime ton honnêteté, j’accepte de te rejoindre et de combattre à tes côtés ; pour le reste, on verra plus tard ». J’exagère un peu, mais à peine. Parlant du héros, on se trouve dans un anime de type « romance » où il n’y a qu’un seul et unique héros masculin entouré d’une horde (pardon mesdames, mais le seul autre terme s’approchant serait harem) d’héroïnes principales ou secondaires qui tombent toutes amoureuses de lui. Voilà, le cadre principal est posé.
Le fait d’évoluer dans une Europe de l’ouest médiévale fantastique n’apporte rien de plus qu’un peu d’exotisme pour les lecteurs ou visionneurs japonais, mais pour nous autres européens, cela n’apporte rien de plus. Même l’univers est développé bizarrement, avec les sept Vanadis qui doivent normalement défendre leur patrie mais qui batifolent d’un royaume à l’autre sans réelle raison. Finalement, un petit mot sur le découpage de l’histoire : non content de proposer une histoire un peu légère, le découpage est absolument affreux à suivre, fait de flashbacks inutiles et de sauts en avant qui n’apportent rien d’autre que de la perplexité pour celui qui prendra la peine de comprendre ce qui se déroule sous ses yeux. Une scène simple de voyage d’un point A à un point B devient très difficile à comprendre, car on commence par le milieu du voyage, pour passer par trois flashbacks pour expliquer les préparations, avant de faire un saut sur l’arrivée au point B, pour finalement repartir sur une discussions au point A, pour revenir sur le milieu du voyage mais un peu avant le point par lequel on a commencé. Voilà, voilà, pas simple. Au final, certaines scènes sont incompréhensibles et doivent être visionnées deux fois pour être comprises. Je conclurai donc cet avis en ne vous recommandant pas cette série qui, même pas entièrement mauvaise, ne vaut pas le temps investi pour regarder les 13 épisodes qu’elle propose.
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