Majin and the Forsaken Kingdom est un jeu vidéo d’action-aventure dans lequel les joueurs sont également confrontés des éléments de stratégie et de puzzle. Développé par Game Republic, le jeu sorti sur Xbox 360 et PlayStation 3 en fin d’année 2010 en Europe.
Informations techniques
Comme toujours, voici quelques petites informations techniques sur le jeu :
- Nom: Majin and the Forsaken Kingdom
- Éditeur : Namco Bandai Games
- Développeur : Game Republic
- Concepteur : Yoshiki Okamoto, Daisuke Uchiyama
- Musiques : Toshihiko Sahashi
- Console : Playstation 3 / Xbox 360
- Date de sortie : 26 novembre 2010
- Genre : Action, Aventure
- Mode de jeu : solo
- Langue : Français
- Âge : 12+
Univers et histoire
Alors que les guerres et les dissensions faisaient rage, un héros accompagné d’une créature divine parvinrent à mettre fin aux années de violence en unifiant les peuples sous une même bannière. Le royaume ainsi créé put alors prospérer et les siècles se succédèrent sous la régence des Rois Sages, descendants de ce héros. Pour épauler ces rois, le royaume bénéficiait d’une technologie de pointe qui garantissait sa paix et sa prospérité.
Mais tout bascula en quelques jours lorsque que le royaume se vit recouvrir d’un voile de ténèbres qui obscurcit le ciel et le cœur des habitants du royaume. Celui-ci sombra alors dans l’oubli et plus personne n’en entendit parler. Les rares fous qui tentèrent de s’opposer aux ténèbres disparurent à jamais, engloutis par celles-ci.
Cent ans s’écoulèrent et tous ou presque oublièrent le royaume et sa prospérité d’antan. Vivant dans la peur, reclus dans les villes et les villages alentours, se disputant les rares terres que les ténèbres n’avaient pas encore englouties, les rescapés du royaumes tentaient tant bien que mal de survivre dans ce monde devenu hostile et peuplé de créatures immortelles.
C’est alors qu’intervint un jeune voleur du nom de Tepeu. Réussissant à s’infiltrer dans les profondeurs du royaume, le voleur désirait s’emparer de la puissance du gardien légendaire : le Majin. Libérant un golem du nom de Teotl, jusque-là prisonnier des ombres, le jeune voleur se retrouva projeté dans une aventure qui le dépassait. Car si le jeune voleur désire s’emparer des pouvoirs du Majin, il lui faudra lever la malédiction que pèse sur le royaume et secourir la princesse Toci, elle aussi prisonnière des ténèbres. Pour ce faire, le jeune Tepeu n’a d’autre choix que de faire équipe avec Teotl.
Système de jeu
Un monde d’interactions…
Majin and the Forsaken Kingdom est un jeu qui se présente sous la forme de puzzles géants. Chaque puzzle est en réalité une partie du royaume dans lequel Tepeu et Majin devront avancer et résoudre des énigmes afin de débloquer de nouvelles zones. Le but final est d’atteindre les quatre généraux des ombres afin de les vaincre et ainsi pouvoir récupérer les pouvoirs du Majin. Simple en soit, le système est pourtant très bien conçu et laisse une grande liberté au joueur, qui devra sans cesse changer de personnage afin d’accéder à de nouvelles zones. Tepeu est agile et excellent quand il s’agit d’escalader, se faufiler et activer certains mécanismes, alors que le Majin est taillé pour la bataille, le déplacement de lourdes charges ou pour l’activation de certaines technologies magiques. La gestion du Majin se fait à l’aide d’ordres simples comme attaquer, se suivre, attendre, interagir.
Au fil du jeu, Teotl récupérera les différents pouvoirs élémentaires liés au statut de Majin. Ces pouvoirs sont enfermés dans d’énormes fruits, qui eux-mêmes sont bien sûr situés dans des endroits difficile d’accès ou lourdement gardés. Teotl pourra ainsi par exemple obtenir la capacité de générer des souffles de vent, ou de manier la foudre.
… et de batailles.
Parlant des batailles, celles-ci pourront se résoudre de deux manières. Soit par l’infiltration, en employant les talents de Tepeu qui peut – s’il parvint à surprendre son adversaire – lui infliger une attaque capable de le terrasser sur le coup, soit en employant la puissance du Majin. Combattre avec Tepeu ne s’avèrera cependant pas très simple, car les ennemis sont beaucoup plus puissants que ce dernier. De plus, les combats avec Tepeu signifient généralement que le Majin est trop loin pour agir, et donc que la régénération de la santé de Tepeu n’est pas active. En cas de mort de Tepeu, le Majin peut venir le soigner (à condition bien entendu que la voie soit libre pour lui permettre d’arriver jusqu’à lui). La mort du Majin marque cependant la fin du jeu. La proximité avec Majin est également nécessaire pour achever les ennemis : en effet, un ennemi terrassé par Tepeu se relèvera après un certain temps ; seul le Majin peut absorber la dernière sphère de ténèbres de l’ennemi et ainsi l’achever définitivement, or cette absorption n’a qu’un rayon d’action limité. La coopération entre les deux protagonistes est donc essentielle, d’autant plus qu’elle permet des attaques combinées très puissantes. En cas de problème, le Majin peut aussi se faire déborder et appeler Tepeu à l’aide pour qu’il le soulage. En ce qui concerne les boss, tous nécessitent une tactique particulière pour être blessé à l’instar d’un Zelda.
Les combats octroient de l’expérience, tout comme l’obtention de certains items (coffres pour Tepeu et fruits pour le Majin). Le jeune voleur pourra également augmenter sa puissance et acquérir certaines capacités en s’équipant de pièces d’armures trouvées dans les ruines du royaume. Les soins du Majin se feront à l’aide de fleurs, qui seront récupérées au fil de la progression.
Non pas une mais deux fins possible
En fonction du nombre d’objets collectés au fil du jeu, le joueur sera confronté à deux fin possibles, l’une étant, bien entendu, bien plus gratifiante au vu de l’aventure épique que vous venez de vivre.
Avis de la rédac’
Keul : Dès les premières minutes du jeu, vous êtes plongé dans une ambiance sombre, avec des décors à la fois magnifiques et qui portent en eux toute la corruption du royaume déchu. Le tout est porté par une musique qui colle à l’histoire avec une efficacité rarement égalée. Les cinématiques contant l’histoire, sous forme d’ombres chinoises, rendent également bien et on ne peut dès lors qu’apprécier le jeu qu’on a entre les mains. Les énigmes auxquelles vous serez confrontés durant le jeu iront croissant en difficulté et vous remueront les méninges à n’en pas douter, tout comme les combats, qui provoqueront certaines crises de nerfs quand vos ennemis vous tomberont dessus à deux contre un. Car s’il est un point où ce jeu pêche, c’est dans la gestion des combats. Autant combattre trois ou quatre créatures simultanément n’a rien de compliqué (du moins si vous maîtrisez l’esquive), autant cela devient-il très difficile de faire face à un trop grand nombre d’ennemis. Ceux-ci pourront vous paralyser durant quelques secondes après leurs attaques et vous vous retrouverez face à une succession d’attaque-paralysie-attaque-paralysie-… sans rien pouvoir faire d’autre que constater la maltraitance que subit votre malheureux héros. Passé cet élément, le reste du jeu est magnifique et l’histoire très bien traitée, tout comme la relation entre Tepeu et le Majin, qui apporte tout le sel de cette histoire. Comptez environ une trentaine d’heure pour le terminer à 100%
Mikaua : ce qui m’a conquis dans ce jeu, c’est sa capacité à garder de la poésie et de la douceur malgré les combats, combats qui du coup prennent beaucoup plus de sens que si tout avait été uniformément noir et sinistre. La relation entre Tepeu et son ami le Majin Teotl est très bien traitée, c’est un plaisir de voir leur amitié grandir. Niveau combats encore, le jeu force du côté tactique : foncer tête la première dans les ennemis ne vous amènera jamais que des problèmes. Il faut donc apprendre à ruser, user de furtivité pour se faufiler jusqu’aux ennemis jusqu’au coup de grâce, diviser les forces ennemies en n’attirant qu’une partie d’entre eux à vos trousses… bref, laissez vos manières de brutasse au vestiaire et lâchez-vous dans le rôle du voleur agile et rusé – surtout que vous avez un copain très costaud armé de pouvoirs magiques pour assurer vos arrières.
Xefed : un bon jeu sympathique avec des énigmes qui valent la peine d’être résolues, voilà ce que j’ai pensé de ce jeu. Loin d’être linéaire, le jeu gagne en complexité et en immersion au fur et à mesure de son avancée dans l’histoire et on a plaisir à revenir sur les anciens « puzzle » pour terminer l’exploration à cent pour cent. Les musiques et les graphismes sont très beaux et permettent de bien s’immerger dans l’aventure. Au final, un quasi sans faute si on excepte les combat pas toujours simples a gérer.
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