Fin du XIXe siècle. Paris est en plein émoi à la suite d’attaques répétées de vampires. Un mal mystérieux semble ronger ces créatures immortelles… Venez découvrir la nouvelle série de l’auteur de Pandora Hearts dans sa nouvelle oeuvre : Les Mémoires de Vanitas, servie en habillage steampunk.

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Fiche technique

  • Titre original : Vanitas no carta
  • Auteur : Jun Mochizuki
  • Type : Shonen
  • Origine : Japon
  • Genre : Fantastique
  • Editeur VF : Ki-oon
  • Sens de lecture : Japonais
  • Année : 2017
  • Nombre de tomes : 6 VF, 7 VO
  • Statut : En cours
  • Niveau : 12+

A quoi s’attendre

Fin du XIXe siècle. Paris est en plein émoi à la suite d’attaques répétées de vampires. Pourtant, la règle d’or de leur communauté est de ne pas s’en prendre aux humains ! Un mal mystérieux semble ronger ces créatures immortelles…

C’est en cette période troublée que Noé arrive dans la capitale. Né vampire, il suit la trace du grimoire de Vanitas, un artefact légendaire craint de tous les vampires. On dit qu’il permet à son détenteur d’interférer avec ce qu’il y a de plus sacré pour eux : le nom véritable, symbole même de leur vie. Le modifier peut les rendre fous, voire les anéantir.

À bord de l’énorme vaisseau flottant sur lequel il a embarqué, Noé fait la connaissance d’Amélia. Alors qu’il l’aide à se remettre d’un malaise, tout s’emballe : elle perd la tête et révèle sa nature de vampire devant les passagers ! C’est alors qu’entre en scène un mystérieux assaillant, se présentant comme… Vanitas ! Devant un Noé bouche bée, il dégaine le fameux grimoire et apaise l’accès de folie de la jeune femme. L’artefact ne serait donc pas qu’une arme mortelle ?

L’histoire se déroule dans un Paris alternatif à l’esthétique steampunk où les vampires, suite à une guerre, ont préféré vivre cachés pour avoir la paix. Ce peuple de l’ombre a même édicté des lois interdisant formellement de s’attaquer aux humains. Alors quand certains vampires se mettent à attaquer à tout va sans raison, les autorités sont sur les dents.

Le pauvre Noé et sa quête du grimoire de Vanitas tombe donc en plein milieu d’une fourmilière à qui on a flanqué un grand coup de pied. Il a toutefois la chance que l’objet de sa quête vienne directement à lui. Mais qui est cet humain qui a repris le nom de Vanitas, ainsi que le grimoire du même nom ? Pour en apprendre plus, Noé se retrouve à collaborer avec cet étrange énergumène dangereusement téméraire qui s’est donné pour mission de sauver les vampires jusqu’au dernier.

Avis de la rédac’

Mikaua : Quand j’ai reconnu le dessin de l’auteur de Pandora Hearts, je ne me suis même pas posé la question avant d’acheter le premier tome des Mémoires de Vanitas. Bien m’en a pris car l’auteur n’a rien perdu de son talent à nous servir des personnages qui ont tout pour intriguer le lecteur. D’un côté on a Noé le vampire, qui oscille entre la naïveté d’un garçon sorti de sa campagne et l’assurance d’un grand frère autoritaire, à se demander quelle facette est la “bonne”. Et de l’autre, le plus intriguant, Vanitas, qui semble se jeter à la tête du danger avec une désinvolture qui frôle l’absence totale d’instinct de survie. Et que dire du choix de ce nom ? Vanitas, en latin, désigne non seulement la vanité, mais également le mensonge et la tromperie. Connaissant Jun Mochizuki, le nom n’a pas été choisi au hasard, donc ma curiosité est d’office piquée. Niveau scénario, j’ai vraiment accroché sur cette idée de jouer sur les noms véritables ; hors du jeu de rôle, j’ai même rarement vu la thématique exploitée, ce qui donne d’autant plus envie de voir ce que l’auteur va nous servir. Et au dessin, rien à redire, cette esthétique steampunk donne tout son cachet à ce Paris alternatif. Les Mémoires de Vanitas est donc une nouvelle série pleine de promesses dans laquelle il fait bon plonger !

Sources

Article sur la série du site Manga-news

Tomes de la série