Mushoku Tensei nous fait suivre les aventures de Rudeus, un japonais tué dans un accident de la route et qui se voit réincarné dans on monde régi par les épées et la magie.

Informations techniques

L’affiche de la série

  • Titre original :無職転生 ~異世界行ったら本気だす – Mushoku tensei: isekai ittara honki dasu
  • Titre anglais : Mushoku Tensei: Jobless Reincarnation
  • Date de sortie : janvier 2021
  • Scénario : Manabu Okamoto
  • Réalisateurs : Manabu Okamoto
  • Production : EGG FIRM, Mushoku Tensei Production Committeea
  • Studio d’animation : Studio Bind
  • Musiques : Yoshiaki Fujisawa
  • Genre : Action, drame, ecchi, fantasy, isekai, romance
  • Licence : Crunchyroll
  • Origine : Japon
  • Saisons : 1
  • Épisodes : 23
  • Durée moyenne par épisode : 23 minutes
  • Statut : en cours

L’histoire en quelques mots

A la mort de ses parents, un NEET de 34 ans est expulsé de sa maison par les membres de sa famille. Sans maison, sans argent et sans avenir, il conclut que sa vie n’a été qu’une suite de déconvenues qui l’ont rendu inutile pour ses proches et la société en général. Mais alors qu’il vient d’arriver à cette triste conclusion, il s’interpose entre deux adolescents et un camion fou qui menaçait de les percuter, bien décidé à se rendre utile au moins une fois dans sa vie. Tué dans la manœuvre, il se réveille alors dans le corps d’un nouveau-né, bien loin de son monde d’origine.

Un monde où la magie et les épées règnent en maître

Vivant désormais dans un monde d’Europe médiévale où la maîtrise de l’épée et de la magie sont au centre du monde, il se découvrira des facultés extraordinaires dans la maîtrise de cette dernière. Bien décidé à vivre à fond, il abandonnera son ancienne identité pour endosser cette nouvelle vie sous le nom de Rudeus Greyrat.

Mais les traumatismes de son ancienne vie ne lui rendront pas la tâche aisée et il devra faire preuve de volonté pour surmonter ceux-ci et mener à bien ses rêves.

NEET – Not in Education, Employment or Training

Le terme NEET, abréviation de « Not in Education, Employment or Training », est une classification sociale qui comprend une certaine catégorie de personnes sans emploi et qui décident de ne pas poursuivre d’études ou d’effectuer une quelconque formation. Il s’agit d’une classification gouvernementale qui diffère quelque peu d’un pays à l’autre. Au Japon, par exemple, cette classification comprend les personnes qui sont âgées de 15 à 34 ans, sans emploi, célibataires, qui ne sont inscrits dans aucune école ni occupés dans des tâches domestiques.

Lutter contre ses entraves et surmonter ses blocages

Si la série s’inscrit dans la veine des isékaï qui ont fleuri ces dernières années, Mushoku Tensei est quelques peu différente des autres séries dans la manière de traiter son histoire. Dans un premier temps, le but de celle-ci est quelque peu flou puisque le but du héros n’est pas de devenir fort au point d’égaler héros ou démon de ce monde, ni de lutter contre une menace qui pèse sur ses habitants et qui risque de détruire le monde si le héros ne fait rien.

Les trois protagonistes de l’histoire

Non, Mushoku Tensei nous propose de nous centre sur le héros et son évolution psychologique. Certes Rudeus possède de puissants pouvoirs qui en font un être hors du commun, mais il est loin d’être invincible. Plus que tout, ce sont les peurs, les angoisses et les blocages psychologiques de sa vie passée, toujours bien présents dans cette nouvelle vie, qui vont le freiner. Incapable de sortir de chez lui, ayant des problèmes à communiquer avec les autres et possédant un penchant parfois pervers pour la gent féminine, Rudeus devra apprendre à surmonter ce qui a fait de sa vie passée un enfer afin de pleinement profiter de cette nouvelle vie. Et la tâche ne s’avèrera pas aisée, surtout que les dieux semblent bien décidés à se mêler de son destin dans cette nouvelle vie.

Avis de la Rédac’

Keul : J’ai été assez surpris par cette série, principalement par son approche particulière du traitement de son héros. On retrouve malheureusement le fameux « Truck kun », le camion qui expédie un pauvre japonais dans un nouveau monde mais, pour une fois, ce ne sont pas les points positifs du héros qui sont emportés d’un monde à l’autre.

Rudeus arrive dans son nouveau monde avec ce qui a fait de sa vie un enfer durant tant d’années et calque le schéma de son ancienne vie sur sa nouvelle sans même s’en rendre compte. Afin d’avancer, il devra alors se confronter ses peurs, ses paniques et résoudre ses blocages psychologiques en s’ouvrant à son monde et aux gens qui l’entourent. Niveau développement de personnage, c’est traité de main de maître et l’auteur prend même le temps de développer les autres protagonistes de la même manière, avec soin et méthodologie. Ceux-ci prennent alors de l’importance en laissant de côté le rôle de simples acolytes, ce qui fait bien plaisir.

Une autre particularité de cette série est qu’elle ne possède pas réellement de scène d’introduction. En lieu et place de générique, la série prend le pari de nous montrer les paysages parcourus par les héros lors de leurs déplacements, ajoutant une dimension contemplative tout en marquant le passage du temps d’un épisode à l’autre, ce qui est à la fois surprenant et, je trouve, vraiment très malin.

Un monde fait d’aventures et de voyage

Mais les musiques médiévales sont sans conteste l’une des plus belles réussites de cette série. Contemplatives, épiques par moment, tristes et mélancoliques quand cela s’avère nécessaire, elles portent littéralement la série du premier au dernier épisode. La playlist de Mushoku Tensei me sert d’ailleurs de musique de fond pour l’écriture de certains articles ou simplement pour passer un bon moment.

Au final, je pense que Mushoku Tensei a été l’une des plus belles découverte du genre Isekaï de ces dernières années. Loin de s’en éloigner totalement, elle a su garder les points les plus importants du genre tout en proposant une approche particulière qui fonctionne à merveille. Je ne saurais que trop vous la recommander.

Bande annonce

Sources