No Game no Life nous fait suivre les aventures de Sora et Shiro, un frère et une sœur propulsés dans un monde régi par les jeux et dans lequel ils devront tenter de sauver les humains et leur nation.

Informations techniques

No game no life affiche

Le visuel de la série, haut en couleur

  • Titre français : No Game No Life
  • Titre original : ノーゲーム・ノーライフ – Nōgēmu Nōraifu
  • Date de sortie : Avril 2014
  • Réalisateurs : Atsuko Ishizuka
  • Scénariste : Jukki Hanada
  • Musiques : Shinji Hosoe
  • Studio d’animation : Madhouse
  • Genre : Action, Comédie, Fantasy
  • Origine : Japon
  • Saison(s) : 1
  • Épisodes : 12
  • Durée moyenne par épisode : 23 minutes
  • Statut : en cours
  • Âge : 13+

L’histoire en quelques mots

Frère et sœur inséparables, Sora et Shiro forment une équipe redoutable quand il s’agit de jouer ensemble. Qu’ils s’agissent de jeu de société, de stratégie ou de jeu-vidéo, ils ne connaissent pas la défaite mais vivent reclus, en marge de la société. Alors que Sora est doté d’une intuition développée, d’une culture générale hors norme et d’une intelligence et d’une perspicacité sans faille, sa sœur est considérée comme un véritable génie, capable de calculer les probabilités de centaines de milliers d’actions en quelques secondes. Sur le net, Sora et Shiro jouent ensemble sous le pseudonyme de 『  』 (blanc), un groupe ne connaissant pas la défaite. Un jour, alors qu’ils viennent de battre un mystérieux adversaire lors d’une partie d’échec en ligne, Sora et Shiro sont téléportés dans un autre monde nommé Disboard. Ils apprennent alors que cet adversaire n’était autre que Teto, le dieu de ce monde régi par les jeux. Il leur faudra dès lors s’adapter à ce nouveau monde, qui correspond bien mieux à leur aspiration même si l’aventure ne s’annonce pas sans danger.

Sora et Shiro

Hikikomori, le mal d’une époque

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les deux héros de l’histoire ne sont pas considérés comme des Otaku ou des No Life, mais souffrent d’un mal psychologique nommé Hikikomori. Il s’agit d’un état psychologique et familial particulier, le plus souvent présent chez les hommes, et qui les force à rester cloîtrés chez eux, le plus souvent dans leur chambre, afin de ne pas devoir faire face à la société qui les oppresse et les accable. Il n’est d’ailleurs pas rare que les personnes souffrant de ce mal se plongent dans les jeux-vidéo pour oublier le monde qui les entoure et s’évader de la prison qu’est devenu leur quotidien.

Les seize Exceeds et les dix serments

Le monde de Disboard est composé de seize races, les Exceeds, chacune dotée de capacités extraordinaires et de magie propre, toutes à l’exception des Imanitiens (les humains). Sur Disboard, la guerre a été interdite, et tous les conflits doivent désormais se régler grâce à un jeu. Ce monde est dirigé par dix serments qui nous sont présentés dans la série par le Dieu Teto lorsqu’il amène les deux héros de ce monde. Ceux-ci sont absolus et ne peuvent être contrés, même si une légère interprétation est possible.

Avis de la rédac’

Keul : No Game no Life est un anime assez particulier, que ce soit au niveau de son scénario ou de sa mise en scène. On vous l’annonce tout de go, l’équipe des héros, Blanc, ne peut pas perdre et donc, l’histoire va se résumer, dans les grandes lignes, à observer nos héros gagner toutes leurs batailles. Impossible pour eux de perdre, sinon la série s’arrête. Mais cela peut ne pas poser de problème si la mise en scène est de qualité ce qui est, selon moi, le cas dans cette série, du moins partiellement. Je m’explique : les phases de jeu sont prenantes et les minutes s’enchaînent sans qu’on s’en rende réellement compte. C’est prenant, bien amené et on se demande vraiment comme les deux héros vont réussir à se sortir des situations désespérées dans lesquelles ils se mettent. Néanmoins, les parties de la série qui se déroulent entre deux jeux sont assez lourdes, tendent grandement au fan service ou poussant au ecchi. Si je n’ai rien contre ce genre en temps normal, surtout utilisé avec parcimonie, il faut bien avouer que cela alourdit la série et n’apporte rien de bien particulier à celle-ci. Côté animation, la série est très belle, avec des effets très bien amenés mais certes un peu kaléidoscopiques par moment. Au final, même si la série n’est exempte de défaut, elle reste néanmoins divertissante et mérite qu’on s’y attarde.

Bande annonce

Sources des images