Ce premier tome de la série du Bâtard de Kosigan, l’ombre du pouvoir, fait plonger le lecteur dans une Europe médiévale alternative où évoluent les races de la fantasy, avec son lot de complots dans tous les coins et relevé d’une bonne dose de chevalerie.

Couverture du premier tome de la série le Bâtard de Kosigan

Fiche technique

  • Auteur : Fabien Cerutti
  • Fait partie de : Le bâtard de Kosigan
  • Autres tomes de la série :
    • Le fou prend le roi
    • Le marteau des sorcières
    • Le testament d’involution
  • Genre : Fantasy, histoire alternative
  • Nombre de tomes : 4 (1er cycle terminé, série en cours)
  • Niveau : Lecteur moyen

Bibliochimie

Si un alchimiste voulait recréer ce livre dans son alambic, quelles choses proches pourrait-il utiliser comme ingrédient ?

– Les races de la fantasy mêlées à la société de l’Europe du 14e siècle

– Le panache de toute bonne histoire de chevalerie

– Une seconde intrigue se déroulant au travers d’un échange de lettres 500 ans plus tard

L’histoire en deux mots

Pierre Cordwain de Kosigan, fils bâtard d’un petit noble de Bourgogne, dirige un groupe de mercenaires d’élite, qu’il a choisis lui-même pour leurs talents. Il survit en cette Europe du quatorzième siècle en vendant leurs services aux grands de ce monde tout en évitant de se trouver à portée d’arme de sa famille, qui verrait sa disparition d’un excellent œil.

Novembre 1339, un tournoi est organisé par la comtesse Catherine de Champagne, princesse de la maison elfique d’Aëlenwil, et celui qu’on surnomme le Bâtard s’y inscrit sous les regards hostiles des autres nobles participants. En effet, ses talents d’espion et de manipulateur ne sont plus à démontrer, et bien des secrets se dissimulent derrière ces joutes. Mais si le chevalier semble avoir un plan, bien malin celui qui pourrait deviner son but.

Mars 1899, le professeur d’archéologie Michaël Konnigan reçoit par un notaire parisien des nouvelles d’un héritage de son ancêtre Pierre Cordwain de Kosigan, alors qu’il avait cherché en vain une preuve de son existence des années durant. Il prend alors le risque de retourner en France, bien qu’il s’y soit fait passer pour mort depuis dix ans.

Autour du roman

Fabien Cerutti, français ayant passé une partie de sa jeunesse en Guyane et en Afrique, s’est passionne très tôt pour les cultures de l’imaginaire et les médias interactifs, dont le jeu de rôle (entre autre Donjons et Dragons) et le jeu-vidéo. Il a crée des scénarios pour Neverwinter Nights se déroulant dans l’univers du bâtard de Kosigan, et est inspiré entre autres par le Trône de fer – comme quoi un bien peut sortir d’un mal – Pierre Pevel, Jean-Philippe Jaworsky, Roger Zelazny et Philip José Farmer. Le personnage a rapidement eu ses fans, et l’auteur, encouragé, s’est alors lancé dans la rédaction du roman.

Avis de la rédac’

Mikaua – Les auteurs de fantasy francophones sont trop rares à mon goût, et du coup j’ai sauté sans hésiter sur l’Ombre du Pouvoir dès que j’ai connu la nationalité de son auteur. J’ai pu découvrir une petite pépite ! Cette version alternative de l’Europe du XIVe, avec les races de la fantasy, m’a tout de suite accrochée, d’autant plus avec ses multiples complots sur fonds d’idéal chevaleresque. Et jouer en même temps sur une époque plus moderne qui ne connaît plus du tout ces races de fantasy, c’est d’autant plus intéressant : on se demande ce qui a bien pu se passer en 500 ans et on se retrouve aussi avide de voir l’intrigue avancer d’un côté que de l’autre ! Ce premier tome de la série du Bâtard de Kosigan m’a un peu rappelé les Lames du Cardinal de Pierre Pevel, qui ajoutait la menace des dragons à l’histoire déjà mouvementée de la France des mousquetaires. Faut croire que les Français ont quelque chose dans le sang qui leur permet s’infuser dans leur fantasy historique toute la classe et le panache d’un roman de cape et d’épée à la Dumas ! En tout cas, moi, j’accroche au concept !