Overlord

Quand le monde virtuel d’Yggdrasil prit fin, Momonga, l’un des derniers joueurs encore connectés, se retrouve propulsé dans un nouveau monde avec son ancienne guilde et tous les personnages non-joueurs créés par ses anciens amis. Bien décidé à déterminer si ceux-ci sont également dans ce monde, Momonga tentera de propulser son ancienne guilde au sommet de ce nouveau monde. Overlord est une série animée japonaise du genre Isekaï et provenant du light novel éponyme parue en 2012.

Informations techniques

Le visuel de la série

• Titre français : Overlord
• Titre original : オーバーロード – Ōbārōdo
• Date de sortie : Juillet 2015
• Réalisateurs : Naoyuki Itō
• Scénariste : Yukie Sugawara
• Musiques : Shūji Katayama
• Studio d’animation : Madhouse
• Genre : Action, Fantasy, Isekaï
• Origine : Japon
• Saison(s) : 3
• Épisodes : 39
• Durée moyenne par épisode : 23 minutes
• Statut : en cours
• Âge : 16+

L’histoire en quelques mots

Des protagonistes malveillants

Yggdrasil, un monde virtuel de jeu de rôle massivement multi-joueurs, est sur le point de fermer ses serveurs après plus de douze ans de bons et loyaux services. Mais cette fermeture ne plaît pas à tous les joueurs et certains ont plus de mal que d’autres à laisser de côté ce monde dans lequel ils ont passé tant d’heures. C’est le cas de Momonga qui, avec un groupe d’amis, a créé la puissante guilde d’Ainz Ooal Gown, composée exclusivement de non-humains, et son quartier général, le Grand Tombeau de Nazarick, et en a fait l’une des meilleures guildes d’Yggdrasil. Seul dans la vrai vie, passant ses journées dans le monde virtuel, il est désormais seul avec les personnages non-joueurs créés par ses amis à attendre que les serveurs soient déconnectés. Mais alors que les serveurs s’éteignent, la déconnexion forcée ne survient pas et Momonga se retrouve propulsé dans un nouveau monde, incapable de revenir dans le monde réel. Il constatera alors que sa guilde et tous les PNJs qui la composent l’ont accompagné et ont désormais acquis une conscience propre. Momonga n’a désormais plus qu’un but : explorer ce nouveau monde et faire connaître la puissante guilde d’Ainz Ooal Gown dans l’espoir de trouver d’autres joueurs qui, comme lui, se seraient retrouvés envoyés dans ce monde.

Une histoire du point de vue des mauvais

Avant d’être bloqué dans ce monde, le héros évoluait dans un univers vidéoludique.

Overlord nous propose une histoire d’un point de vue particulier, puisque le héros et tous les autres protagonistes appartiennent à une ancienne guilde malveillante. L’histoire nous fera donc suivre des héros mauvais combattant (et ratatinant) les héros bienveillants qui défendent le nouveau monde dans lequel ils viennent d’arriver. Le héros est lui-même une liche qui – même s’il habité par l’esprit d’un humain – est incapable de de ressentir de la compassion envers les autres humains. En effet, un sort particulier inhibant ses émotions et calmant ses sautes d’humeur semble accompagner son nouveau corps. Désormais privé de ses émotions, Momonga n’aura plus qu’un seul objectif, faire connaître le nom d’Ainz Ooal Gown aux quatre coins de ce nouveau monde dans l’espoir que d’autres hypothétiques membres de l’ancienne guilde refassent surface.

Avis de la rédac’

Keul : Nouvel Isekaï à passer sous la loupe de Geek-It et qui plus est un Isekaï se déroulant dans un monde virtuel comme pour Sword Art Online ou Log Horizon. Alors que vaut Overlord et qu’a-t-il à proposer ? Niveau scénario, on est en terrain connu. Un Otaku qui se retrouve bloqué dans un monde virtuel à la suite d’un problème. On ne sait pas s’il est mort dans le monde réel ou non, et cela n’a que peu d’importance puisque ce monde ne sera dès lors plus abordé autrement que pour mentionner rapidement les anciens amis du héros.

Momonga va ensuite tenter de retrouver ses amis en évoluant dans ce nouveau monde, qui semble suivre les même règles qu’Yggdrasil. Et nous touchons ici au problème principal de la série selon moi : on ne va nulle part. Si la première saison suivait cette recherche d’autres personnes du monde réel, elle n’est plus qu’un prétexte vaguement mentionné par la suite. Deuxième problème, l’échelle de puissance. Momonga faisait partie des plus puissants joueurs d’Yggdrasil et, ayant gardé tous ses objets et compétences, il est désormais l’équivalent d’un dieu dans ce nouveau monde, capable d’employer des magies si puissantes qu’elles peuvent détruire un royaume en un claquement de doigt. Si ce problème se retrouve dans certains Isekaï comme dans la série « Moi, quand je me réincarne en Slime », certains combats avaient au moins le mérite d’être disputés, ce qui n’est le cas, ici, que quand les protagonistes se battent entre eux.

Il en va de même pour la majeure partie des PNJs créés par les anciens compagnons de Momonga, si bien que la série se résume à présenter de nouveaux personnages, leur background, leur faire rencontrer l’un des représentant d’Ainz Ooal Gown, et les massacrer. Pas de suspens, pas de retournement de situation et ça casse un peu la dynamique de la série. C’est vraiment dommage, car Overlord maîtrise réellement l’introduction et le développement de personnages, d’une manière que ferait pâlir d’autres séries du genre. C’est propre, amené de manière très intelligente et ça fourmille de détails pour, au final, ne servir à rien. Mais ce dernier point est normal si on considère que la guilde d’Ainz Ooal Gown est une guilde maléfique d’Yggdrasil. Celle-ci ne va donc pas faire dans la dentelle et semer la terreur autour d’elle. Ce point est donc aussi une force de l’anime, qui nous propose de voir le développement d’un héros malveillant et de ses acolytes. Ça reste sympathique durant une saison mais je me suis un peu lassé au final. Espérons que la saison 4 nous offre un peu plus de réponses mais je n’y crois plus vraiment.

Bande annonce

Sources des images

• Logo : https://fr.wikipedia.org
• Autres : https://www.imdb.com