Pokémon la Grande Aventure – Rouge-Bleu-Jaune logoAprès les jeux vidéo, les séries animées et le jeu de carte, les Pokémons débarquent en manga dans une nouvelle aventure. Pokémon la Grande Aventure reprend les péripéties des personnages de Rouge et de Bleu, héros des deux premières versions européennes du jeu de capture de montres, dans une nouvelle aventure haute en couleurs. Alors, simple marketing visant à toucher un public plus large ou réelle nouveauté, c’est ce que nous allons tenter de voir dans cet article.

Informations techniques

Les couvertures des trois volumes de Pokémon la Grande Aventure – Rouge-Bleu-Jaune

Les couvertures des trois volumes de Pokémon la Grande Aventure – Rouge-Bleu-Jaune

  • Titre original: ポケットモンスタースペシャル
  • Titre français : Pokémon la Grande Aventure – Rouge-Bleu-Jaune
  • Auteur : Mato
  • Scénario : Kusaka Hidenori
  • Origine: Japon
  • Genre: Aventure, Fantastique, Humour
  • Type : Kodomo
  • Éditeur VF : Kurokawa
  • Sens de lecture : japonais
  • Année: 1997
  • Nombre de volumes parus: 3
  • Statut : terminée
  • Âge conseillé: –

Pour vous mettre en appétit

Rouge est un jeune garçon plein d’énergie et d’ambition qui désire être reconnu comme le plus grand dresseur de Pokémons de Bourg Palette et de ses environs. Accompagné de son Tetarte, il combat les Pokémons sauvages pour venir en aide à ceux et celles qui en ont besoin. Lorsqu’il rencontre Bleu, un autre dresseur de Pokémon, Rouge constate qu’il est loin d’être le meilleur et qu’il lui faudra travailler d’arrache-pied pour atteindre son rêve. C’est alors que le professeur Chen, un chercheur spécialiste des Pokémons, lui propose de partir à l’aventure par delà le monde afin de compléter une encyclopédie des Pokémons – le pokédex. Comprenant que c’est là sa chance de devenir un meilleur dresseur, Rouge accepte et quitte Boug Palette pour parcourir la région de Kanto. Mais la route pour devenir le meilleur dresseur et compléter le pokédex est longue et semée d’embûches, et ce n’est pas la Team Rocket – cette association de malfrats qui volent les Pokémons des dresseurs – qui lui facilitera la tâche. Mais peut-être que la lutte contre ces bandits s’avèrera au final un tremplin suffisant pour atteindre ses buts.

Un dessin quelque peu différent de celui des séries animées

Un dessin quelque peu différent de celui des séries animées

Un univers semblable mais plus mature

L’univers de Pokémon est connu de longue date par des milliers de fans et ces mécanismes également. De la capture des Pokémons à leur entraînement pour les faire évoluer et compléter le pokédex, de l’acquisition des badges pour accéder à la ligue et combattre le conseil 4 en passant par l’acquisition de techniques secrètes pour évoluer dans toutes les zones de la région, tous ces éléments font intrinsèquement partie de l’univers de Pokémon et il est difficile d’imaginer comment le manga pourrait faire pour sortir de ces éléments. Pourtant celui-ci réussi l’exploit de proposer quelque chose d’innovant tout en gardant une base commune avec les jeux et la série. Quelques petites différences apparaissent, comme le fait qu’on puisse voir les Pokémons à travers leur pokéball comme s’ils étaient rétrécis une fois à l’intérieur. Les mécanismes de capture restent cependant les mêmes et les règles les régissant également.

Là où le manga prend une tout autre direction, c’est dans le danger que représentent les Pokémons pour les personnes qui vivent dans les villes et les villages alentours. Non seulement les dresseurs de Pokémons sont-ils plus rares que dans le jeu, mais les Pokémons représentent une menace pour ceux et celles qui n’en possèdent pas (comme le mentionnait le professeur Chen dans le premier jeu quand il annonçait que c’était dangereux de se balader seul dans les hautes herbes). Les Pokémons sauvages peuvent blesser, voir même tuer ceux qui s’aventurent dans des zones dangereuses, ce qui est totalement absent des animes et des jeux-vidéo. De plus, ce danger se retrouve également lors des combats contre d’autres dresseurs. Ici, les dresseurs peuvent être blessés, voir pire, lors de combats contre d’autres dresseurs. La Team Rocket n’hésite d’ailleurs pas à attaquer directement les dresseurs, ce qui la rend beaucoup plus dangereuses et malveillante que dans les animes ou les jeux-vidéos.

Un monde plus dangereux dans lequel les héros peuvent être blessés voir pire

Un monde plus dangereux dans lequel les héros peuvent être blessés voir pire

Mais la réelle différence de ce manga vient certainement du traitement de la mort des Pokémons. Là où les jeux et les animes en parlent rapidement, dans la visite de Lavanville par exemple, le manga l’intègre parfaitement pour en faire un élément presque central de l’histoire. La mort est une menace permanente, qu’il s’agisse de la mort d’un Pokémon qui peut survenir lors d’un combat (terminé le simple K.O. par un Ultralaser sur un Roucoul de niveau 1). De nombreux Pokémons meurent dans cette série, tués par la Team Rocket, voir même par le Conseil 4.

Avis de la rédaction

Keul : A la base, j’avais acheté la série pour mon fils, qui est fan de Pokémons, et c’est lorsqu’il a commencé à m’en parler que je me suis rendu compte des différences avec ce que je connaissais de cet univers, aussi je n’ai pas hésité à lui emprunter ces livres pour me faire une meilleure idée de la série. Et là, surprise ! C’est assez proche de la série d’origine, mais aussi totalement différent. La moitié des champions d’arène font partie de la Team Rocket, qui est d’ailleurs absolument mythique dans cette série. Exit les bras cassés de l’anime et bonjour aux bandits malveillants qui n’hésitent pas à blesser, séquestrer, menacer, manipuler pour arriver à leurs fins. C’est bien la première fois que la Team Rocket se pose comme une réelle menace. Le traitement de la mort est également très bien traité et apporte un réel plus dans la série, lui ajoutant une dimension plus mature. J’ai trouvé le traitement du Conseil 4 très bien vu également. Prendre le contrepied total de ce qui se faisait dans les animes ou les jeux et les présenter comme des dresseurs d’élite ayant pour objectif la disparition des faibles en les défiant et en les éliminant a de quoi relancer l’intérêt de la série une fois que celle-ci s’est « débarrassée » de la Team Rocket. Le dessin est assez enfantin tout en respectant bien ce qui fait le succès de la série et en lui restant assez fidèle. C’est dynamique, les cases s’enchaînent rapidement et le manga à le mérite d’être bien épais, dépassant les 500 pages. Au final, ce manga représente une très bonne alternative au jeux et à l’anime pour ceux et celles qui désirent découvrir cet univers bien particulier.

Flammax : J’ai trouvé la série cool. Il y a beaucoup plus de combats que dans l’anime et les Pokémons des dresseurs sont très puissants. Il n’y a pas beaucoup de dresseurs dans les mangas mais ils sont beaucoup plus puissants que ceux dans les jeux ou dans le dessin animé. La Team Rocket est aussi plus méchante et elle ne fait pas de plaisanteries comme Jessie et James. C’est un peu dommage parce que le manga est trop sérieux, mais au moins ils ne reviennent pas trop souvent pour « s’envoler vers d’autres cieux ». Ce qu’il y a de bien dans ces mangas, c’est qu’il y a beaucoup d’action et de danger pour les héros et on ne s’ennuie pas du début à la fin. En plus les mangas sont super gros donc il faut du temps pour tout pouvoir lire.


1 commentaire

Genres et classification du manga - Geek-It · 15 janvier 2018 à 9 h 00 min

[…] Astro boy, Chi une vie de chat, Grimms Manga, Hamtaro, Yumeiro pâtissière, Kamisama, Pokémon, Roji ! ou Shugo […]

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.