Notre équipe de reporters au Polymanga 2013

Une rapide présentation de l’équipe Geek-it partie en reportage au Polymanga.

Commençons par les deux admins, qui doivent bien justifier un peu leur statut de temps en temps :

Keul : Plutôt facile à repérer vu qu’il dépasse le reste de la masse d’une bonne tête (quand il n’est pas penché sur son bol de nouilles), le fan de FF de la bande faisait office d’expert jeux-vidéos (et surtout retro-gaming).

Mikaua (dite Mik’): Repérable à son sac à dos Zelda et à son t-shirt vert, elle était pour l’occasion l’experte copyright et droits d’auteur, ainsi que la joueuse n°1 au jeu (interne à l’équipe) du « qui est-ce – cosplay ? ».

Viennent ensuite deux membres de Geek-it :

Xefed : La roublarde du lot, chauffeur du groupe, experte en culture japan et certainement la plus motivée. Spécialiste en achat de goodies en mode furtif (on ne l’a jamais vu s’approcher d’un stand, et pourtant elle avait le sac le plus lourd – si, si, elle a tout payé). Joueuse n°2 pour le « qui est-ce – cosplay ? »

Wild Cranky Coyote : Alias, le Chni (créature humanoïde non-identifiée). Selon ses propres dires, il n’était venu que pour nous pourrir la journée, et pour faire un match de vannes pourries avec Keul.
Et enfin, Gee la belette et Kit le suricate, les deux mascottes, toujours là pour les petits boulots dont personne ne veut.

L'affiche du Polymanga 2013

Polymanga, dit « Le Poly », pour les nuls

Kit – Franchement, on aurait pu s’en passer, de cette catégorie : QUI ne connaît pas le Poly ?
Une petite patte poilue se lève timidement.
Kit – Non mais Gee, franchement, t’as décidé de nous faire passer pour des imbéciles dès le départ ?
Gee – Mais-euh !
Xefed – Dites, les bestioles, vous voulez vraiment finir au fond du lac ?!

Maintenant que les deux mascottes se sont réfugiées en tremblant au fond du sac à dos de Mik’, on va pouvoir passer aux explications.
Polymanga, ou plus communément « le Poly », c’est LA convention suisse qui rassemble le meilleur de la pop culture, du jeu-vidéo et du manga. On y trouve donc : du cosplay, de la culture asiatique (principalement japonaise), des stands d’éditeur manga en veux-tu en voilà, des présentations de jeux-vidéos actuels et « rétro » (nous reviendrons sur le sujet plus bas), du cinéma d’animation allant du japon aux USA (si, si, y’avait du Disney !), des concerts, des conférences, quelques youtubeurs, des présentations d’artistes pour TOUS les goûts, et – évidemment – des tonnes et des tonnes de goodies de tous genres.
Xefed – Ah ça pour tous les genres, y’en avait vraiment pour TOUS les genres ! Et non, je ne m’étendrai pas sur le sujet !
Keul – C’est le cas de l’dire, qu’elle s’étendra pas sur le sujet…
Xefed – Tu veux vraiment finir avec les deux bestioles, toi ?
Mikaua – Vous voulez que j’vous laisse régler ça entre vous ou ça va aller ?
Xefed – Ca va, ça va, j’me suis fait les dents sur le volant.
Gee – Ils sont vraiment bizarres, ces humains…

Le trajet et l'orientationShopping ZoneBouffeCosplay et conférencesJeux-vidéosCoin des artistesBilan et conseils

Le trajet et l’entrée

Espérant économiser quelques sous, l’équipe Geek-it s’était décidée à se rendre au Poly en voiture. Xefed a donc pris le volant… et a failli le bouffer à l’arrivée !
Le trajet jusqu’à Montreux sur l’autoroute est relativement tranquille, mais c’est une fois en ville que l’enfer commence : Montreux est un véritable nid à feux rouges, qui vous fait vous arrêter tous les cent mètres – et encore, l’évaluation est gentille. Une heure à peine après l’ouverture de la convention, les quatre premiers parkings affichent complet et le cinquième n’a plus que dix places de libres (et les parkings ont par la suite affiché complet jusqu’à seize heures…). Et évidemment, qui dit affluence monstre dit colonnes monstres. Après un bon quart d’heure à slalomer entre les travaux et à ronger son volant derrière un camion qui n’avait rien de mieux à faire que de s’arrêter en plein carrefour, l’équipe Geek-it a pu enfin se diriger vers l’entrée, avec l’un de ses membres passablement sur les nerfs.
Bref, un conseil, si vous voulez vous faciliter la vie : prenez le train ! Le site de la convention est à dix minutes de marche de la gare – et encore, sans s’presser. Entre le prix de l’essence et du parking, ça vaut largement le billet de train.
Xef – Et ça sera meilleur pour vos nerfs.
Mik’ – Et pour la santé de ceux qui accompagnent le chauffeur… Non, Xef, pose ce cimeterre vorpal tout de suite !

Passons maintenant à l’entrée. Il y avait deux files : l’une pour ceux qui devaient encore acheter leur billet, l’autre pour ceux qui en avaient déjà. Les VIP, quant à eux, avaient le droit d’utiliser la porte secrète qui leur évitait tout temps d’attente. L’équipe Geek-it avait à l’avance acheté ses billets, ce qui nous a valu à peine dix minutes d’attente. D’après les échos et les renseignements glanés par nos deux mascottes, l’attente pour acheter les billets était de trente-cinq minutes, auxquelles il faut encore rajouter cinq à dix minutes pour l’entrée.
Moralité, achetez à l’avance, surtout quand la météo annonce de la pluie !
Keul – Parce que les files d’attente n’étaient pas couvertes.

Orientation, plan, espace

Comment pourrait-on qualifier le nouvel espace du Polymanga ?
Mik – Labyrinthique ?
Xef (en même temps) – Dédalesque ! On s’en serait mieux sortis avec le Minotaure aux fesses.
Keul – Et sans le plan !

Bon, ne soyons pas injustes : le grand plan, celui qu’ils avaient installé à l’entrée, était bien fait. Par contre, y’a quelque chose à redire sur les petits plans imprimés qui étaient distribués aux visiteurs. D’accord, le château fort stylisé était relativement sympa, mais les autres plans, qui se sont voulu trop complets, induisaient plus en erreur qu’autre chose. A vouloir trop en mettre, on perd en clarté.

Le Polymanga changeait de site cette année : adieu Palais de Beaulieu, bonjour 2m2c de Montreux ! Donc plus de place à disposition.
Keul – Ca, c’est la théorie.
En surface, il y avait effectivement plus de place, mais vu le nombre de stands, on se retrouvait globalement avec moins de place pour circuler. Franchement, peut mieux faire. Par exemple : quand on prévoit un coin à dédicace, on prévoit aussi de l’espace pour les files d’attente, ainsi qu’un système d’attente !
Xef – Mais si, y’en avait un : la loi d’la jungle chaotico-anarchique. En d’autres termes, la plus vile et la plus rusée passe en premier. Vous prenez deux mecs, que vous faites avancer devant vous côte à côte, et une fois arrivé devant la table des dédicaces, vous les poussez de côté et vous avez vos dédicaces ! I love Nooooooobs !
Mik – La BD, hein, pas les deux pauvres victimes qui font office de chasse-neige.
Keul – Je m’suis un peu senti utilisé… Je me vengerai sur les mascottes !
Kit – Gee, je crois qu’il est temps d’effectuer un repli stratégique.

Shopping zone

Mangas

(pour des raisons évidentes de simplification d’écriture, mangas, manhua et manwa seront tous regroupés sous la dénomination « manga ». Et ceux que ça défrise, allez vous faire repeigner ailleurs !!)
Un bon point pour la diversité : on ne retrouvait pas les mêmes mangas à chaque stand, y’avait du choix ! Et pour une première fois, on trouvait même un stand de comics ! Trop souvent négligée, cette partie de la culture pop avait enfin trouvé ça place et c’est tant mieux ! Les trois grands genres étaient donc représentés : Manga, Comics et BD (les thématiques en tout cas : Kaamelot, le Joueur du Grenier, les Noobs, etc).
Mik – Restait qu’ils avaient pas Yureka… Ô rage, ô désespoir, ô faillite d’éditeur ennemie…
D’ailleurs, puisqu’on parle de mangas, il est important de signaler un nouveau stand : le coin « lecture manga ». Contre dépôt d’une pièce d’identité, vous pouviez emprunter un manga gratuitement et le lire, tranquillement installé dans un gros pouf bien moelleux. Une excellente idée, espérons qu’elle sera reconduite l’année prochaine, et même agrandie en espace et en choix !

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Vêtements

Il y avait très peu de vêtements les années précédentes. Cette année, par contre, les stands de vêtement ont sacrément pris de l’ampleur ! Ca va du cosplay au kimono, en passant par les panoplies de gothic-lolita.

Xef – J’ai pu m’acheter un chouette Yukata !
Mik – Qui s’est fait appelé « yucca » pendant une bonne demi-heure, quand même…
Xef – J’étais crevée, flûte ! La prochaine fois, c’est toi qui boufferas l’volant !
Mik – De toute façon, on a dit qu’on irait en train, la prochaine fois.
Keul – Ben tu boufferas le train !
Mik – D’accord, mais alors avec un petit peu d’sel.
Keul – Mooooort-sujeeeeeeeeeet !
Xef – Deux minutes, papillon, revenons à nos moutons…

Goodies

Stands très diversifiés. Mention spéciale au marchand d’armes décoratives, dont le stock allait de la Keyblade à Anduril, en passant par la « pelle à tarte » de Cloud et la Mastersword.
Kit – Pour les incultes en fantasy, Anduril est l’épée d’Aragorn, et ça sort du Seigneur des Anneaux.
On notera également une grosse mode des coussins : entre les grosses peluches rondes qui pourraient servir d’oreiller et les traversins décorés, ça donnait sacrément envie de faire la sieste.

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Keul – Et tant qu’on y est, tiens, c’est quoi cette mode d’Evoli, franchement ?!
Xef – Je m’suis fait traiter de « Ilovoli » ! Juste parce que c’est le seul Pokémon que je connais !
Kit – Il faut savoir que les « Ilovoli » sont des fans exclusivement féminines qui n’aiment que les pokémons dérivés d’Evoli.
Gee – Ouuuuais ! J’adore Evoli !! Où est-ce qu’on s’inscrit ?
Kit – /facepalm

Boîtes à bentos

Ces magnifiques boîtes à pique-nique asiatiques avaient un stand à elles toutes seules. On y trouvait aussi bien les modèles les plus récents que les anciens, et il y en avait de toutes les tailles. Un vrai plaisir pour les yeux, ça donnait envie d’en acheter.
Xefed – Note que si elles avaient été garnies, ça aurait été encore plus chouette !
Keul – Et aussi un peu moins cher, elles faisaient mal au porte-monnaie…

Divers

On pouvait trouver un vaste choix de DVDs pas cher. Ainsi que des Cds de musique et de bande originales de film.
Quelques stands offraient des produits de maquillage et de manucure, ainsi que des perruques pour cosplay.
Mention spéciale au stand de chez Ankama : en plus d’offrir une dizaines d’ordinateurs pour tester le jeu Dofus/Wakfu, il offrait également beaucoup de sympathiques produits dérivés. Coloré et accueillant, c’était un des stands qui donnait le plus envie de le visiter !

Bouffe

Mik – Par où commencer ?
Keul – Y’a tellement à dire…
Xef – … et tellement peu de positif !

Contrairement aux autres années, Polymanga a abandonné le système de vente directe pour installer un système de bons. Un bon valait 4 CHF (ou francs suisses, pour ceux qui n’aiment pas les abréviations). En théorie, ça peut paraître intéressant, en pratique c’était une réelle catastrophe !

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Tout d’abord, quand on met en place un système de bons, il serait bien d’indiquer combien de bons coûte chaque plat ou boisson, et sur une pancarte plus grande qu’une feuille de papier A4 ! Ou au moins les mettre à des endroits stratégiques, qui se voient ! La preuve que l’affichage n’était pas au point : les organisateurs étaient obligés de passer à intervalles réguliers dans les files d’attentes pour prévenir que le paiement ne pouvait se faire qu’avec les bons… Et à chaque passage, il y avait facilement une vingtaine de personnes qui quittaient la file en ronchonnant.
Xef – Et y’en a même qui sont arrivés jusqu’à la caisse sans avoir été prévenus, après vingt bonnes minutes d’attente !

Ceci s’explique simplement en regardant le plan ci-dessous :

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Non, non, l’image n’a pas été trafiquée pour noircir le tableau, ce plan est un extrait de celui qu’on trouve sur le site internet de Polymanga.
Comme on peut le voir, un stand de boissons a été installé pile entre le comptoir où on pouvait acheter des bons et le stand de nourriture. Le stand boissons faisait donc complètement écran et cachait le comptoir aux bons ! Niveau stratégie, on pouvait repasser…
Et parlons-en, de ce stand de boissons ! Un stand redbull, on pourrait penser que c’est une bonne idée.
Kit – Quoique, il s’avère que cette boisson est bourrée de caféine et autres saletés, et est donc très mauvaise pour la santé !
Keul – On en a donné une canette à la belette, ce fut une des mauvaises idées de la journée…
Gee – Caféééïïïïïïïïïne !
Autre problème, les stands boissons étaient TOUS des stands Redbull, qui vous laissaient le choix entre 5 arômes de Redbull différents, du thé froid citron et de l’eau ! Bravo la diversité !
Kit –Pour nos lecteurs français, le thé froid, ce n’est pas du thé noir avec des glaçons, mais une bête traduction de ce que vous appelez « ice tea ».
Mik – Pour ma part, je trouve TRES moyen de n’offrir quasi que du Redbull à boire vu le nombre de jeunes qu’on trouve sur cette convention ! Ca vaut la peine de nous inonder de spots publicitaires diététiques si on se torpille comme ça après…
Dernière remarque : pourquoi ne pas permettre d’acheter les boissons avec les repas ? C’est lourd de devoir refaire une seconde file d’attente alors que son repas « refroidit ».

Parlons maintenant du plat de résistance ! Nous avions le choix entre divers menus, qui vus depuis l’autre bout de la file d’attente donnaient tous envie. Une fois qu’on se rapprochait assez pour voir le prix en bons, ça calmait tout de suite !
Xef – Et plus encore quand on voyait les assiettes.
Keul – Quand assiette il y avait.
On pouvait choisir entre autres: le classique sandwich jambon-beurre, les nouilles ramen (au poulet, au porc ou au bœuf épicé), du poulet curry, des beignets de crevette, etc. A quatre bons le poulet curry, et ayant déjà assez mangé de sandwichs, l’équipe Geek-it s’est rangée à l’unanimité sur les ramens. Mal nous en a pris : en lieu de place de ramens, nous nous sommes retrouvés avec chacun un bol de nouilles instantanées à l’eau chaude et comme dessert une pauvre petite pâtisserie à la pâte de haricots rouge qui était à peine aussi grosse qu’une pièce de cinq francs suisses… Autant dire que c’était loin d’être bon et que la déception était cuisante !

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Ensuite, passons aux prix. Comme dit plus haut, un bon valait quatre francs suisses. Toutes les boissons sans exception étaient à un bon, ce qui signifie que la bête eau plate se trouvait aussi cher que la canette de Redbull ! Niveau nourriture, même topo : ramens instantanées avec « dessert », deux bons (et sans dessert, c’était le même prix !) ; poulet curry, quatre bons… En un mot ARNAQUE !

Ayant à peine digéré le choc du prix, à défaut de notre malheureuse pitance, nous avons voulu nous asseoir. Malheureusement, les organisateurs avaient choisi cette année d’utiliser des tables rondes dans la partie restaurant. C’était sympathique esthétiquement, mais niveau pratique on perdait énormément de place par-rapport à de toutes simples longues tables avec des bancs. Résultat, comme beaucoup d’autres, nous nous sommes retrouvés assis dans la cage d’escalier pour manger.
Keul – A défaut d’être confortable, c’était au moins calme.

Cosplay

Polymanga est célèbre pour ses défilés de cosplay en solo et en groupe. Cette année, à peine arrivés, nous avons entendu l’annonce suivante passée par haut-parleur :
« A partir de maintenant, les portes sont fermées pour le défilé de cosplay. L’auditorium est plein, ne venez plus ! ».
Xef – Sachant qu’il restait encore quarante-cinq minutes avant le début du défilé.
Donc, nous n’avons pas pu y assister. Mais à Polymanga, même sans avoir accès au défilé, ce ne sont pas les cosplays qui manquent !
Mik – Juste pour déconner, j’ai envoyé les mascottes en compter certains. Kit devait compter les Link, et Gee les assassins.
Gee – A croire qu’ils voulaient vraiment que je meure…
Mik – Au final, on s’est retrouvés avec dix Link, vingt assassins et plus de Narutos qu’on en pouvait en compter. Mention spéciale pour le trio Altaïr, Ezzio et Connor, l’association était vraiment très bien vue !
Xef – Même si ça donnait furieusement envie de botter le train du troisième.

Conférences et invités

Que de beau monde en tête d’affiche des conférences et des invités du Polymanga cette année ! On pouvait y retrouver entre autres : le Joueur du Grenier (avec Seb du Grenier), Hiroshi Nagahama (Mushishi) et Christopher Torres (créateur du Nyan Cat). De quoi donner largement envie d’acheter le passe trois jours pour tout voir.
Petit-gros bémol : si les conférences étaient bien annoncées au niveau du jour et de l’heure, ce n’était pas le cas des séances de dédicaces ! D’où des files d’attentes monstrueuses devant certains stands de dédicaces.
Keul –Les orga’ ont carrément dû venir faire circuler les gens devant le stand de Grenier…

Nous n’avons pas eu l’occasion d’assister aux concerts proposés par Polymanga, mais il y avait également de belles têtes d’affiche : Sweetie Chocolate, the Neko Light Orchestra, Orochi et Loverin Tamburin.

Jeux-vidéos

De nombreux jeux-vidéos étaient en présentation. On pouvait entre autre retrouver Assassin’s creed 3, Dofus, Monster Hunter 3 et New Super Mario. On trouvait cinq PS3 et cinq Wii U, ainsi que quatre ou cinq 3DS, certaines étant branchées en réseau. Une Xbox 360 était également là, un peu planquée dans un coin.
Une télévision bien cachée entre deux consoles, montrait une magnifique présentation de Tales of Xilia, à faire baver d’envie. Elle aurait mérité d’être un peu mieux mise en valeur.

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Niveau retro-gaming, on nous annonçait, avec l’augmentation de la place disponible, plus de jeux, plus de consoles retro et plus de possibilités de jouer à plusieurs. Arrivés sur place, ô surprise : après avoir dû s’y reprendre à plusieurs fois pour trouver le coin retro-gaming (merci le plan !), nous sommes tombés sur deux consoles, certes retro, mais pas spécialement représentatives du genre !
Keul – Non mais une Dreamcast et une Saturn ! Pouvaient pas mettre autre chose, du genre NES ou MegaDrive, voir même une N64 au pire ?!
Gee – Bah quoi ? Elle est sympa, la Dreamcast !
*silence*
Gee – Bah quoi ? J’ai encore dit une bêtise ?
Kit – Je te conseille le point culture sur les jeux-vidéos, ça sera bénéfique à ta culture personnelle.

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Coin des artistes

THE coin à ne pas rater au Polymanga. Placés au dernier étage, les artistes se retrouvaient au calme, loin de la cohue qui caractérisait le reste de la convention. De plus, avec tout un étage rien que pour eux, les stands étaient bien mis en valeur. Bref, que du bonheur !
Xef – Une promenade zen après toute la masse de populace qu’il y avait en bas.

Bilan et conseils

Polymanga a effectivement gagné en diversité et en choix au niveau de ses stands, malheureusement au détriment d’un gros recul au niveau de la culture asiatique.
Mik et Xef – On avait enfin réussi à prévoir du temps pour la cérémonie du thé !
Keul – Et moi qui voulais apprendre le Go avec le Coyote…
Ils étaient bien mentionnés sur le programme, mais leur zone était fermée et vide lorsque nous sommes passés. Un petit panneau d’information aurait été une bonne idée.
Pour 2013, la communication sur place, le staff de Polymanga ne mérite malheureusement qu’une mention : RECALE ! (Par contre, pour la publicité, mention très bien !).

Résumé des Geek-conseils pour l’année prochaine :
– Venez en train ! Un minimum de prise de tête pour un maximum d’efficacité
– Achetez vos billets à l’avance. Vous économiserez une demie heure d’attente.
– Prenez quelque chose à manger. En cas de mauvaise surprise au stand repas, vous ne mourrez pas de faim.
– Prévoyez un gros sac. Vous en aurez besoin pour mettre tout ce que vous achetez.
– Et surtout : amusez-vous. Le Poly ne se prend pas la tête et c’est tant mieux !

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Remerciements

Malgré toutes les critiques que nous avons pu faire dans cet article, nous tenons à dire un gros MERCI à l’équipe de Polymanga. Merci de vous décarcasser chaque année depuis bientôt dix ans pour apporter la culture geek et japan en Suisse. Parce que même si on l’adore, notre petit pays, on se sent parfois un peu coupé du reste de la culture Geek.
Keul – Et on sait de quoi on parle, parce qu’on est geek depuis que le mot n’est plus péjoratif !
Mik et Xef – On l’était déjà avant !
Keul *part pleurer auprès des mascottes* – Et le pire c’est que c’est vrai…