Film de science-fiction américain, Power Rangers est la troisième adaptation en film de la franchise Power Rangers, après Power Rangers, le film (1995) et Power Rangers Turbo, le film (1997). On y suit les aventures de cinq adolescents qui découvrent par hasard d’étranges artéfacts capables de les changer en Power Ranger, des défenseurs de la Terre. Mais encore leur faudra-t-il apprendre à maîtriser leurs nouveaux pouvoirs s’ils veulent sauver leur planète.

Informations techniques

L’affiche du film

  • Titre original : Saban’s Power Rangers
  • Titre français : Power Rangers
  • Date de sortie : 2017
  • Durée : 121 minutes
  • Réalisateur : Dean Israelite
  • Scénariste : John Gatins
  • Avec : Dacre Montgomery, Naomi Scott, RJ Cyler, Becky G, Ludi Lin
  • Production : Lionsgate, Saban Entertainment, Saban Brands, Temple Hill Productions
  • Genre : Science-fiction
  • Nationalité : États-Unis
  • Age : 14+

L’histoire en quelques mots

Dans la petite ville d’Angel Grouve, cinq adolescents à problème ou en marge de la société se retrouvent bien malgré eux engagés dans une étrange aventure. Après avoir découvert d’étranges artéfacts dans une ancienne mine en périphérie de la ville, ils développent des pouvoirs hors du commun. Désormais dotés d’une force et de réflexes extraordinaires, ils apprendront qu’ils sont désormais les nouveaux Power Ranger et qu’ils devront apprendre à maîtriser leurs nouveaux pouvoirs pour revêtir leurs armures et devenir une force capable de  défendre la Terre de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante. Mais il n’est pas facile de concilier les problèmes de leur vie d’adolescents et ceux de leur nouvelle fonction, surtout que le temps presse et qu’ils n’ont pas droit à l’erreur.

Des armures résolument plus moderne, loin des standards kitch de l’époque

Un choix de héros dans l’ère du temps

S’il est bien un point qu’on ne peut pas reprocher au film Power Ranger, c’est d’oublier de représenter des minorités et de tomber dans le cliché du héros parfait (le fameux mâle hétéro-cis blanc). On y retrouve des héros typés occidentaux, asiatiques, américains, amérindiens, etc. En plus de cette variété d’origines, le film propose des héros aux caractères diamétralement opposés, qui possèdent tous un histoire particulière. Entre Bill qui possède une forme d’autisme mais qui est un véritable génie, Trini qui refoule son homosexualité, Jason qui a gâché ses chances de devenir un grand sportif à cause d’une blague entre amis, Kimberly qui est mal dans sa peau et qui envisage de fuguer, et Zack qui doit s’occuper de sa mère malade, on a un panel pour le moins varié de tous les problèmes que peuvent rencontrer les adolescents de leur âge. Tout ce petit monde devra alors apprendre à résoudre leurs problèmes pour pouvoir aller de l’avant et sauver le monde tout en apprenant ce que signifie réellement l’amitié.

On garde une apparence un peu farfelue pour les grands méchants de l’histoire mais en les modernisant un peu

Avis de la Rédac’

Keul : Partir d’une série comme celle des Power Ranger pour proposer un film sérieux est assez ambitieux. Quand on connaît le kitsch des séries de Super-Sentai, ce choix est d’ailleurs assez étonnant. Power Ranger est un film qui nous propose une histoire retraçant les origines de ces héros particuliers contre une menace extraterrestre. On pose ici les bases de l’histoire et de l’origine des héros avant de se consacrer à la nouvelle équipe constituée (comme dans les séries d’origines) de cinq adolescents qui devront apprendre à maîtriser leurs nouveaux pouvoirs. Jusque-là, rien de nouveau.

L’incontournable Megazord qui venait ponctuer chaque combat durant la série

Mais pour une fois, on ne nous propose pas un groupe d’adolescents parfaits, bien au contraire. On a ici droit à des adolescents mal de leur peau, qui ne s’acceptent pas tels qu’ils sont et qui possèdent des secrets qui les minent. Devant apprendre à surmonter leurs peurs et à s’accepter pour pouvoir maîtriser leurs nouvelles forces, ils devront également sauver la Terre (rien que ça) de la menace qui pèse sur elle, le tout dans un laps de temps très réduit – et c’est là que réside le problème du film. Si les trois quart du film sont quelque peu lents et servent à mettre en place l’histoire et présenter les personnages, la dernière partie est très rapide, trop  pour être cohérente. Au final, la fin tombe un peu à plat, même si les scènes cultes de la série restent présentes comme celles des Zords et du Megazord, même si on ne voit pas ce dernier s’assembler. Quelques petits clins d’œil comme la musique mythique sont les bienvenus et sauront faire jouer la nostalgie des jeunes des années 80. Au final, Power Ranger est un assez bon film qui a le mérite de suivre la série originale sans pour autant tomber dans le simple remake. Même s’il n’est pas exempt de défauts et qu’il met un peu de temps à démarrer, le résultat final est à la hauteur d’un film de ce genre et est loin d’être aussi kitsch qu’on aurait pu s’y attendre.

Bande annonce

Source des images

https://www.imdb.com/