Le Prince des Fous est le premier tome de La Reine Rouge. On y suit les aventures de Jalan, un prince menteur et couard, qui ne vit que pour assouvir ses désirs jusqu’à ce qu’il croise la route de Snorri, un guerrier venu du nord avec qui sa destinée se retrouvera liée par magie.
Fiche technique
- Auteur : Mark Lawrence
- Titre de l’œuvre : Le Prince des Fous
- Tiré du cycle : La Reine Rouge
- Dates de la première publication : 2014
- Nombre de tomes de la série : 3
- Genre : Fantasy, Fantastique
- Origine : États-Unis
- Niveau : Lecteur moyen
Bibliochimie
Si un alchimiste voulait recréer ce livre dans son alambic, quelles choses pourrait-il utiliser comme ingrédient ?
- Un Prince lâche, narcissique, peureux et manipulateur
- Un Viking en quête de vengeance
- Une menace pensant sur le monde venant du Nord
- Notre univers, mais sous une forme post-apocalyptique
L’histoire en quelques mots
Jalan est un jeune prince qui ne figure qu’en dixième position pour la succession au trône. Lâche, tricheur, narcissique et coureur de jupons invétéré, il est aux antipodes de sa grand-mère, la Reine Rouge, qui dirige l’Empire Brisé d’une main de fer. Alors que Jalan mène une vie décousue faite de plaisirs coupables, sa grand-mère manipule les puissants et les destinées de ses milliers de sujets, préparant une guerre que personne ne semble voir venir. Mais la vie de Jalan fera un brusque virage lorsqu’il rencontrera Snorri, un colosse avec lequel il se retrouvera inextricablement lié par magie. Débute alors une quête vers le Nord et ses dangers pour rompre le sort. Mais ce voyage risque bien de se changer en cauchemar pour Jalan, habitué à ne rien faire et à fuir le danger plutôt que de s’y précipiter tête baissée.
Avis de la Rédac’
Keul – Je n’ai pas eu la chance de lire la première trilogie de l’Empire Brisé de Lawrence, qui précède celle-ci, aussi j’ai été un peu déstabilisé par les références à notre monde qui ne sont pas expliquées dans ce tome. On se retrouve ici avec une « armée de mannequins en plastique », un ancien réseau de chemin de fer désaffecté et des allusions à Jésus Christ, aux dieux nordiques et d’autres pays de notre monde alors que tous semblent vivre dans un univers médiéval fantastique où la magie et la nécromancie sont présentes. C’est assez déroutant de prime abord même si, au final, c’est assez anecdotique la plupart du temps .
Néanmoins, j’avoue que ça nous sort un peu du récit de temps à autre. L’histoire n’en est pas moins sympathique, avec des héros hauts en couleur et possédant des tempéraments opposés qui mènent à des situations pour le moins rocambolesques. Jalan est assez insupportable, mais est écrit pour l’être et, du coup, joue parfaitement son rôle. Snorri est aussi bien écrit, même s’il est plus sombre et moins manichéen que Jalan.
Quelques petites choses me chiffonnent cependant. Le quatrième de couverture de l’ouvrage nous annonce qu’on va découvrir les sombres secrets de la Reine Rouge, alors qu’au final, on n’apprend presque rien d’elle. A vrai dire, à part qu’elle est reine, qu’elle gouverne un Empire en temps de guerre et que c’est une manipulatrice de génie, on ne sait rien d’elle. Au final, ce roman est intéressant mais plusieurs éléments me bloquent pour lire la suite. A voir si j’ai l’occasion de mettre la main sur les deux derniers tomes de la série, mais je ne vais pas courir après.
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