La séquence d’Elminster est une pentalogie écrite par Ed Greenwood qui nous fait suivre les aventures d’Elminster Aumar, mage de Valombre et protecteur des Royaumes Oubliés. Grâce à ses pouvoirs magiques et l’aide de la déesse de la magie, Elminster s’oppose aux créatures les plus effroyables de Royaumes tout en manipulant les puissants dans l’ombre.

Fiche technique

Le Mage Elminster de Valombre, tiré du jeu de rôle Donjons et Dragons

  • Auteur : Ed Greenwood
  • Titre original du cycle : The Elminster Series
  • Titre français du cycle : La séquence d’Elminster
  • Titres des œuvres :
    • Elminster : La Jeunesse d’un mage
    • Elminster à Myth Drannor
    • La Tentation d’Elminster
    • La Damnation d’Elminster
    • La Fille d’Elminster
  • Dates de la première publication : 1994-2011
  • Nombre de tomes : 5
  • Genre : Fantasy, Fantastique
  • Affiliation : Royaumes Oubliés
  • Origine : États-Unis
  • Niveau : Lecteur moyen

Bibliochimie

Si un alchimiste voulait recréer ce livre dans son alambic, quelles choses pourrait-il utiliser comme ingrédient ?

  • L’univers de Faérune et des Royaumes Oubliés
  • Des conspirations, trahisons et manigances politiques en tout genre
  • Un mage élu de la déesse de la magie et qui a de forte propensions à se mêler de tout pour le bien des Royaumes

La Jeunesse d’un mage

Elminster : La Jeunesse d’un mage

Elminster : La Jeunesse d’un mage

Jeune garçon sans histoire, Elminster verra cependant sa vie voler en éclats lorsque son village est détruit et ses parents tués par un dragon. Car Elminster et sa famille sont les derniers prétendants au trône du Cerf et leur mort assurera la domination du Royaumes d’Athalantar à un puissant sorcier.

Débute alors une formidable vie d’aventure pour le jeune homme, bien décidé à récupérer son trône et à venger la mort de ses parents. Mais Elminster comprendra rapidement que le monde dans lequel il vit est aux mains des sorciers et des barbares, et qu’il lui faudra lutter pour arriver à ses fins, quitte à apprendre la magie de ses ennemis afin d’atteindre à son but.

Avis de la Rédac’

Keul – Le premier tome de la série est assez sympathique car on y découvre un Elminster – entre autres connu comme le plus puissant et le plus sage des mages des Royaumes – alors qu’il débute sa vie d’aventurier. L’initiation à la magie qui caractérisera le personnage par la suite et l’apprentissage des premières valeurs qui détermineront ses actions futures y sont dominants et amenés de manière intelligente. On regrettera cependant que certains chapitres ne semblent pas réellement liés entre eux, comme des tableaux épars qui dépeignent la jeunesse du mage sans réellement montrer une évolution linéaire du personnage. Quand on est habitué à lire Salvatore, c’est un peu déstabilisant comme concept.

Elminster à Myth Drannor

Elminster à Myth Drannor

Si vous n’avez pas lu les précédents tomes de la série, la section suivante contient des spoilers

Elminster à Myth Drannor

Devenu Élu de Mystra, la déesse de la magie, Elminster est chargé d’une mission des plus dangereuses : se rendre dans la cité elfique de Cormanthor pour fraterniser avec le peuple le plus xénophobe de Faerûn. Mais même si être élu d’une déesse apporte des avantage certains, cela ne permet pas d’abolir des siècles de haine raciale et le fait de ne pas savoir pour quelle raison il est envoyé dans cette cité ne facilitera pas la tâche du Sage de Valombre. Mais les mystères et les aspirations des dieux sont impossibles à appréhender pour les simples mortels et la tâche d’Elminster s’avèrera décisive dans cette cité qui deviendra bientôt Myth Drannor, la cité la plus avancée dans la maîtrise de la magie de tous les Royaumes.

Avis de la Rédac’

Keul – Maintenant qu’Elminster est devenu Élu de Mystra, les romans vont prendre une nouvelle tournure car les pouvoirs qui viennent avec ce nouveau statut sont à la hauteur des responsabilités qu’ils impliquent. Elminster à Myth Drannor diffère un peu du précédent volume car toute l’aventure se passe à Cormanthor. Pas de déplacement dans les Royaumes donc mais une impression de vase clos dans lequel les elfes cultivent leur xénophobie à loisir. L’auteur nous propose ici une sorte de huis-clos, qu’il affectionne tout particulièrement et qui se retrouvera dans nombre de ses autres œuvres. Les trahisons et autres complots foisonnent dans ce second tome et les situations rocambolesques se succèdent à un rythme effréné, parfois même un peu trop effréné pour que le lecteur ne puisse s’y retrouver. Le récit est à l’image de partie de jeu de rôle, avec des évènements qui se déclenchent comme se déclencheraient des rencontres aléatoires avec des monstres lors de ses fameuses parties, ce qui laisse une impression étrange pour ceux et celles qui n’y sont pas habitués.

La Tentation d’Elminster

La Tentation d’Elminster

Si vous n’avez pas lu les précédents tomes de la série, la section suivante contient des spoilers

La Tentation d’Elminster

Plongé dans un sommeil involontaire de plusieurs siècles, Elminster se réveille désorienté dans un monde qui a profondément changé. Se tournant vers sa déesse, ses appels restent sans réponse, cette dernière semblant lui avoir tourné le dos. C’est alors que Shaar, déesse de l’ombre, s’approche de lui avec la ferme intention de le détourner de sa foi. Mais Elminster reste fidèle à sa déesse, même si ses manigances permanentes lui brisent le cœur à chaque fois. Et si cette nouvelle déesse lui apportait enfin la paix et les réponses qu’il recherchait ? Elminster le Sage deviendra-t-il Elminster le Maléfique ?

Avis de la Rédac’

Keul – Des trois premiers tomes, c’est certainement celui que j’ai préféré. Elminster est propulsé hors de son temps, plusieurs siècle dans le futur, et avec sa libération, un fléau de néant est également libéré. Ajoutons à cela les manigances de la déesse Shaar et on obtient un cocktail détonnant des plus plaisant à lire. On commence à découvrir le style particulier de l’auteur, qui nous fait suivre les aventures de plusieurs héros répartis sur Faerûn et qui semblent dépourvus de liens entre eux. Au final, toutes les histoires convergent vers un final en apothéose. Un livre maîtrisé du début à la fin qui ne laisse en rien transparaître l’horreur qui suivra celui-ci.

La Damnation d’Elminster

La Damnation d’Elminster

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La Damnation d’Elminster

Réveillé en sursaut par Mystra elle-même, Elminster doit une nouvelle fois sauver le monde. Mais cette fois, tout ne se passe pas comme le vieux mage l’aurait souhaité. Emprisonné dans les Abysses, tombé entre les griffes du puissant démon Nergal, il ne possède presque plus aucun pouvoir, vidé par sa dernière intervention. Mais Nergal ne veut rien entendre et est prêt à user de toutes les tortures pour arracher les secrets de sa magie au vieux mage. Elminster devra alors user de ses talents de manipulateur pour tenter de survivre à cette confrontation. Problème de taille, le démon est beaucoup plus malin que prévu.

Avis de la Rédac’

Keul – Après les trois premiers volumes qui nous font suivre la jeunesse d’Elminster, sa maîtrise de la magie et les tentations de Shaar quand celle-ci ne lui était plus accessible, il est temps que notre cher mage souffre pour prouver que son amour et sa fidélité envers sa déesse sont infinis. Et quand je dis souffrir, je veux dire que littéralement tout le roman se résume à cela. L’histoire peut se résumer à « Elminster se fait capturer, torturer. Quelqu’un tente de le sauver, échoue, re-torture, et on recommence jusqu’à ce qu’un Deus Ex Machina vienne sauver notre mage ». On retrouve la structure classique des précédents volumes avec l’apparition d’un grand méchant qui s’oppose au mage dans un échange de combat de pouvoirs et de psychologie ponctuée d’humour. Le problème est que le tout est noyé dans des description de tortures et autres châtiments tout aussi inutiles que pénibles. Au final, ce roman m’a fait détester cette série au point que j’ai longtemps laissé Greenwood de côté, jusqu’à ce que je tombe sur le dernier volume de cette pentalogie.

La Fille d’Elminster

La Fille d’Elminster

Si vous n’avez pas lu les précédents tomes de la série, la section suivante contient des spoilers

La Fille d’Elminster

Eauprofonde, cité des Splendeurs, avec ses riches ruelles marchandes, ses bâtiments luxueux mais également ses ruelles sombres peuplées de voleurs. Narnra est l’une d’entre eux. Orpheline de mère, elle n’a jamais connu l’identité de son père jusqu’à ce qu’elle découvre qu’il n’est autre que le plus puissant des mages des Royaumes. Sa colère n’a alors d’égale que la puissance du Mage de Valombre, et la jeune fille est bien déterminée à lui demander des comptes. Mais lorsqu’elle parvient enfin à mettre la main sur celui-ci, elle se retrouve embourbée en pleine machination visant à plonger les Royaumes dans le Chaos. Ne lui reste plus alors qu’à s’allier à son père pour tenter de sauver les Royaumes et sa propre vie.

Avis de la Rédac’

Keul – Après la catastrophe du tome précédent, j’avoue qu’il m’a fallu des années avant de me remettre à cette série, mais plusieurs éléments glanés çà et là pour l’écriture de scénario à Donjons et Dragons m’ont finalement fait revenir sur celle-ci avec ce dernier tome. Après quelques chapitres à Eauprofondre, on retrouve le bon vieux Cormyr si cher au cœur de Greenwood et les intrigues politiques qui y sont associées. Mais ici, l’histoire s’axe autour de Narnra et non du Mage, ce qui est très rafraîchissant. La voleuse étant loin d’être aussi puissante qu’Elminster, on apprécie  que celle-ci soit en danger et puisse perdre la vie si elle fait des erreurs. Ceci corrige le principal problème des précédents tomes, pour lesquels on a bien du mal à croire au danger qui menace notre héros. Seul petit problème, ce tome s’inscrit au centre de la trilogie du Cormyr, dont seul le premier tome a été traduit en français.