Seraph of the end nous fait suivre les aventures de Yûichirô, un survivant de l’humanité qui lutte contre les vampires et les démons dans un Tokyo post-apocalyptique.

Informations techniques

Le visuel de l’anime

 

  • Titre original : 終わりのセラフ – Owari no Serafu
  • Titre français : Seraph of the end
  • Date de sortie : Avril 2015
  • Réalisateurs : Daisuke Tokudo
  • Scénariste : Hiroshi Seko
  • Musiques : Hiroyuki Sawano, Takafumi Wada, Asami Tachibana, Megumi Shiraishi
  • Studio d’animation : Wit Studio
  • Genre : Action, Aventure, Post-apocalyptique, Science-fiction
  • Origine : Japon
  • Saison(s) : 2
  • Épisodes : 24
  • Durée moyenne par épisode : 23 minutes
  • Statut : en cours
  • Âge : 16+

L’histoire en quelques mots

Les protagonistes de l’histoire

Alors que le monde a connu une épidémie sans précédent qui l’a laissée exsangue, les survivants se battent pour sauver leurs vies. En effet, les rues pullulent désormais de monstres terribles nommés les cavaliers de l’apocalypse, et les vampires sillonnent les terres pour capturer les survivants afin d’en faire des esclaves voués à leur servir de nourriture.

Yûichirô, Mikael et ses amis, tous des enfants ayant survécu à l’épidémie, vivent dans l’une de ces villes vampires servant de ferme d’élevage. Ayant le droit de vivre à condition d’offrir leur sang chaque semaine, ils ne désirent qu’une chose : s’échapper de ce lieu maudit pour rejoindre la surface. Mais les vampires sont nombreux et incroyablement puissants. Alors qu’ils tentent de fuir, Yûichirô et son groupe en feront la douloureuse expérience lorsque leur route croisera l’un des nobles vampires qui règne sur cette ville d’élevage. Tous y laisseront leur vie, à l’exception de Yûichirô qui parviendra à rejoindre la surface.

Recueilli par l’Armée Démoniaque Impériale du Japon, qui lutte contre les vampires et les autres monstres qui peuplent la terre, il apprendra que tout ce qu’il pensait savoir n’était en réalité que mensonge. Se sentant coupable d’avoir réussi à s’enfuir alors que ses amis sont morts, troublé par les mensonges dont les vampires l’ont abreuvé durant sa captivité, Yûichirô ne vit désormais plus que pour se venger et éradiquer à jamais la menace que représentent les vampires.

Un mélange quelque peu brouillon

Des vampires puissants et qui élèvent les humais comme du bétail

Lorsque l’on suit les premiers épisodes de Seraph of the end, l’univers semble assez cohérent. Les vampires vivent sous terre, élevant les humains comme du bétail pour éviter de devoir chasser les rares survivants de l’épidémie. Tout puissants, ils maintiennent leurs esclaves sous contrôle par la force et le mensonge, étouffant toute velléité de rébellion en tuant ceux qui tentent de s’opposer à eux.

Mais dès qu’on sort hors de la ville, tout devient quelque peu chaotique. Les vampires sont capables de se déplacer en plein jour sans le moindre problème, semblent capables de contrôler les cavaliers de l’apocalypse (qui sont innombrables, contrairement aux quatre des versions bibliques) et qui sont présentés comme des monstres démoniaques.

Cependant, on apprend par la suite que les démons existent également et qu’ils se lient aux chasseurs de vampires (d’où le nom d’Armée Démoniaque Impériale). Mais du coup, il ne s’agit plus des mêmes démons que les cavaliers de l’apocalypse.

Ajoutez à cela la présence des Anges, qui n’existent que pour éradiquer l’humanité, et on se demande comment tout cela tient debout.

Avis de la rédac’

Keul : Je dois bien l’avouer, j’ai un peu de mal avec Seraph of the end, et pour de nombreuses raisons. La première, et certainement la principale, est celle qui a déjà été exposée dans cet article : l’impression de brouillon général. Pourtant tout partait bien, la série prenait le temps de poser les bases de son univers, de développer l’épidémie qui a ravagé la terre et ses conséquences, et de placer les vampires comme grands méchants de l’histoire. Elle présente également ses personnages, les développe, et on s’attache à eux.

Puis tout part en vrille quand on sort de la ville vampire. On tue tout le monde sauf le héros, qui est récupéré devant la ville comme par miracle grâce à une… prophétie ! On avait prévu que ça devait se passer, pratique. C’est d’ailleurs la seule fois où on parle de prophétie de toute la série.

Ensuite, on nous dit que oui mais non, l’épidémie ce n’était pas si grave, et pas mal de gens ont survécu, surtout les enfants de moins de 13 ans. Mais par la suite, on voit des centaines d’adultes qui forment une armée et qui éduquent les plus jeunes dans une école.

La série passe ensuite à quelques épisodes où on suit le héros et ses amis dans leur vie de tous les jours au collège.

Puis on débute l’entraînement, on introduit les démons en nous expliquant bien qu’ils sont dangereux mais que les humains n’ont pas d’autre choix que de se lier à eux pour vaincre les vampires.

Ensuite on apprend que les anges existent, mais qu’ils veulent exterminer les humains. C’est fouillis, et la plupart des révélations arrivent assez brusquement et semblent sortir d’on ne sait où.

De puissantes armes démoniaques mais pas toujours simples à manier

Deux-trois choix de mise en scène m’ont également assez troublé dans cette série, comme le fait que plusieurs combats censés être épiques se finissent tous par l’intervention de puissants combattants qui règlent le conflit en deux secondes, ou l’emploi de musiques jazzy de salon (somme toute sympathiques en temps normal) pour les combats finaux. J’avoue que j’ai du mal à me projeter dans un combat quand l’ambiance musicale me fait penser à un restaurant chic.

Finalement, la série laisse une impression bizarre, comme si l’intrigue avait été bâclée alors qu’elle est développée sur 24 épisodes quand même. Les derniers épisodes apportent quelques réponses et tentent de remettre un peu d’ordre dans ce chaos, mais se voir expliquer en deux épisodes ce que 22 épisodes n’ont pas réussi à développer, ce n’est pas terrible. Heureusement que les graphismes sont dans l’ensemble assez bon pour rattraper un peu l’ensemble. Je dirais que cette série peut vous faire passer le temps si vous n’avez rien d’autre de mieux à voir, mais ne vous attendez pas à être transporté par celle-ci.

Bande annonce

 

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