Seven Deadly Sins – qui pourrait se traduire littéralement « Sept péchés capitaux » en français – est une série d’animation japonaise tirée du manga éponyme, écrit et dessiné par Nakaba Suzuki. On y suit Elizabeth, la jeune princesse de Liones, qui part à la recherche des Sept péchés capitaux afin d’empêcher un terrible complot visant à détruire son royaume.
Informations techniques
- Titre : Seven Deadly Sin – 七つの大罪 (Nanatsu no taizai)
- Date de sortie : 2013
- Réalisateurs : Tensai Okamura, Tomokazu Tokoro, Susumu Nishizawa
- Scénaristes : Shōtarō Suga, Nakaba Suzuki, Yuniko Ayana, Yuichiro Kido, Rintarō Ikeda
- Musiques : Hiroyuki Sawano, Kohta Yamamoto, Takafumi Wada
- Studio(s) d’animation : A-1 Pictures, Studio Deen (depuis la saison 4)
- Licence : Netflix
- Genre : Action, Aventure, Comédie, Héroïc fantasy, Romance
- Origine : Japon
- Saisons :
- Saison 1 : 24 épisode + 2 OAV
- Hors-saison : Signs of Holy War: 4 épisodes
- Saison 2 : Revival of the Commandments: 24 épisodes + 1 OAV
- Saison 3 : Wrath of the Gods : 24 épisodes
- Saison 4 : Anger’s Judgement – prévue pour octobre 2020
- Épisodes : 76 + 3 OAV
- Durée moyenne par épisode : 23 minutes
- Année : 2014
- Statut : en cours
L’histoire en quelques mots
Les Sept péchés capitaux – Guerriers d’élites et Chevaliers Sacrés jadis au service du roi du royaume de Britania – sont désormais considérés comme les pires criminels connus de tout le royaume. Leur crime : avoir assassiné le Grand Maître des Chevaliers Sacrés Zaratras et avoir plongé le royaume dans une ère d’incertitude et de chaos.
Dix ans plus tard, la jeune princesse Elizabeth Liones part à la recherche de ce mystérieux groupe afin de déjouer un complot ourdi par un nouveau groupe de Chevaliers Sacrés. Accompagnée de Hawk, un cochon possédant la capacité de parler, elle sera attaquée par les renégats qui tentent de l’empêcher de mener son projet à bien. Sauvée in extrémis par un jeune homme aux pouvoirs extraordinaires, quelle ne sera pas sa surprise en comprenant qu’elle se trouve en réalité devant Meliodas, Péché du Dragon de la Colère et chef des Sept péchés capitaux. Mais si le destin semble les avoir réunis pour le mieux, les ténèbres qui couvent dans le royaumes s’entendent de plus en plus, menaçant de réveiller une menace que tous croyaient depuis longtemps disparue.
Une série pleine de foreshadowing
Cette série a ceci de particulier qu’elle peut être visionnées sur plusieurs niveaux de compréhension. La saison 1 nous permet d’appréhender l’univers et nous donne un vison des sept péchés capitaux particulière qui changera du tout au tout lors du plot twist final. Par la suite, les évènements qui surviennent permettent au spectateur de réinterpréter les évènements survenus dans la première saison tout en donnant à l’histoire une nouvelle signification. A mesure que les arcs se succèdent, l’histoire de base ne change pas mais le regard du spectateur sur ce qu’il s’est passé sera profondément modifié. Chaque flashback permettra alors de se rendre compte que plusieurs éléments avaient été dissimulés çà et là pour comprendre les évènements réels avant que ceux-ci ne soient divulgués, la fameuse technique du foreshadowing.
Avis de la rédac’
Keul : J’ai relativement bien apprécié cette série même si – au début – je n’ai pas totalement été absorbé, comme ce fut le cas d’autres séries du genre comme Rising of the Shield Hero ou Kimetsu no Yaïba par exemple. Je trouvais Seven Deadly Sins quelque peu clichée et l’animation pas toujours de bonne qualité. Néanmoins, cette série a grandement évolué au fil des épisodes. L’animation devient plus fluide, de meilleurs qualité, et les clichés du début sont rapidement désamorcés pour proposer une histoire intéressante et bien fouillée au niveau des backgrounds des personnages. La première saison ne rend cependant pas honneur à la série, qui ressemble énormément au schéma de Fairy Tales, et c’est bien dommage : beaucoup de personne ont rapidement décroché à après celle-ci, j’imagine, et ce n’est pas l’animation de moindre qualité de la seconde saison qui va aider à ramener le spectateur devant la série. Et pourtant les saisons suivantes brisent les clichés et installent réellement l’histoire, mais il aura fallu attendre longtemps pour que tout se lance. Un dernier point, la vf… Alors je ne vais pas lancer le débat de « la version originale est mieux que la version française » mais il va falloir mettre un peu de cohérence au niveau des voix. Celle de Meliodas par exemple, est typique du problème. Dans la VO, il s’agit d’un démon de plusieurs milliers d’années bloqué dans un corps qui ne vieillit pas. Sa voix est grave et tranche avec l’aspect physique du personnage. Cependant, dans la VF, il possède une voix d’enfant. Ça casse la cohérence de certains dialogue et je trouve que ça contribue à ne pas entrer dans la série. La majeure partie des voix sont d’ailleurs insupportables en français, alors qu’en anglais ou en japonais tout est mieux cordonné et harmonieux. Finalement, les traductions françaises sont bancales. Pour avoir vu la première saison en VO et en VF, il n’y a pas photo, ce ne sont simplement pas les mêmes séries. Un peu comme Nicky Larson et City Hunter au final. Mon conseil, si vous avez la possibilité de voir cette série, lancez-vous mais en Vostfr, vous ne le regretterez pas.
Bande annonce
Sources des images
- Logo : Wikipédia
- Autres: http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=19946.html
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