Marre du bruit qui vous entoure et de la foule qui vous oppresse, envie de vous évader et de chevaucher à travers de vastes espaces déserts accompagnés uniquement de votre fidèle destrier ? Alors Shadow of The Colossus est fait pour vous. Préparez-vous à une aventure épique faite de combats dantesques !
Informations techniques
Comme toujours, voici quelques petites informations techniques sur le jeu :
- Nom: Shadow of the Colossus
- Éditeur / Développeur : Sony
- Musiques : Kow Otani
- Console : PlayStation 2 / PlayStation 3 / PlayStation 4
- Date de sortie : Février 2006
- Genre : Action, Aventure
- Mode de jeu : solo
- Langue : Français
- Âge : 12+
Univers et histoire
Avant de parler de l’histoire en elle même, précisons que celle-ci n’est pas contée de manière habituelle. Autant vous y faire de suite : la team Ico n’aime rien tant que lâcher les joueurs en plein cœur de l’action avec le minimum d’éléments. Exception faite de quelques phrases lâchées par le chaman lors de la cinématique d’introduction, qui vous permettront de ne pas être complètement largués, le récit se fera au compte-goutte et rendra d’autant plus précieuse chaque information ainsi grappillée.
Et même le jeu terminé, les questions seront loin d’avoir toutes trouvé leurs réponses, laissant de larges zones d’ombre, sujettes aux plus folles spéculations.
Vous incarnez Wander, un jeune homme venu jusqu’aux terres maudites avec son cheval Agro. Son but est de réanimer Mono, une jeune femme dont il a emmené le corps avec lui. Pour cela, une mystérieuse entité nommée Dormin dont on ne fait qu’entendre la voix demandera à Wander de vaincre douze entités éparpillées à travers les terres maudites.
Et c’est tout. Qui est Mono ? (Nom que vous apprenez en ouvrant le manuel, de même que celui du héros). Qui est Dormin ? Où est le piège qui se cache forcément derrière un pacte aussi simple ? Qu’est-ce que Wander a dans la tête ? Vous le découvrirez – ou pas – lors de vos aventures.
Système de jeu
Minimaliste, tel est le terme-clé de ce système de jeu. Si vous sortez de Breath of the Wild avec son inventaire à rallonge, vous risquez d’avoir un choc. Ici, pas de combos spectaculaires, ni de déchaînements de magie, et encore moins d’équipement magique au nom improbable. Vous n’êtes armé que de votre lame ancestrale, d’un arc, et de vos deux mains. Face à vous, des Colossus (minimum le double de votre taille) dont vous allez devoir découvrir les points faibles afin de pouvoir ensuite les terrasser. Autant dire que David contre Goliath, c’était un hors-d’œuvre par-rapport avec ce qui vous attend !
D’ailleurs, avant de penser à une stratégie d’attaque, il vous faudra d’abord débusquer la bestiole. Dormin se fend généralement d’un petit commentaire vous donnant une vague idée de la créature à affronter, mais pour déterminer sa localisation, vous devrez vous fier à votre épée. En effet, lorsque vous brandissez votre arme, elle peut refléter la lumière : plus les rayons renvoyés seront écartés, plus vous êtes éloignés de la bonne direction ; lorsqu’ils convergent, à l’inverse, vous dans le bon sens. Une boussole bien pratique mais qui a un petit défaut : cela ne fonctionne qu’au soleil. Si vous êtes à l’ombre, pas de lumière à réfléchir, donc faudra faire sans. Pas grave me direz-vous ? C’est sans compter les canyons labyrinthiques qui ne manqueront pas de vous égarer et de vous envoyer vous perdre à l’autre bout de la carte. Et à cela viennent encore s’ajouter les inévitables pauses-lézards… Ca a l’air bizarre dit comme ça, mais laissez-nous vous expliquer.
Vous disposez de deux jauges : une ligne en bas de l’écran représente votre vie, et un cercle en bas à droite, votre endurance. Toutes deux augmentent un peu à chaque Colossus terrassé, mais il y a également possibilité de cueillir des fruits ou de chasser les lézards à queue blanche pour s’en nourrir et ainsi augmenter les jauges. Les fruits ne posent généralement pas grand problème – sauf malchance suprême de les faire tomber dans un défaut de texture. Par contre les lézards…
Keul – Saleté de hitbox ! Ils pensaient quoi, les programmeurs ?!
… suffit de dire qu’il faut s’armer d’une bonne dose de patience/d’acharnement en plus de son arc pour les récupérer.
Avis de la rédaction
Keul : Ce jeu a été frustrant sur certaines parties, mais dans le bon sens du terme. Certains jeux, on a envie de les abandonner au bord de la route, alors que celui-là, une fois le Colossus mis hors d’état de nuire, on jubile ! C’était mon premier jeu de la Team Ico et c’était effectivement assez surprenant de découvrir leur manière de gérer un scénario. Peu d’informations, mais pourtant l’essentiel est là pour que le jeu soit prenant. Au niveau des contrôles du personnage, ceux du cheval ont de quoi vous rendre fou à certains moments, jusqu’à ce que vous compreniez qu’il n’y a pas besoin de guider le moindre de ses mouvements mais qu’il suffit de lui donner la direction et la vitesse, et qu’il se chargera tout seul d’éviter les obstacles. Un mot sur l’arc, il aurait été plus agréable que la visée se fasse directement dans la direction où on regarde plutôt que de repartir systématiquement depuis la direction dans laquelle on avance. A croire que Wander n’est capable de bander son arc que bien en face dans l’axe du corps. Mis à part ces quelques petits points somme toute anecdotiques, le jeu est prenant, addictif, et possède des musiques absolument magnifiques. A posséder à tout prix dans votre ludothèque !
Mikaua : A priori, on pourrait croire ce jeu répétitif : techniquement, c’est tuer douze fois un Colossus. Dans la pratique, on ne sait jamais à quoi s’attendre et chaque nouvel ennemi demandera d’abord une soigneuse observation pour découvrir ses points faibles, puis un peu de réflexion pour trouver comment les exploiter. Et évidemment, la difficulté va croissant, avec des Colossus de plus en plus malins/grands. On se fait chasser, écraser, gazer, éjecter en l’air depuis des hauteurs incroyables… et le pire c’est qu’on en redemande tellement c’est prenant. Le design des Colossus est soigné, ils sont vraiment magnifiques, au point que certains c’est avec un pincement au cœur qu’on leur donne le coup de grâce. Et comme l’a déjà signalé Keul, les musiques sont magnifiques, et d’autant plus par leur rareté vu qu’elles ne retentissent que pour les Colossus ! Enfin, j’ai vraiment accroché à la manière de conter de la Team Ico, cela donne vraiment une ambiance particulière, onirique, dont je ne me lasse pas. Donc je conseille vivement à tous et à toutes de tenter l’expérience, vous n’en serez pas déçu.
Xefed : L’absence de musique, même si c’était à but d’ambiance, m’a pas mal pesé. Sinon le scénario était original, même si au bout d’un moment la fin devient prévisible, et, pour son époque, le jeu était visuellement très joli. J’étais spectatrice, donc aucune impression manette en main, mais j’ai bien ri aux déboires de Keul face au lézard, et aussi quand Mik m’a reproché mon manque d’empathie lorsque j’ai proposé qu’on achève le cheval.
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Legend of Zelda : Twilight Princess - Geek-It · 17 janvier 2020 à 20 h 40 min
[…] peut également retrouver un petit quelque chose de Shadow of the Colossus pour deux autres des Boss, deux créatures gigantesques sur lesquels on doit se hisser pour pouvoir […]