So I’m a Spider, So What ? nous fait suivre les aventures de Watashi, jeune écolière qui se retrouve incarnée en araignée dans un monde de fantasy régi par des règles proches de celles d’un jeu vidéo. La série animée est dérivée du light novel éponyme de Okina Baba et sorti en 2015.

Informations techniques

Le visuel de la série

  • Titre original : 蜘蛛ですが、なにか? – Kumo desu ga, nani ka?
  • Titre : So I’m a Spider, So What ?
  • Date de sortie : 2021
  • Scénario : Okina Baba, Yūichirō Momose
  • Réalisateurs : Shin Itagaki
  • Production : Jōtarō Ishigami, Crunchyroll
  • Studio d’animation : Millepensee
  • Musiques : Shūji Katayama
  • Genre : Action, aventure, comédie, drame, fantasy, Isekai, surnaturel
  • Licence : Crunchyroll
  • Origine : Japon
  • Saisons : 1
  • Épisodes : 24
  • Durée moyenne par épisode : 23 minutes
  • Statut : en cours

L’histoire en quelques mots

Lors d’un affrontement entre le héros et le roi démon d’un monde parallèle au nôtre, la puissance déchaînée par ceux-ci est telle qu’elle déchire le tissu de la réalité, projetant une gigantesque quantité d’énergie sur Terre. Celle-ci est alors projetée sur un collège du Japon, tuant les élèves et le professeur de l’une des classes présente ce jour-là.

Être réincarné en araignée n’a rien de simple

Mais loin de marquer un terme à leurs existences, élèves et professeur se retrouvent réincarnés dans le monde du héros. Mais si certains se retrouvent dans la peau de princes, princesses et autres prodiges en magie et en escrime, Watashi se retrouve incarnée en une araignée, dans l’un des pires donjons de ce monde.

Entourée de créatures plus puissantes et agressives les unes que les autres, devant faire preuve d’ingéniosité pour ne pas mourir une nouvelle fois, Watashi va devoir user de ses connaissances humaines et de de sa positivité à toute épreuve pour surmonter l’enfer dans lequel elle se retrouve.

Acquisition de compétences et tabou

Le monde dans lequel se sont réincarnés Watashi et ses camarades de classe est semblable à un jeu vidéo. Celui-ci est régi par des administrateurs qui octroient des compétences aux personnes vivant dans ce monde. Le développement de ces compétences se fait, à la manière d’autres jeux vidéo, en acquérant de l’expérience au combat ou par d’autres méthodes. Les êtres vivants (monstres, humains, elfes et démons) de ce monde obtiennent alors des points avec lesquels ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et développer leur puissance.

De la même manière, l’acquisition de titres particuliers, qui s’obtiennent le plus souvent en terrassant de puissants monstres, leurs permettent également de développer de nouvelles aptitudes.

L’obtention et le renforcement de compétences se fait à l’instar d’un jeu vidéo dans ce monde

Mais ces compétences cachent un lourd secret qui les rend dangereuses. En effet, quand celles-ci se développent trop, elles attirent l’attention des administrateurs, qui se débarrassent de la personne en absorbant les compétences acquises, devenant de plus en plus puissants.

L’acquisition de certaines compétences particulières augmente également une certaine compétence nommée tabou. Seules des compétences uniques comme « immortalité », « miracles » et d’autres compétences particulières permettent de développer cette compétence. Quand elle atteint le niveau 10 – ce qui représente le maximum atteignable par une compétence – une série d’informations est automatiquement téléchargée dans l’esprit de la personne. Celles-ci dévoilent le grand plan des administrateurs et la fin proche du monde dans lequel Watashi et ses amis se sont réincarnés.

Deux trames temporelles différentes

Pendant que Watashi évolue dans le labyrinthe, ses anciens camarades vivent des vies de princes et riches héritiers aux côtés des humains

Bien qu’étant tous décédés au même moment, Watashi et ses camarades évoluent différemment une fois réincarnés. Avec sa réincarnation en araignée, Watashi ne doit pas passer par la phase enfant, comme tous les autres membres de sa classe. De fait, elle est déjà beaucoup plus puissante lorsque les autres n’en sont encore qu’à une phase de leur développement qui ne leur permet pas d’agir. Ce point est crucial, car les aventures des deux groupes semblent tout d’abord se dérouler en même temps, ce qui n’est pas le cas en réalité. Les interventions de Watashi, qui ne cherche rien d’autre que fuir le labyrinthe et survivre, vont conditionner le monde dans lequel évoluent les autres élèves et mener à la guerre qui éclatera entre les elfes et les démons.

Avis de la Rédac’

Keul : Cette série m’avait vivement été conseillée par certains de nos lecteurs et je comprends pourquoi. L’approche de l’histoire et le scénario sont assez intéressants puisqu’on va suivre les aventure d’un personnage réincarné qui n’est pas, pour une fois, trop puissant ou trop cliché. Certes, on reprend l’archétype de l’élève introverti qui est mis au ban par ses camarades, mais on le retourne tout simplement dès que Watashi se retrouve incarnée en araignée. Elle doit alors faire preuve de positivité, sans quoi sa nouvelle position la rendrait folle. Cette « armure » de positivisme donne lieu à des scènes et des situations hilarantes ; et, même si Watashi finit par devenir puissante, elle ne le doit qu’à elle-même. C’est peut-être là le grand point fort de la série. Contrairement à d’autres isekai du genre, comme « moi quand je me réincarne en slime » par exemple, où le protagoniste est déjà tout puissant dès sa réincarnation, on part ici de zéro ou presque pour forger un personnage haut en couleurs, qui n’a pas volé son savoir et ses capacités.

La vie de le labyrinthe n’a rien de simple pour Watashi

Le fait de nous faire suivre les deux groupes en simultané mais de manière décalée dans le temps est aussi bien vu. On voit quels sont les effets des actions de Watashi sur le second groupe, mais toujours par petites touches, laissant planer le suspens sur ce qu’il se passera ensuite. Ce n’est que lors des deux derniers épisodes que tous les éléments (ou presque) se mettront en place pour dévoiler ce qui s’est réellement passé.

L’animation reste globalement bonne, même si j’avoue que j’ai du mal avec l’inclusion de la 3d dans certains combats. Je trouve que ça sort le spectateur de l’action quand on passe soudainement d’un dessin soigné à de la 3d de qualité moyenne, et c’est bien dommage. Mais, ça reste assez bon tout au long de la série.

Au final, So I’m a Spider, So What ? est une très jolie découverte, qui restera certainement parmi mes séries préférées de cette année.

Bande annonce

Sources