Aujourd’hui, amis Geeks et amies Geekettes, nous allons nous attaquer à du gros, du massif, du « je n’fais pas dans la dentelle parce que moi, ma dame, je suis un gros plein de testostérone qui aime poutrer de l’alien ». Vous l’aurez peut être compris, ou alors vous avez lu le titre et vous êtes donc plus malin que la moyenne, nous allons traiter aujourd’hui du film Starship Troopers. Starship Troopers est un film américain de science-fiction militaire sorti en 1997 et réalisé par Paul Verhoeven sur un scénario d’Edward Neumeier et connu sous le nom « Les Patrouilleurs de l’espace » par nos amis québéquois. Le film est en partie tiré du roman de science-fiction Étoiles, garde-à-vous ! (Starship Troopers, 1959) de Robert A. Heinlein, bien que le réalisateur ait pris quelques libertés avec l’histoire d’origine.
Informations techniques
Date de sortie : 1997
Durée : 2h09
Réalisateur : Paul Verhoeven
Scénario : Edward Neumeier ; Casper Van Dien
Avec : Dina Meyer et Denise Richards
Genre : Science-Fiction Militaire
Nationalité : Américain
Résumé de l’histoire
Dans un avenir lointain, toutes les nations terriennes se sont regroupées sous le drapeau de la Fédération. Celle-ci a étendu son territoire au-delà de notre système solaire jusqu’à devenir l’espèce dominante dans l’univers, selon leurs propres dires. Comme tout bon empire civilisé, celui-ci devra nécessairement s’opposer à une culture « barbare » (non monsieur je ne ferai aucune allusion à l’empire romain…). Ici, la menace vient d’insectes extraterrestres géants, les Arachnides, qui lancent des attaques ponctuelles depuis leur système natal, que les humains nomment Klendathu. Brutaux, sans pitié, ces aliens n’attendent qu’une seule et unique chose : pouvoir éradiquer les humains et toutes les planètes sur lesquelles ils évoluent. Dans la société terrienne, il n’existe plus que deux catégories:
– Les « citoyens », qui ont effectué leur Service Fédéral. S’ils y survivent, ils obtiennent le droit de vote, d’obtenir un emploi public, des bourse d’étude et de procréer.
– Les « civils », eux, ne disposent pas des droits octroyés aux citoyens. Il n’ont qu’une option pour les obtenir : effectuer leur Service Fédéral dans l’armée de la Fédération
L’histoire tourne autour d’un groupe de lycéens de Buenos Aires qui décident de faire leur service, contre l’avis de leurs parents mais encouragés par leur professeur de philosophie morale. Ainsi, Johnny Rico, le héros ou plutôt le pivot de l’histoire se retrouve dans l’infanterie mobile, Carmen Bannez devient pilote de vaisseau spatial, et Carl Jenkins, doté de capacités télépathiques, devient un officier scientifique.

Johnny Rico et Carmen Bannez lors de leur cours pratique d’étude des arachnides
L’entraînement impitoyable commence sous la direction du sergent Zima lorsqu’un astéroïde, dévié par les Arachnides, détruit Buenos Aires. C’est un casus belli pour la Fédération, le conseil fédéral est convoqué à Genève. On y ordonne la mobilisation générale, qui verra le début d’une véritable guerre entre les terriens et les Arachnides.
S’ensuit alors une vaste campagne de propagande qui diffère grandement de la réalité des faits sur le terrain. Un triangle amoureux naîtra entre deux des héros et une ancienne camarade de classe. Et bien entendu, comme dans tout bon film de guerre qui se respecte, du sang et de la glue multicolore (pour les entrailles des bestioles) qui volent et virevoltent tel un ballet de jeunes ballerines, et des expositions, mais alors un max d’explosions ! … voila en bref la suite de l’histoire, avec bien sûr, happy end à l’américaine version US Army.

Et une petite Arachnide de combat pour le plaisir
Avis de la Rédac’
Bien que bourrin au possible et parsemé de clichés tous plus connus les uns que les autres, il est intéressant de mentionner que Starship Troopers a été nominé pour l’Oscar des meilleurs effets visuels à la 70e cérémonie des Oscars en 1998. Et j’avoue qu’étant fane de tout ce qui fait BOUM, il a de très jolies scènes qui méritent d’être vues. Si l’on prend le film au premier degré, il y a fort à parier que celui-ci vous déplaira, car nombre de scènes sont trop prévisibles et tellement courantes qu’on les voit venir après quelques minutes de film seulement. Cependant, selon Paul Verhoeven, son œuvre serait une satire qui utilise l’ironie et l’hyperbole, ce qui éclaire le visionnage sous une lumière nouvelle. En tant qu’œuvre satirique qui montre les déviances de l’armée et de la science dans un univers où les média ne sont que mensonge, on peut alors considérer l’œuvre comme réellement bonne et digne d’intérêt. Au final, le mieux est encore de le voir une fois, même si le film reste globalement long. Pensez à prendre un café si vous n’êtes pas fan du genre, ça vous évitera de vous endormir.
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