Styx est un jeu d’infiltration qui comprend de nombreux éléments de rpg. Vous y incarnez un gobelin âgé de 200 ans qui recherche la vérité sur les origines de sa race. Il faut pour cela pratiquer l’assassinat, afin de progresser parmi les humains et les elfes sans être repéré.
Informations techniques
Comme toujours, voici quelques petites informations techniques sur le jeu :
- Titre : Styx : Master Of Shadows
- Éditeur : Focus
- Développeur : Cyanide
- Support : PC, XBox one, PS4
- Date de sortie : octobre 2014
- Genre : Heroic fantasy
- Mode de jeu : solo
- Âge : 18+
Histoire
L’univers de Styx : Master of Shadows se déroule dans l’univers sombre du jeu Of Orcs and Men. Le héros n’est d’ailleurs autre que l’un des deux protagonistes de ce jeu. Vous incarnez donc Styx, un gobelin sournois et agile. L’histoire se déroule plusieurs décennies avant les événements de Of Orcs and Men, et Styx va tenter de s’emparer du cœur d’un Arbre-monde – qui est à la fois une grande source de puissance, mais aussi de richesse. L’objet se trouve enfermé au milieu d’une immense citadelle : la tour d’Akenash. Il s’agira pour Styx d’un voyage initiatique qui le conduira bien plus loin qu’il ne l’aurait cru possible.
Gamplay
Le jeu vous propose de jouer un gobelin. Bien que l’univers contienne également des humains et des elfes, nous incarnons un gobelin. Mais où va le monde ?? Eh bien en réalité, un peu partout, parce qu’un gobelin c’est assez petit pour se cacher sous les tables (enfin une utilité réelle au mobilier dans un jeu d’infiltration) et c’est assez agile pour faire de la grimpette. Alors nous ne sommes pas au même niveau que dans un Assassin’s Creed, mais assez pour offrir plusieurs possibilités au joueur.
Niveau gameplay, c’est très agréable ; il n’est pas manchot notre gobelin. Il est même assez malin en fait, ce qui est assez rare pour un gobelin. Malgré tout, notre « héros » ne peut pas peut pas être plus bête que des gardes. Comme dit plus haut, il est possible de grimper au mobilier (armoire, tonneau,…), de se glisser sous les tables (c’est vraiment une bonne idée, ça) ou dans des tunnels, de se mettre à couvert contre une paroi/meuble pour se cacher. On peut aussi éliminer les gardes, soit de façon rapide mais bruyante, soit de façon plus lente, mais silencieusement. Notre gobelin a aussi quelques capacités spéciales : il peut voir les éléments importants (objets ramassables, ennemis et interactions possibles) pendant quelques secondes, comme la vision d’aigle d’AC en gros, et on peut aussi créer des clones. Ces clones ont une durée de vie limitée, mais ils peuvent emprunter des passages que notre personnage ne peut pas prendre, servir de distraction pour les gardes, servir pour explorer une zone sans se mettre en danger, ou même être transformé en bombe fumigène. Le dernier pouvoir est une invisibilité provisoire, mais qui demande pas mal de ressources. A utiliser avec précautions.
A côté de ça, notre gobelin est équipé de quelques objets. En plus des traditionnelles potions et dagues de lancer, on trouve des fioles d’acide pour empoisonner les plats de fruits et les points d’eau, et des boules de sable qui permettent d’éteindre les torches à distances.
Les niveaux ne sont pas trop linéaires, même si on doit quand même aller du point A au point B, mais de nombreux chemins sont possibles, soit en grimpant, soit en passant par le bas. Un des niveaux offres même 2 ou 3 étages différents, que l’on peut traverser suivant notre style de jeu.
Avis de la rédaction
Wile : Styx, the Master of Shadows, c’est un jeu d’infiltration – comme je n’en connais pas des tonnes, je ne peux le comparer qu’à Beyond Good and Evil et aux Assassin’s Creed. L’Histoire est très intéressante, et le gameplay est de qualité et procure des heures de fun. Niveau IA ennemie, c’est là que ça peut pêcher un peu (avec parfois quelques bugs graphiques, comme dans les AC, un garde mort qui se décale ou qui se plante dans le mur). Les gardes ne sont pas très malins : durant les poursuite, se glisser dans un tunnel hors de leur portée suffit à les faire lâcher l’affaire (pas pire que dans Skyrim, le mec avec une flèche dans la tête qui s’arrête en disant que ça doit être le vent). Sinon les ennemis sont très réactifs (en mode gobelin en tout cas). Ils réagissent aux sons autant qu’à la vue. Et des sons, on en fait pas mal : éteindre une torche, assassiner un garde, tomber d’une certaine hauteur, courir, renverser des chaises/tabourets ou d’autres objets, …
De même, les ennemis nous remarquent facilement dans la lumière, d’où l’importance d’éteindre les torches. Mais attention, si un garde passe près d’une torche éteinte, il va la rallumer, faisant parfois un détour de son chemin de ronde. Evidemment, un corps laissé au milieu du chemin va alerter les gardes. A noter aussi que durant l’invisibilité, ils ne vous voient pas, mais ils vous entendent encore. Les niveau sont extrêmement funs à jouer et du fait de pouvoir refaire les niveaux pour obtenir des emblèmes (en y ajoutant des conditions, comme le fait de ne pas se faire voir ou de trouver toutes les pièces par exemple), la durée de vie du jeu est encore plus grande.
Finalement, petit détail qui a quand même de l’importance : le jeu est entièrement compatible avec la manette X box.
Pour une fois qu’un jeu vous propose un héros atypique et une histoire pas trop classique, moi j’en redemande et vous le recommande. Il ne me reste plus qu’à vous dire à plus pour la suite !
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