Se basant sur le Light Novel à succès qu’est Sword Art Online, Nakamura Tamako nous propose deux volumes reprenant les évènements principaux survenus dans l’arc Aincrad, nom du monde virtuel dans lequel les joueurs évoluent grâce à une technologie d’immersion totale, ou Full Dive.
Informations techniques
- Titre original: ソードアート・オンライン アインクラッド
- Titre français : Sword Art Online – Aincrad
- Auteur : Nakamura Tamako
- Scénario : Kawahara Reki
- Origine: Japon
- Genre: Aventure, Fantastique
- Type : Shōnen
- Éditeur VF : Ototo Manga
- Sens de lecture : japonais
- Année: 2012
- Nombre de volumes parus: 2
- Statut : terminée
- Âge conseillé: 12 ans
- Licence : Sword Art Online
Pour vous mettre en appétit
En l’an 2022, la technologie a mis au point un procédé permettant de plonger les joueurs dans une réalité alternative. Nommée Full Dive, cette technologie immobilise le corps du joueur en redirigeant les impulsions du cerveau et projette son esprit directement dans le monde virtuel, lui offrant une expérience de jeu sans commune mesure avec ce qui fut créé jusque-là. Sword Art Online est le premier MMORPG (massively multiplayer online role-playing game) utilisant cette technologie et proposant au joueur d’évoluer dans un mode où les épéistes sont roi. Rapidement pris d’assaut, ce nouveau jeu débute avec près de dix mille joueurs impatients de découvrir ce nouveau monde virtuel. Mais l’enthousiasme retombe très vite lorsque les joueurs constatent que l’option de déconnexion n’est pas présente dans le jeu. Bien plus qu’un bug de programmation, les joueurs apprendront qu’ils sont désormais bloqués dans ce monde virtuel et que la mort dans celui-ci provoquera la mort dans le monde réel, idem si quelqu’un retire le Nerve Gear, dispositif permettant l’immersion dans le monde de SAO. Dès lors, le seul et unique moyen pour les joueurs de regagner leur monde est d’atteindre le centième niveau de l’Aincrad pour y vaincre le boss de fin
Quelques petites particularités du manga
Deux trois éléments particuliers ressortent du manga et viennent compléter les connaissances de l’univers de SAO :
Le personnage de Heathcliff : s’il est déjà très rigide dans l’anime, ce personnage prend dans le manga de réelles allures de statue grecque. Le regard neutre, l’air perpétuellement impassible, le dessin seul arrive à rendre ce côté très distant du personnage décrit dans le light novel. Ce qui fait d’autant plus ressortir ses rares expressions. Un très bon rendu du personnage dans ce média.
Les relations intimes entre les joueurs : on apprend également que SAO permet des relations intimes entre personnages, chose qui était traité dans le light novel mais pas directement abordé dans l’anime. Ces relations sont uniquement possibles en désactivant une fonction propre nommée « code moral » dans le jeu. Bien que n’apportant pas grand chose à l’histoire, ce point a au moins le mérite de répondre à l’une des interrogations sur le jeu.
Avis de la rédaction
Xefed : Tenter de résumer un light novel de la taille de l’arc Aincrad de SAO en deux mangas seulement était un pari risqué. On ne pouvait alors que s’attendre à des sabrages massifs dans l’histoire, et c’est précisément ce à quoi nous avons affaire dans ce manga. Les relations sont laissées de côté, exception faite de celle entre Kirito et Asuna qui est malheureusement très résumée et dépourvue des évènements de base qui la rendaient réaliste dans l’anime ou le light novel. Celle-ci se résume ici à un amour d’adolescent mièvre qui n’apporte pas grand-chose à l’histoire. Asuna est reléguée au statut de damoiselle en détresse qui pleurera dans les deux tiers du manga. Dommage de résumer le personnage à cette partie de sa personnalité, même si j’avoue qu’elle m’insupporte au plus haut point en temps normal. Le dessin n’est malheureusement pas à la hauteur et, comparé à l’anime, ne tient pas la route. Dommage selon moi car on aurait pu faire l’impasse sur l’histoire allégée si le reste était de qualité.
Keul : Après le light novel et l’anime, voici maintenant venue l’adaptation en manga de cette série à succès. Les attentes des fans étaient grandes et, malheureusement, furent quelque peu déçues par cette version bâclée de la série. Indépendamment de l’histoire et de son traitement, la première chose qui frappe directement quand on parcourt les premières pages, c’est le dessin particulier de l’auteur. Loin d’être exceptionnel, le style ne brille malheureusement pas par sa qualité. Erreurs de proportion, découpage approximatif des cadres et scènes d’action brouillonnes, on est loin de la qualité des dessins proposés dans le light novel, ce qui est bien dommage. Quelque peu rédhibitoire, ce point n’est malheureusement pas le plus gênant dans ce manga, qui bâcle l’histoire en sabrant divers éléments jugés sans importance par l’auteur mais qui permettaient de développer les relations entre les différents personnages. Le problème, c’est que les relations sont à la base de l’histoire, avec des interrogations philosophiques sur l’éthique et sur les valeurs qui divergent entre le monde virtuel et le monde réel. Une grande partie de l’histoire repose sur le fait de se demander si les actions entreprises dans ce monde virtuel sont réellement punissables puisqu’il s’agit justement d’un monde virtuel et non du monde réel. Le choix de l’auteur de placer l’action au centre du manga plutôt que de développer les relations les personnages rendent l’histoire certes moins intéressante, mais peut être un peu plus abordable pour le grand public, ce qui doit être la raison principale de ce choix.
Mikaua : la caractéristique mise en avant dans le manga de SAO, c’est le rythme. L’auteur n’a que deux volumes pour tout raconter, et du coup il n’y a pas une case à perdre. De grands pans du scénario passent inévitablement à la trappe, les relations entre les personnages sont drastiquement réduites, et ce qui reste donne du coup l’impression de se dérouler en avance rapide. Niveau dessin, comparé au light novel et à l’anime qui étaient très proches, on a un style totalement différent et malheureusement pas aussi fin ni aussi maîtrisé. Certains combats m’ont rappelé FF13 : tellement d’effets “spéciaux” qu’ils prennent toute la place et qu’on ne voit plus la scène. En résumé, je dirais que le manga de SAO est une bonne porte d’entrée vers cet univers. On a l’essentiel de l’histoire, et si on a accroché, les deux autres médias peuvent nous en apprendre plus.
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