Aujourd’hui, j’avais envie de vous faire partager une petite découverte PC : The Book of Unwritten Tales. Il s’agit d’un jeu allemand à la base, sorti en 2009, puis sorti en anglais en 2011. Sur Steam, le jeu a vu le jour en juin-juillet 2012 si mes souvenirs sont bon. En tout cas, je l’ai découvert cette année sur la plateforme et ça avait l’air sympa alors j’ai pris, et je n’ai pas été déçue !
Du coup, qu’est-ce comme jeu ?
The Book of Unwritten Tales fait partie d’un genre de jeu presque éteint sur PC à notre époque : le point and click. Bien à « l’ancienne » vous évoluez dans des décors fixes en cliquant partout comme un malade pour discuter avec du monde et trouver les objets, analyser le décors, avoir les commentaires du personnages. Pour vous donner une idée, c’est vraiment comme Monkey Island 3. Dans un monde fantastique peuplé de gnomes, gremlins, elfes, humains, orcs, et pleines d’autres races, une guerre fait rage. Un gremlin archéologue du nom de Mortimer McGuffin a trouvé LA chose qui peut faire changer le cours de la guerre. Un artefact puissant. Sauf qu’il se fait presque instantanément, après la cinématique du début, enlever par les méchants du jeu, qui s’en vont à dos de dragon. Heureusement pour lui, une elfe traîne dans le coin et, poussée par son sens de justice, décide de l’aider. Le gremlin lui confie que, dans sa maison, il y a une cave secrète cachant le livre qui détient la localisation de cet artefact. Il lui demande d’aller le chercher et de l’amener à l’archimage du coin. L’elfe tente de le délivrer en faisant tomber la cage de l’archéologue du dos de dragon. Le gremlin atterrit devant un gnome qui rêve d’aventure et lui confie l’UNIQUE anneau (sisi, dans votre inventaire, il est marqué comme « the ONE ring ») qu’il faut également amener à l’archimage du coin. Après coup, McGuffin se fait attraper à nouveau par le dragon, laissant le petit gnome seul avec son anneau.
Il va retrouver l’elfe à la ville où réside l’archimage et, ensemble, ils vont tomber sur un humain chasseur de trésors. Le petit trio réuni, le sort de la guerre repose dans leurs mains !
Bon, ok, mais ça a l’air très cliché, là, ton truc.
D’une certaine manière oui. Mais en même temps non. Car la force du jeu, c’est moins son scénario que la façon dont il est amené et narré : The Book of Unwritten Tales est un jeu qui ne se prend pas trop au sérieux. The Book of Unwritten Tales est un petit bijou de références et d’allusion à d’autres jeux/films/et autres qui va vous faire rire souvent. On y trouve, entre autres, des références au Seigneur de Anneaux, Star Wars, Magic, la licorne rose invisible, Alfred Hitchcock, Terry Pratchett, Monkey Island et plein d’autres. Pratiquement chaque phrase de chaque personnage est parsemée de références.
Le charme des personnages, les blagues idiotes, ces allusion, et d’autres petit d’idées de génie donnent à ce jeu un charme vraiment particulier. Il joue sur les clichés aussi. Le scénario classique est voulu et assumé. Il se dégage un petit quelque chose de grotesque de tout cet univers, et on a envie de continuer à avancer surtout pour savoir quelle sera la prochaine référence. Il m’aura fait rire souvent, ce jeu.
Déjà rien que l’écran de chargement donne la couleur. Il indique où en est le chargement du jeu avec par exemple des « Throw a 20 » ou « Hide Bugs ». Je pourrais donner des exemples plus concrets, mais cela serait gâcher la surprise du jeu !
Il s’agit vraiment d’une petite perle de culture jeux-vidéo, cinéma, jeu-de-rôle….
Bon, on a compris, et ça se joue comment ? C’est dur ?
Comme le nom le dit, vous pointez et cliquez. Sur les décors fixes, il suffit de cliquer quand la souris réagit pour agir avec le décors et les personnages. En glissant la souris en bas de l’écran, votre inventaire apparaît. Et… c’est à peu près tout ce qu’il faut savoir pour jouer à tout le jeu.
Sa particularité est qu’il vous propose de diriger plusieurs personnages. Ainsi, en haut à gauche de votre écran, vous voyez le portrait des personnages que je vous pouvez incarner, et il suffit d’un petit clic pour en changer. Les avantages sont multiples : le gnome est petit et ne peut pas accéder à certains endroits, comme prendre un truc en haut d’une étagère, alors que l’elfe peut faire ceci aisément, pour vous donner un exemple. Il y a donc pas mal de dialogues. Tous doublés. Et les doubleurs anglais ont fait un bon travail, et chaque personnage a son petit accent particulier qui le rend unique, tout en parlant d’une voix très distincte et facile à comprendre.Le jeu est basé sur des énigmes, certaines plus farfelues que d’autres, mais jamais vraiment dures ou compliquées. Dans tout son humour à la con, il reste cependant logique. Ainsi on ne bloque pas forcément longtemps sur une énigme, comme j’ai parfois pu bloquer dans le premier Monkey Island car ce qu’il fallait faire ne me paraissait pas logique et ne me venait pas à l’esprit. Le jeu propose aussi un petit moyen de téléportation pour vous éviter de faire des longs aller-retour entre les endroits principaux.
Il propose de la difficulté, sans être insurmontable.
Cependant, il peut peut-être énerver les plus impatients d’entre vous : il fait parti des jeux vous proposant souvent les « pour avancer, il faut que tu me ramène trois trucs » suivit d’un « maintenant que tu m’a ramené ça, j’ai envie que tu fasse ceci ». Qui fait qu’on passe finalement des heures sur un seul objectif, car les personnages nous disent d’aller ici et là, de faire des choses, et tout…Sa durée de vie est honorable aussi, pour un point and click. Il vous proposera de longues heures.
Et visuellement, ce machin, il a l’air de quoi ?
Visuellement, The Book of Unwritten Tales est très coloré, proposant des décors jolis et hauts en couleurs. Des fois, ça peut donner une impression un peu étrange. Mais en soit, ça dégage un charme particulier qui va très bien à l’univers. Le jeu datant cependant de 2009, ça se ressent cependant sur la modélisation des personnages, surtout lors des cinématiques.
Je n’ai rien à dire de spécial à ce sujet : les screens donnent une parfaite idée de la tête du jeu !
Et donc, en conclusion ?
En conclusion, « The Book of Unwritten Tales » est très vite devenu un coup de coeur à moi. Déjà qu’il fait partie d’un genre que j’affectionne particulièrement, qu’on retrouve peu sur PC de nos jours, et son humour décalé, avec pleines de références m’a très vite convaincue et j’y joue avec un plaisir. Je ne peux vraiment que le conseiller si vous aimez le genre et que vous avez une culture générale qui permet de chopper les références du jeu. Car oui, si vous l’avez pas et que vous passez à côté, ça serait tellement dommage et l’intérêt du jeu est vraiment bien plus réduit.
En même temps, il ne propose rien d’obscur dans ses références. Tout le monde se doit d’avoir lu du Pratchett et regardé Psycho de Hitchcock, et de connaître Star Wars et le Seigneur des Anneaux !
Bref, jouez-y c’est kro bien.
Le petit edit d’actualité : Il y a entre-temps deux nouveaux jeux dans l’univers : The Critter Chronicle, ainsi que The Book of Unwritten Tales 2 !
Voici un petit Teaser qui m’avait donné envie du jeu :
Ainsi qu’un petit trailer de « gameplay » vous montrant une scène du début :
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