Oblivion vous place dans la peau d’un aventurier accusé injustement de la mort de l’Empereur de Tamriel. Mais alors que les portes d’Oblivion – un monde parallèle peuplé de créatures infernales nommées Daedra – viennent de s’ouvrir, il vous faudra combattre pour sauver l’Empire et ses habitants. L’histoire se déroule six ans après les évènements survenus dans Morrowind, le précédent opus.

Informations techniques

Comme toujours, voici quelques petites informations techniques sur le jeu :

Oblivion - Jaquette du jeu

L’une des jaquette du jeu

  • Titre original : The Elder Scrolls IV : Oblivion
  • Série : The Elder Scroll
  • Éditeur : 2K Games
  • Développeur : Bethesda Game Studio
  • Réalisateur : Todd Howard
  • Scénariste : Michael Kirkbride, Ted Peterson
  • Producteur : Craig Lafferty, Gavin Carter
  • Musiques : Jeremy Soule
  • Plateformes :
    • Ordinateur(s) : Windows
    • Console(s) : PS3, PS4, Switch, Xbox 360
    • Téléphone mobile
  • Dates de sortie :
    • Windows, Xbox 360 : 24 mars 2006
    • PlayStation 3 : 26 avril 2007
  • Genre : Action RPG
  • Mode de jeu : 1 joueur
  • Âge : 16+

L’histoire en quelques mots

Croupissant en prison, vous êtes récupéré dans les geôles impériales par le dernier Empereur de Tamriel, Uriel Septim, par un heureux hasard. En effet, votre cellule se trouve être le passage secret permettant à l’Empereur de quitter son palais en cas d’attaque. Affublé de gardes du corps appartenant à la prestigieuse confrérie des Lames, ce dernier est cependant attaqué et tué par les membres d’une secte nommée l’Aube Mythique, qui vénèrent le prince daedrique Mehrunes Dagon.

Oblivion - exploration

Partir à l’aventure et explorer le monde

Recueillant les dernières volontés du mourant qui vous confie l’amulette des rois, un talisman garantissant la légitimité de sa dynastie, vous voilà désormais chargé de trouver son fils pour sauver le monde de l’invasion des Daedra et de leur souverain, Mehrunes Dagon.

Système de jeu

Oblivion est un RPG qui vous propose d’évoluer soit à la première personne, soit à la troisième. A vous d’alterner les passages d’une à l’autre en fonction des situations. Une évolution à la première personne favorisera, par exemple, les interactions avec les autres personnages et vous permettra de combattre plus facilement vos adversaires – ainsi que d’éviter de voler malencontreusement des objets – alors que la troisième personne sera plus efficace lors de vos déplacements, pour les phases plus plateforme et pour éviter les pièges et autres éléments du décor.

Choisir parmi les classes proposées ou créer sa propre classe

Caractéristiques, attributs et montée de niveau

Les personnages sont définis par leurs caractéristiques (Force, Intelligence, Volonté, etc.) et leurs attributs (Lame, Parade, Armure légère, Guérison, etc.). Ces derniers sont directement influencés par les caractéristiques, qui viennent les renforcer. Les caractéristiques du personnage influent également sur les points de vie, la magie et l’endurance de celui-ci.

Des caractéristiques qui augmentent en montant de niveau

Avoir de bonnes caractéristiques est donc très important, mais pas autant que dans d’autres jeu. En effet, la montée de niveau n’est pas régie par les caractéristiques, mais pas les attributs. En fonction de la classe choisie (ou de la classe personnalisée que vous avez créé lors du tutoriel), vous possèderez certains attributs dominants. En plus de bénéficier de bonus, ces attributs définissent votre passage de niveau. Monter d’un certain nombre de niveau dans ces attributs dominants permettra de passer au niveau supérieur. Une fois la barre de progression de niveau atteinte, il suffira de dormir pour gagner un niveau. Le gain de niveau s’accompagnera d’un gain de caractéristique. Mentionnons que plus vous sollicitez une caractéristique en utilisant des attributs qui y sont liés et plus le gain proposé sera grand. Par exemple, employer Lames vous vaudra un gain potentiel de +4 en force, alors qu’employer Destruction pour lancer des sorts proposera un +3 ou +4 en Volonté lors du passage de niveau. Ce sera cependant à vous de choisir quelle caractéristique évoluera par la sélection des valeurs proposées (4 par passage de niveau)

Le gain d’expérience dans les attributs ne se fait pas par passage de niveau, mais en employant ceux-ci. En combattant des adversaires à l’épée, votre attribut Lame augmentera en conséquence ; Alchimie augmentera en concoctant des potions, en récoltant des plantes ou en consommant des ingrédients. Tous les 25 niveaux dans un attribut, vous débloquerez des nouveaux effets liés à ceux-ci comme des coups spéciaux, des diminutions de malus lors de maniement, ou la possibilité d’utiliser des armes, sorts de niveau supérieur.

Niveau d’aventurier, monstres et effets de palier

Comme on peut s’y attendre de la part d’un RPG, les monstres évoluent en même temps que le joueur. Plus le niveau de celui-ci est élevé et plus les monstres rencontrés deviennent puissants. Si, dans les premiers niveaux, vous ne rencontrez que de simples loups, vous verrez rapidement que ceux-ci laisseront la place aux loups des bois, puis aux pumas et autres lions et ours lorsque vous monterez de niveau. Il en va de même pour les humanoïdes que vous rencontrerez et qui arboreront de plus puissants équipements.

Affronter monstres et bandits pour gagner de l’expérience et monter ses compétences

Cette évolution n’est cependant pas linéaire et est régie par un effet de palier. Il est fort possible que du niveau 1 au niveau 4, vous ne rencontriez que des monstres de base, jusqu’à voir toute la faune locale évoluer subitement lors du passage au niveau 5. Ceci peut provoquer quelques problèmes si vous n’avez pas pris le temps d’augmenter votre équipement correctement. Lors de ces sauts de niveau, vous vous retrouverez à combattre des monstres très puissants avec un équipement peu ou pas adapté qui s’usera très rapidement, voire se brisera à chaque combat et nécessitera beaucoup d’argent pour être réparé, argent que vous aurez du mal à obtenir puisque les monstres sont désormais trop puissants pour vous. Il est donc très important de développer non seulement ses attributs, mais aussi son équipement avant chaque passage de niveau pour éviter d’être pris au dépourvu et de vous retrouver bloqué dans l’aventure..

Dernier point intéressant, certains donjons d’Oblivion font apparaître les monstres de manière aléatoire. C’est par exemple le cas de certaines portes d’Oblivion. Si, lors de votre premier passage, vous tombez sur un monstre trop puissant pour être battu, vous pouvez relancer votre sauvegarde pour que le jeu relance la génération du monstre et espérer tomber sur moins puissant. Et la différence est parfois impressionnante, passant d’un mage Daedra très bien équipé et très puissant à un Galopin de base

Lâché dans la nature, que l’aventure commence

Une fois le tutoriel terminé, vous sortez des cachots et débutez votre aventure. Vous n’avez rien – ou presque – sur vous et le monde s’offre à vous. Il s’agit cependant d’un monde dangereux où presque toute créature vivante tentera d’attenter à vos jours. Loups, sangliers, mercenaires, brigands et même les rats, autres poissons carnassiers vous attaqueront à vue, provoquant une modification de la musique du jeu pour signaler que vous entrez en combat.

Explorer les ruines qui parsèment le monde

Et c’est là que le premier problème du jeu apparaît. Vous êtes faible, très faible même. En fonction de la classe choisie, même les ennemis de base vous poseront un problème et nécessiteront plusieurs minutes pour être battus. Ajoutez à cela le fait que vos adversaires sont nombreux et que votre équipement possède une durabilité et peut se briser, et vous verrez rapidement que combattre vous coûtera cher.

Il vous faudra donc « visiter » les donjons, grottes, mines « abandonnées » et autres ruines et tours pour récupérer de l’équipement et de précieuses potions de soin, monter en niveau et en puissance ; mais tous les lieux à visiter ne sont pas identiques en difficulté. La première ruine Ayléïde se trouvant à la sortie des cachots, par exemple, est l’une des plus longues et des plus complexes du jeu, de quoi frustrer n’importe quel joueur débutant par celle-ci.

Par où débuter l’aventure dans ce cas ?

D’après nos propres expériences, il ne sert à rien de se jeter dans la quête principale. Il vous faut augmenter vos compétences et – pour ce faire – vous devrez combattre, explorer et récolter de l’équipement et des ingrédients en tout genre. Comme déjà mentionné, les ruines Ayléïdes sont complexes et difficiles pour les débutants, aussi nous vous conseillons de débuter par des mines ou des tours. Les mines possèdent de l’équipement intéressant et du minerai en tout genre qui se revend bien, alors que les tours sont riches en potions de soin et de magie, qui vous permettront de soigner vos points de vie et de magie. Une fois fait, vous pourrez vous attaquer à de plus gros poissons, comme les quêtes proposées et les portes d’Oblivion.

Des bugs à foison et des traduction bancales

Avant de s’attaquer à ce chapitre, nous tenons à préciser que nous jouons avec les diverses dernières mises à jours et correctifs installés. Les éléments ci-dessous ont donc réussi à passer les (très grosses) mailles du filet de corrections d’imperfection du jeu.

Même si Oblivion possède de nombreux points forts, il faut bien reconnaître que le jeu est desservi par le grand nombre de bugs qui le parsème. Ce ne sont pourtant pas les patchs, mises à jours et correctifs qui manquent, mais force est de constater que, malgré ces derniers, plusieurs éléments ne fonctionnent pas correctement, ce qui a le don de sortir le joueur du jeu. Voici quelques exemples de bugs que notre équipe a rencontré au cours de l’aventure :

Traductions malheureuses

On parle ici de petites erreurs qui auraient pu être évitées avec un petit peu de relecture ou de concentration :

  • Scales traduit par écailles au lieu de balance : Dommage que les traducteurs n’avaient pas les images de balance à peser qui vont avec, sinon cela aurait pu très vitre être évité.
  • Votre … talent accru au lieu de votre talent en … a augmenté : C’est toujours sympathique de voir ses talents augmenter de niveau, mais ça casse un peu l’ambiance de voir un message du genre : votre Lame talent accru.
  • Certaines phrases avec la mention ///to translate qui n’ont pas été traduites par la suite : La relecture, c’est toujours utile une fois qu’on a terminé la traduction, ça évite ce genre de petits désagréments.
  • La hache glaçante qui est une épée courte de glace : Encore une question d’image manquante ? Plutôt une étourderie dans ce cas.
  • Le Spectre de Rielus qui nous parle en allemand dans la quête principale : Penser à mettre la bonne langue la prochaine fois, surtout dans la quête principale.

Petits bugs enquiquinants et autres joyeusetés

Entre autre bug, des chargements de textures manquants

Là, on touche plus à des problèmes de développement d’histoire et de bug dans le déroulement de celles-ci. C’est déjà plus embêtant, voir cela peut complètement vous bloquer dans l’histoire.

  • Le Donjon de Jim le Goblin qui n’explique à aucun moment pourquoi Jim n’est pas un Gobelin mais un Bréton
  • La quête des écailles de poissons à récupérer qui, non contente de dire que la quête est achevée après avoir récupéré 2 écailles sur 12, bug et ne génère plus de poisson après le sixième
  • Lors de la mission d’achat du manoir, l’une des personnes à interroger qui n’a pas de texture et qui apparaît simplement en transparent. Dommage, il ne s’agit pas d’un mage mais d’un guerrier.
  • Le Daedra gardien de la dernière zone du jeu qui ne répond pas aux questions de son interlocuteur, le faisant soliloquer.
  • La porte d’Oblivion qui s’appelle Lucien Lachance ?
  • Le boss de fin qui se fait tuer par ses deux acolytes en deux secondes ? A peine eu le temps de lancer un sort et le combat était fini.

Quêtes bien ficelées

  • A travers de sombres cauchemars, qui propose une expérience de jeu différente des quêtes classiques ; même si l’épreuve de patience est assez crispante avec ses pièges du type Die and Retry.
  • Les Chevaliers des Neufs qui apportent non seulement une histoire bien ficelée mais variée et maîtrisée de bout en bout.

Avis de la Rédac’

Keul : J’ai un avis assez mitigé sur cet opus. Autant je comprends tout à fait la hype que les fans ont pour ce titre, autant je ne peux que constater les très nombreuses imperfections de celui-ci. Le monde est ouvert, la liberté totale et les quêtes très nombreuses ; mais d’un autre côté, on est vite perdu dans l’immensité des terre alentours, lâché sans réel objectif durant les premières heures de jeu. En plus, les premiers donjons autour de la ville de départ sont très haut niveau et ont de quoi rebuter les joueurs néophytes. On ne va pas se mentir non plus, les graphismes ne sont pas au niveau par rapport à ce qui pourrait être proposé pour l’époque. Certes il y a de nombreux patchs proposés par les fans et qui permettent d’améliorer ça ; mais une fois de plus, ce n’est pas à la communauté de faire ce genre de chose. Qu’on ne s’y trompe pas, j’ai quand même pris du plaisir à y jouer ; mais si vous avez assez de temps pour un Oblivion, privilégiez un autre jeu avec une meilleure finition et un plus grand respect pour les fans.

Mikaua : Toute seule, je pense que je me serais assez vite lassée d’Oblivion. Dans ma première partie, j’avais choisi la classe de barde, ravie qu’on me propose ma classe préférée ; mais j’ai assez vite déchanté en voyant combien ça me mettait à la traîne de ne pas avoir une classe basée sur les armes. Alors ajouté à cela des combats à la première personne qui me donnaient rapidement le mal des transports, et l’effet de palier, autant dire que j’ai vite laissé tomber. Mais une deuxième partie, jouée en tandem en se passant la manette, m’a permis de relativiser un peu et même d’apprécier certaines quêtes et ce monde ouvert, où, de mine désaffectée en tour abandonnée, de ruine en village paumé, on se retrouve vite à l’opposé exact d’où on se dirigeait au début avec la quête du moment. Par contre, ce jeu a vite été et restera une torture pour la correctrice en moi, vu le nombre d’énormes bourdes de traduction qui sont passées entre les mailles du filet. C’est laid, et ça me sort complètement du jeu à chaque fois – alors que déjà parfois faut s’accrocher pour trouver un semblant de scénario cohérent derrière certaines quêtes, voire carrément les imaginer soi-même. Bref, pour un jeu aussi chronophage, j’aurais aimé une meilleure finition et une plus grande attention aux scénario des petites quêtes.

Bande annonce

Sources