Quand son amie Izayoi se fait blesser sous ses yeux, Toya décide d’endosser la carrière de chef cuisinier de Kajiki – un cuisinier expert dans la préparation de monstres servant de nourriture pour les dieux – afin de trouver un moyen de la soigner.

The Kajiki Chef: Divine Cuisine a été pré-publié et est disponible en version digitale sur l’application Manga+

Informations techniques

Le visuel de la série

  • Titre original : 神食の料理人 – Kajiki no Ryourinin
  • Titre anglais : The Kajiki Chef: Divine Cuisine
  • Scénario : Sanami Suzuki
  • Origine : Japon
  • Genre : Action, Fantasy
  • Type : Shonen
  • Année : 2021
  • Nombre de volumes parus : 5
  • Statut : Terminé
  • Âge conseillé : 14+
  • Langue : Anglais

Pour vous mettre en appétit

Yasoya Toya rêve de devenir un cuisinier reconnu et apprécié de tous, comme son père. Mais ses compétences sont loin d’être jugées suffisantes par ce dernier et il n’est pas rare que Toya finisse de corvée de vaisselle ou d’aiguisage de couteaux en guise de punition pour des plats considérés comme ratés.

C’est lors de l’une de ces punitions, alors qu’il aiguise une série de couteaux en compagnie de son amie Izayoi venue le réconforter, que l’un d’eux se met à lui parler. Au même moment, un Kajiki apparaît et s’attaque à eux. Gravement blessée, Izayoi perd son bras dans l’affrontement et Toya parvient in extrémis à se débarrasser du Kajiki grâce au couteau, qui possède l’étrange faculté de se changer en épée. Pétri de remords et bien décidé à soigner son amie par tous les moyens, Toya part en quête de la chair d’un Kajiki capable de restaurer ses forces et de régénérer son bras perdu. Ainsi commence les aventures de Toya, le Chef Kajiki.

Kajikis et Chefs Kajiki

Une planche noir-blanc pour se faire une idée du style de l’auteur

Dans ce monde, de gigantesques monstres appelés Kajiki peuplent les cieux et les terres. Puissants et effrayants, ils ont été créés pour être mangés par les dieux et peuvent s’avérer mortels pour les simples humains. Mais leur dangerosité n’a d’égal que la délicatesse de leur chair une fois cuisinée, et la convoitise qu’elle suscite chez les humains. Aussi, de puissants guerriers – les chefs Kajikis – se sont-ils spécialisés dans la chasse et la cuisine de ces Kajikis.

Avis de la rédac’

Keul : The Kajiki Chef nous propose un monde fantastique, où les dieux foulent la terre et où des créatures colossales et toutes puissantes – les Kajikis – peuplent celle-ci dans l’unique but de leur servir de nourriture. Mais les humains profitent également de ces Kaiki pour gagner en puissance et pour soigner des blessures normalement incurables. Si la série met un peu de temps à démarrer, c’est qu’elle prend le temps de poser les bases de l’univers et de présenter les enjeux, le passé et le présent des deux héros et de leur famille. De ce point de vue, c’est bien traité et on s’attache rapidement à ceux-ci, si bien que quand Izayoi est blessée, on est aussi motivé que Toya pour trouver un moyen de la soigner. Par la suite, je trouve que le scénario se perd un peu, succédant les révélations fracassantes de manière toujours plus rapide pour faire avancer l’histoire. Cela pose quelques problèmes jusqu’aux chapitres de l’entraînement de Toya, qui marque un relâchement dans cette frénésie. Celle-ci reprend de plus belle une fois cet entraînement terminé pour finir la série dans un dernier tome qui laisse, selon moi, une impression de sprint final, quitte à finir en tirant la langue. Volonté de l’auteur ou quelconque restriction du nombre de tomes total à sortir ? Difficile à dire mais je pense que la série aurait mérité un peu plus de temps pour finaliser le scénario de manière moins brutale. La fin n’est d’ailleurs détaillée que sur deux-trois planches, ce qui est assez frustrant. Mis à part le scénario, les dessins sont jolis bien que le style soit un peu particulier avec ces personnages très filiformes. Le découpage est parfois un peu chaotique mais difficile de faire mieux avec la vitesse à laquelle avance l’histoire. Au final, The Kajiki Chef reste une jolie découverte, mais qui aurait peut-être mérité un ou deux tomes de plus pour atteindre son plein potentiel.

Sources

https://mangaplus.shueisha.co