The Promised Neverland est une série d’animation japonaise dans laquelle ont suit les aventures d’orphelins tentant de fuir l’orphelinat de Grace Field, dans lequel ils sont élevés pour devenir de la nourriture pour des démons.

La série est tirée du manga éponyme écrit par Kaiu Shirai, dessiné par Posuka et publiée par la maison Kazé en 2018.

Informations techniques

Le visuel de la série animée

  • Titre original : 約束のネバーランド, Yakusoku no Neverland
  • Titre : The Promised Neverland
  • Date de sortie : 2019
  • Réalisateurs : Mamoru Kanbe
  • Scénariste : Demizu Posuka, Kaiu Shirai
  • Studio d’animation : Cloverworks
  • Musiques : Takahiro Obata
  • Genre : Aventure, Drame, Dark Fantasy, Épouvante, Horreur, Monstres, Mystère, Surnaturel
  • Licence : Wakanim
  • Origine : Japon
  • Saison(s) : 1
  • Épisodes : 12
  • Durée moyenne par épisode : 23 minutes
  • Statut : En cours
  • Age conseillé : 10 ans et +

L’histoire en quelques mots

Emma et d’autres enfants vivent une existence heureuse dans un orphelinat, dans l’attente d’être adoptés par une nouvelle famille. Bien que les règles de l’établissement soient strictes et que leur liberté soit limitée, tous se contentent de cette vie simple et agréable sous la direction de la responsable, qui leur offre l’amour d’une mère à ses propres enfants. Mais un jour, ce bonheur prend brutalement fin lorsqu’Emma et son ami Norman découvrent que les enfants ne sont en réalité pas adoptés, mais offerts comme nourriture à des démons. Trahison suprême, cet élevage d’êtres humains est supervisé par celle que les enfants considèrent depuis toujours comme leur mère. Bien décidés à quitter cet enfer, les enfants décident d’échafauder un plan pour quitter l’orphelinat. Mais difficile de s’échapper quand on ne connaît rien des dangers à l’extérieur, ni des défenses et dispositifs de surveillance à disposition de leurs geôliers.

The Promised Neverland - Protagonistes

Les trois protagonistes de l’histoire

Un thriller psychologique sur fond d’horreur

Là où la série se démarque réellement des autres animés ou mangas shōnen du genre, c’est par la thématique abordée. Nous sommes ici dans un orphelinat, au milieu d’enfants certes plus doués que la moyenne mais qui n’en restent pas moins des enfants. L’auteur joue clairement sur le contraste entre le monde merveilleux de l’enfance et celui de l’horreur de la vérité qui se cache derrière l’orphelinat de Grace Field. La musique est également là pour sublimer la tension et les effets dramatiques dès le moment où les protagonistes apprennent la cruelle vérité sur leur foyer. Toute la série tourne alors autour de l’élaboration du plan d’évasion et sur les embûches et trahisons rencontrées par les héros au fil du temps qui passe. Dans cet orphelinat qui représentait jusque-là une protection pour les enfants, la date de récolte – date à laquelle un élève est livré aux démons – joue le rôle de décompte égrenant les jours en accroissant leur accablement et leur sensation d’oppression ressentie.

Des personnages, comme Isabella qui joue le rôle de la mère dans l’orphelinat – à l’air bienveillant

Une critique de la scolarisation japonaise

Bien que l’œuvre se déroule dans un monde imaginaire, on remarque immanquablement les similitudes de celle-ci avec la scolarisation des enfants au Japon. Du déroulement des journées à l’attribution des corvées et la rigidité du mode de vie des enfants, en passant par le système de formation visant à créer de petits génies pour que le système (ici représenté par les démons) finisse par les dévorer, tout n’est pas sans rappeler le système scolaire actuellement pratiqué au Pays du Soleil Levant et critiqué par de nombreuses personnes à l’heure actuelle.

… mais qui cachent en réalité une toute autre nature

Bon à savoir

La sortie du manga duquel est tirée la série animée a provoqué une petite guerre dans le monde de l’édition. Plusieurs maisons d’édition rivalisèrent d’offres pour obtenir l’exclusivité de la diffusion de cette œuvre, qui proposait quelque chose de neuf au lecteur.

Plusieurs scènes du manga et de la série sont inspirées de l’œuvre « Alice in wonderland », à laquelle l’auteur fait également référence par son titre Neverland/Wonderland

Les fameux démons

Les fameux démons

Avis de la rédac’

Keul : The Promised Neverland est une véritable claque scénaristique, menée tambour battant du début à la fin. On ressent la tension grâce aux graphismes tout d’abord, qui optent pour des jeux de lumières magnifiques, puis les musiques, qui viennent encore renforcer le sentiment général et impose une ambiance pesante et haletante tout au long de cette première saison. Rebondissements et trahisons tiennent le spectateur en haleine d’épisode en épisode sans lui laisser de répit, pour aboutir à un final grandiose dont on ne pouvait qu’entrevoir toute la complexité. Ne reste qu’un regret, attendre encore une année pour la suite de la série.

Bande annonce

Sources des images


1 commentaire

Eden - Geek-It · 22 septembre 2019 à 9 h 59 min

[…] et pharmaceutique. Le tout laisse une impression proche de celle ressentie dans l’œuvre « The Promised Neverland », qui aborde des thématiques […]

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